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Tous en Leaf avec Nissan et le Leaf France Café Rédigé par Philippe Schwoerer le 08 Août 2018 à 00:00 0 commentaires

Pendant les mois de juillet et août 2018, circule de main en main un exemplaire de nouvelle Nissan Leaf, histoire de la faire découvrir à ceux qui disposent aujourd’hui d’une version 24 ou 30 kWh avec l’ancienne carrosserie. Fondateur du Leaf France Café, Sébastien Gall a organisé sur le terrain pour le service de communication de Nissan l’opération baptisée « Tous en Leaf ». Il livre à nos lecteurs les premiers retours.

Ambassadeurs de la Leaf 40

« L’opération a débuté au 1er juillet avec Jessica, membre lyonnaise du Leaf France Café, et s’est poursuivie avec Stéphane, un drômois, puis Grégory, d’Avignon. Olivier et Cécile, un couple du Var, ont pris possession de la voiture électrique la dernière semaine de Juillet. Puis je l’ai transmise à un couple de Toulousains… », nous expliquait Sébastien Gall par messagerie Internet, avant que nous puissions échanger avec lui sur le sujet par téléphone. « Le service de communication de Nissan souhaitait toucher avec son opération ‘Tous en Leaf’ les propriétaires des anciens modèles, afin qu’ils découvrent la nouvelle Leaf et en deviennent en quelque sorte les ambassadeurs pendant quelques jours », nous apprend-il. « L’idée était de transmettre la voiture un peu comme dans une course de relais en lui faisant effectuer le tour de la France. Chaque personne qui la recevait pendant 1 semaine pouvait effectuer jusqu’à 800 kilomètres à son bord. J’ai adressé un message aux membres du Leaf France Café, et j’ai reçu immédiatement 13 ou 14 réponses », détaille-t-il.

Passage de relais

A l’heure où nous écrivons l’article, la Leaf doit se promener dans les environs de Limoges (87). « Elle ira ensuite à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée, puis dans le Cher, ensuite à Strasbourg, dans le Bas-Rhin, pour arrêter son périple à Paris. Le dernier ambassadeur pourra alors la ramener chez Nissan, dans les Yvelines », complète Sébastien Gall. Et pour le relais, c’est d’ambassadeur à ambassadeur ? « Quand c’est possible, oui. Sinon je prends le train pour récupérer la voiture et je l’amène à l’ambassadeur suivant. Au début du mois de juillet, le compteur affichait environ 7.000 kilomètres. Il en est à plus de 12.000 maintenant », répond notre interlocuteur. « Quand je me déplace, je fais un état des lieux du véhicule avec l’ancien puis le nouvel ambassadeurs, chacun faisant le tour de la Leaf avec moi », ajoute-t-il. « Le constructeur publie sur sa page Facebook les photos prises par les ambassadeurs qui n’hésitent pas à présenter la voiture sur leur passage ou à leur entourage », souligne-t-il. « Ainsi Cécile, dans le Var, qui a fait découvrir la voiture chez Bodycote, avec un petit article dans la publication interne », illustre-t-il.

N-Connecta

« La Leaf qui est prêtée par Nissan est un modèle N-Connecta, qui embarque les dispositifs e-Pedal [NDLR : Système qui permet de ralentir la voiture jusqu’à l’arrêt, en levant seulement le pied de l’accélérateur, sans toucher la pédale des freins] et ProPilot [NDLR : Aides à la conduite activable par un unique bouton, avec régulateur adaptatif, maintien dans la file de circulation, et évolution dans les bouchons en se calant sur le véhicule qui précède] », précise Sébastien Gall. Quels sont les retours des ambassadeurs sur ces dispositifs ? « La fonction e-Pedal fait l’unanimité et plaît à tout le monde. En revanche le ProPilot fait peur à plusieurs », remonte notre interlocuteur. « Les possesseurs d’une Leaf 24 sont épatés par l’autonomie désormais disponible et l’agrément qui va avec. C’est moins le cas pour ceux qui roulent quotidiennement avec une Leaf 30 et qui ne gagnent finalement qu’une trentaine de kilomètres sur une charge. Une ambassadrice a utilisé la Leaf de l’opération pour se rendre à sa maison de campagne, à 377 km de chez elle. Différence avec la sienne : elle a pu parcourir le trajet en effectuant une recharge en moins », rapporte le fondateur du Leaf France Café.

Le design

« Jusqu’ici, ceux qui ont eu entre les mains la nouvelle Leaf en apprécient globalement le nouveau design. Mais au-delà de la ligne elle-même, il y a deux perceptions opposées. Une partie des ambassadeurs la trouvent trop passe-partout. Ils sont de ceux qui estiment que rouler en voiture électrique ça doit se voir. Ils souhaitent s’affirmer comme électromobilistes. A l’inverse, d’autres aiment que la nouvelle Leaf paraisse davantage voiture, notamment avec un look légèrement sportif. Ils ont l’impression d’être davantage pris au sérieux par les autres automobilistes. Ils ont remarqué qu’une voiture d’apparence plus classique, qui ne fait pas de bruit au passage, et dont on découvre alors qu’elle est électrique, étonne davantage », transmet Sébastien Gall. Et concernant les nouvelles performances de la voiture qui est passée de 80 à 110 kW de puissance ? « Ca ne semble pas avoir suscité un très grand intérêt de la part des ambassadeurs, si j’en juge par le fait que j’ai toujours retrouvé la voiture en mode ‘Eco’. Il y avait d’abord une véritable envie de découvrir l’autonomie réelle maximale que l’on peut tirer de cette voiture dans des conditions habituelles et personnelles d’utilisation », ressent notre interlocuteur.

Envie d’une nouvelle Leaf

Satisfaits et prêts à acheter une nouvelle Leaf ? « Tous les ambassadeurs ont été très contents d’essayer la nouvelle Leaf. Beaucoup sont même tentés d’en acheter une. Mais ce n’est pas si simple pour ceux qui ont déjà une Leaf 24 ou une Leaf 30. En particulier pour ces propriétaires qui ont obtenu leur première Leaf en se débarrassant d’un vieux diesel. Dans le meilleur des cas, ils ont pu bénéficier de leur voiture électrique via une location, batterie comprise, à 149 euros par mois. Il leur faudrait faire un effort beaucoup plus grand pour une Leaf 40 et ne le peuvent pas forcément », reconnaît Sébastien Gall. « J’observe que la clientèle de la Leaf a changé. Auparavant, cette voiture était prise en location dans environ 60% des cas, contre 40% en faveur d’un achat. Désormais, ces chiffres sont inversés, avec une majorité de ventes auprès d’automobilistes plus aisés qui délaissent les versions d’entrée de gamme pour bénéficier de plus d’équipements. La Visia a d’ailleurs disparu du catalogue », conclut l’ancien moniteur d’auto-école devenu consultant en écomobilité.

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