Aux 4 modèles conçus pour des exploitations diverses, s’ajoutent autant de déclinaisons de Birò bénéficiant d’une vitesse de pointe un peu plus élevée de 60 km/h, contre 45 km/h. L’engin passe alors de la catégorie L6e réservée en particulier aux quadricycles légers, à la classe L7e qui accueille les modèles dits « lourds ».
Le quadricycle électrique Birò n’est pas le seul à jouer dans les 2 catégories européennes de véhicules. C’est aussi le cas du Renault Twizy qui se situe dans la même gamme de prix. Sauf que l’engin fabriqué par la société italienne Estrima, fondée à Pordenone en 2008, propose quelque chose de plus.
Il s’agit de la batterie extractible en option qu’il est possible de retirer du véhicule pour la recharger chez soi, à une puissance limitée à 1 kW. C’est 2 à presque 3 fois moins que celle des voitures électriques classiques. En quoi est-ce important de le signaler ? Tout simplement parce qu’avec ce chiffre particulièrement bas, une prise électrique domestique habituelle ne souffrira pas de supporter une recharge de 4 ou 5 heures d’affilée.
Pas besoin de faire installer une wallbox, par exemple, sauf si le système électrique du bâtiment est peu sûr. Une borne est toutefois proposée par Estrima, contre 384 euros TTC.
Par défaut, les quadricycles Birò reçoivent une batterie lithium-ion 111 Ah qui les dote d’une autonomie en cycle urbain de 100 km pour les modèles de la catégorie L6e, et 90 km pour les versions Bolt disposant d’une vitesse de pointe de 60 km/h. Bénéficiant d’une capacité énergétique totale de 6,1 kWh, Elle pèse 47 kg et se recharge en 5 heures.
Ce rayon d’action tombe cependant à 55 km avec le pack extractible Re-Move qui demande seulement 4 heures pour être totalement régénéré. Dans tous les cas, le véhicule, qui peut être piloté dès 14 ans avec le BSR, est propulsé d’une façon peu courante par 2 moteurs synchrones à aimants permanents installés chacun dans une des roues arrière et fonctionnant sous 48 V.
Ce choix technologique d’implantation améliore l’efficience et facilite la maintenance. Leur puissance de 3,2 kW passe à 3,8 kW avec les modèles de la catégorie L7e.
Qu’il s’agisse des quadricycles classés en L6e ou de leurs déclinaisons Bolt, la gamme compte 4 présentations différentes. Pour 10 700 euros TTC hors bonus, le modèle aéré Birò Summer s’apprécie les beaux jours, en actionnant ou non le toit ouvrant, selon les envies et circonstances.
Facturée 13 100 euros, la version Birò Winter gagne des portes qui peuvent être retirées très rapidement et des vitre antibuées.
Sauf avec la batterie Re-Move, ces modèles bénéficient de 50 litres de rangement, dont 41 pour le coffre arrière qui se verrouille avec une clé. Ces engins pèsent à vide 410 kg et affichent une charge utile de 650 kg.
Les présentations Birò Big (14 900 euros) et Birò Box (15 500 euros) bénéficient d’une empreinte au sol plus généreuse de 1,835 x 1,080 m, contre 1,740 x 1,030, avec une hauteur commune de 1,565 m. En conservant la charge utile de 650 kg, le poids des engins augmente alors respectivement à 445 et 450 kg.
Spécificités du modèle Big : un confort de conduite accru du fait de sièges implantés plus en arrière, et à un coffre plus accessible grâce à un système d’ouverture intégrale en 2 parties. Comme une ancienne Citroën DS break.
Son volume passe à 300 litres avec le Birò Box. « Il est parfaitement organisé avec un système modulaire. Dédié aux entreprises de services publics et à la livraison du dernier kilomètre », précise le constructeur. Les 4 modèles, ainsi que les 4 déclinaisons Bolt dans tous les cas affichées avec un surcoût de 1 200 euros TTC, bénéficient d’une garantie de 2 ans et sont immédiatement disponibles.
Saluée par le prix du développement durable en 2012, l’excellence verte en innovation 2014, le trophée ANGI 2019, et finaliste du PRAE (Plastic Recycling Award Europe) 2020, la production d’Estrima a été conçue en pensant à une grande diversité d’usage.
Notamment pour une exploitation en service d’autopartage. Des applications sont pour cela disponibles, afin de localiser les engins et de faciliter leur utilisation pour les adhérents.
Le constructeur place également ses petits véhicules comme supports publicitaires mobiles parfaits et d’un coût d’usage plus léger que les habituels panneaux statiques. Une personnalisation graphique est possible contre 384 euros TTC. Le faible encombrement des Birò les rend précieux dans les grandes entreprises où ils pourront circuler sans polluer, y compris dans les entrepôts.
La marque Estrima est l’anagramme du nom du fondateur Matteo Maestri. Son objectif était de produire « un quadricycle électrique capable de satisfaire la demande croissante de la population urbaine, sensible aux problèmes environnementaux et à l’optimisation du temps ».
Plus de 4 000 exemplaires de ces véhicules sont aujourd’hui en circulation en Italie et en France, mais aussi aux Pays-Bas, en Russie, en Autriche, en Allemagne, au Portugal, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Roumanie, au Luxembourg, en Suisse, en Belgique et en Suède. Le réseau de distribution est d’ailleurs toujours en cours d’expansion, en privilégiant l’Europe
A noter que 100 unités numérotés de Birò O2, fabriqués à partir de plastique recyclé à 80 %, sont actuellement proposés à la précommande sur le site Web de cet adhérent à l’Avem.
INFOS
Birò France
1 Rue Royale
92210 Saint Cloud
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