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La stratégie d’innovation et investissements d’avenir dans les transports se précise Rédigé par Emmanuel Maumon le 25 Oct 2021 à 06:00 0 commentaires

Le ministère de la Transition écologique vient de publier la Stratégie d’Accélération Transport « digitalisation et décarbonation des mobilités ». Une stratégie élaborée à l’issue d’une large consultation auprès de l’écosystème des transports en France. Cette consultation a permis d’identifier et de prioriser des thèmes d’innovation ciblés dans la décarbonation et la digitalisation des mobilités. En s’appuyant sur la digitalisation et l’automatisation, la stratégie d’accélération vise à développer et diversifier l’offre de mobilité. Elle couvre tous les moyens de transports, dans une approche favorisant l’intermodalité et la faisabilité d’un déploiement à large échelle.

Les objectifs de la stratégie

Cette stratégie d’accélération a pour objectif de faire de la France un leader mondial des transports décarbonés et digitalisés. Ceci dans un contexte où l’ensemble des pays est engagé dans cette transition. La stratégie vise à accélérer l’innovation dans une approche systémique, intégrant les différents modes de transports, ainsi que leurs infrastructures. Cette approche systémique, à considérer dans sa globalité, est nécessaire pour le développement des services de mobilité et de logistiques intermodaux. La stratégie définit des axes d’innovations prioritaires fortement liés à des priorités d’actions publiques. Des axes qui recouvrent des systèmes ou services innovants, relativement matures et proches du déploiement.

Les axes d’innovations privilégiés

Au total, la stratégie retient trois axes prioritaires. Le premier est de concevoir le ferroviaire de demain et d’optimiser son exploitation. Le second consiste à optimiser, sécuriser et décarboner les transports massifiés et leurs interfaces multimodales. Enfin, le troisième vise à développer de nouvelles offres de transports par l’automatisation et la décarbonation.  Pour répondre à l’urgence climatique, la transition vers une économie décarbonée  passe par une accélération de la transformation des mobilités. Cette décarbonation des mobilités se révèle être un des plus grands défis sectoriels. Ceci compte tenu notamment du temps long qui caractérise le renouvellement des véhicules et l’évolution de certains comportements de mobilité.

Engager la transition vers une mobilité propre

La stratégie d’accélération de l’innovation « décarbonation et digitalisation des mobilités » s’inscrit dans les orientations de la politique des transports. Des orientations qui ressortent notamment de la Loi d’orientation des mobilités. La stratégie vise en particulier à encourager le déploiement de nouvelles solutions alternatives à la voiture individuelle. Elle souhaite aussi engager la transition vers une mobilité propre, notamment par le développement de l’offre de recharge électrique. Enfin, la stratégie est résolument multimodale et s’appuie sur la démonstration par l’usage. Une condition indispensable pour développer les solutions les plus efficaces pour répondre aux enjeux de la décarbonation. Il importe en effet d’en éprouver la pertinence à l’usage, au plan technique, organisationnel et économique.

Développer de nouvelles offres par l’automatisation

La stratégie insiste notamment sur la nécessité de développer de nouvelles offres par l’automatisation et la décarbonation. Le développement des véhicules automatisés offre une opportunité de développer des mobilités plus propres  et mieux adaptées à la demande. Pour les véhicules particuliers, le dispositif devra favoriser le rattrapage technologique face aux acteurs américains et chinois. Ceci en particulier sur le développement de briques logicielles nécessaires à la conduite autonome. L’enjeu pour la France est d’éviter un décrochage dans les maillons de la chaîne de valeur à plus forte valeur ajoutée. Enfin, avec le déploiement massif des véhicules électriques, il convient d’expérimenter des moyens innovants pour optimiser et fiabiliser l’alimentation électrique. Un moyen d’évaluer la viabilité en exploitation des systèmes de recharge par la route et des bornes de recharge intelligentes.

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