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L’électrique en position de force pour le titre de Voiture de l’Année 2024 Rédigé par Emmanuel Maumon le 30 Nov 2023 à 08:15 0 commentaires

Depuis quelques années, le jury du trophée européen de la Voiture de l’Année plébiscite les voitures électriques. Ces dernières ont en effet remporté le titre de Voiture de l‘Année en 2019, 2020, 2022 et 2023. Ces deux dernières années, elles occupaient même les trois places du podium. Une performance qu’elles pourraient bien renouveler en 2024. Le jury vient en effet de dévoiler les 7 finalistes encore en lice pour le titre. Parmi eux figurent 6 voitures qui proposent une version électrique. La BMW Série 5 et la Peugeot 3008 la propose en alternative avec une motorisation essence ou hybride. Par contre, pour quatre d’entre elles (Renault Scénic, Volvo EX30, Kia EV9, BYD Seal), l’électrique constitue l’unique choix de motorisation. Présentation de ces quatre modèles finalistes pour le titre de Voiture de l’Année 2024.

Renault Scénic, une réinvention de la voiture familiale

Voiture de l'Année 2024

Lors de sa création, le Renault Scénic a obtenu le titre de Voiture de l’Année en 1987. L’an prochain, Renault pourrait renouveler l’exploit avec la cinquième génération du Scénic. En passant à l’électrique, Scénic réinvente le véhicule familial du segment C et invite au voyage. Le tout en conservant son ADN de véhicule précurseur et familial. A la fois compact (4,47 m) pour la ville et habitable pour les longs trajets, il offre 625 km d’autonomie. Ceci dans la version disposant d’une batterie de 87 kWh alimentant un moteur de 160 kW. Plus abordable, une autre version existe avec une batterie de 60 kWh qui alimente un moteur de 125 kW. Pour se réinventer pleinement, le nouveau Scénic a abandonné la silhouette d’un monospace pour emprunter résolument les codes des SUV. Son habitacle invite au voyage en offrant une grande luminosité, une excellente habitabilité et de très nombreuses fonctionnalités.

EX30, un petit SUV fidèle à l’ADN de Volvo

Volvo a déjà remporté le titre de Voiture de l’Année, en 2018 avec le XC40. Désormais sous pavillon chinois, la marque d’origine suédoise espère récidiver en 2024 avec l’EX30. Ce petit SUV 100% électrique combine un design scandinave avec une technologie moderne qui rend la vie plus simple. Pour Arek Nowinski, Président de Volvo Cars, le simple fait de figurer parmi les finalistes constitue déjà une formidable récompense. Une récompense pour une voiture appartenant à une toute nouvelle catégorie pour Volvo. Mais malgré sa petite taille inédite pour la marque, l’EX30 représente tout ce que les clients attendent d’une Volvo. Ceci aussi bien en matière de sécurité que de réponses à leurs besoins. En France, les clients semblent d’ailleurs lui réserver un bon accueil. En effet, Volvo a déjà enregistré plus de 3 000 commandes pour des livraisons qui débuteront dès le début d’année 2024.

EV9, le nouveau porte-étendard de Kia

Kia a également déjà rencontré les faveurs du jury décernant le trophée avec l’EV6, Voiture de l’Année 2022. Aujourd’hui, la marque coréenne figure encore parmi les finalistes avec la Kia EV9. Nouveau porte-étendard de la marque, EV9 incarne la quintessence des capacités de Kia en matière de design et d’ingénierie. SUV à vocation familiale, elle offre aux occupants des trois rangées de sièges un espace intérieur particulièrement généreux et confortable. Par ailleurs, Kia propose un large choix de groupes propulseurs électriques pour son EV9. La version standard embarque un moteur de 160 kW et une batterie de 76,1 kWh. Une version longue autonomie dispose elle d’un moteur de 150 kW et d’une batterie de 99,8 kWh offrant 540 km d’autonomie. Kia propose enfin une version à transmission intégrale avec deux moteurs développant une puissance totale de 238 kW.

BYD Seal, une berline chinoise aux dents longues

Voiture de l'Année 2024

L’apparition d’une voiture chinoise parmi les finalistes constitue une première pour le trophée de la Voiture de l’Année. Elle traduit l’importance grandissante de BYD dans le monde de l’automobile. L’an dernier, le constructeur chinois devenait le deuxième plus gros vendeur de voitures électriques au monde. Ceci alors même qu’aucune voiture de la marque n’était encore distribuée en Europe. Un marché que BYD compte désormais attaquer, avec la Seal comme arme fatale. Cette berline familiale incarne tout le savoir-faire de la marque. Confortable, maniable et fort riche en équipements, la Seal se pose résolument en rivale de la Tesla Model 3. BYD en propose deux versions. L’une monomoteur de 203 kW et l’autre bimoteur (160 kW à l’avant, 230 kW à l’arrière) à quatre roues motrices. Les deux versions embarquent une batterie de 82,7 kWh autorisant jusqu’à 570 km d’autonomie.

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