Le constructeur Iveco vient d’inaugurer sa nouvelle usine en Italie d’où sortiront les poids lourds de transport en commun électriques alimentés avec des énergies décarbonées.
Foggia est ancrée dans la région des Pouilles. Ses 150 000 habitants sont entourés de gisements de gaz qui ont façonnés le rôle industriel des environs. Par dessus la mer Adriatique, cette ville italienne regarde vers Tirana, la capitale de l’Albanie. A Foggia, le groupe Iveco dirige déjà l’usine FPT Industrial (Fiat Powertrain Technologies) qui emploie 1 600 employés principalement à la production de moteurs industriels.
A côté des anciens bâtiments construits dans les années 1970, ceux de la nouvelle unité montrent les progrès accomplis pour une production plus vertueuse. Afin de gommer les émissions de CO2, elle consomme une énergie qui provient exclusivement de sources renouvelables. En particulier des 1 000 panneaux photovoltaïques qui sont capables de produire 640 MWh d’électricité à l’année.
Sur place, les process ont été pensés pour économiser l’énergie dans des bâtiments construits avec des matériaux performants et éclairés par un système intelligent à technologie Led. L’eau de pluie est récupérée et exploitée.
Le recyclage fait également partie du vocabulaire de cette nouvelle entité construite avec un budget de 40 millions d’euros. Cette enveloppe intègre les subventions reçues dans le cadre du plan national italien de relance et de résilience au titre de la « Révolution verte et transition écologique » et « Des infrastructures pour une mobilité durable ».
Huit mois se sont écoulés entre la pose de la première pierre et l’inauguration de la nouvelle usine. A l’origine, le programme s’attachait à relocaliser en Italie la production des autobus. Il ne se limite d’ailleurs pas au seul site de Foggia, puisque les activités en recherche et développement concernant les groupes motopropulseurs électriques et la production des batteries seront menées dans les bâtiments de FPT Industrial à Turin.
En outre, les composant utilisés pour l’assemblage seront prioritairement fournis par des entreprises de services et des équipementiers italiens. Et ce, depuis les sièges jusqu’aux systèmes informatiques.
Lorsque l’entreprise tournera à plein régime, elle emploiera une centaine de personnes qui s’activeront sur des « lignes équipées des technologies les plus avancées de l’Industrie 4.0 ».
Il en sortira à l’année un millier de poids lourds électriques, des autobus et autocars électriques à batterie ou à pile hydrogène Iveco, mais aussi des modèles fonctionnant avec des biocarburants dont le bioGNV.
Avec cette relocalisation, Gerrit Marx, PDG du groupe Iveco, s’est réjoui devant les officiels de pouvoir prochainement fournir « au secteur italien des transports publics nos véhicules les plus avancés sur le plan technologique et respectueux de l’environnement ».
[…] commande qui figure parmi les plus importantes reçues par Iveco Bus concernant des modèles électriques à batterie s’inscrit dans le plan stratégique d’Atac […]
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