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Premiers retours positifs sur l’utilisation du Citroën ë-Jumpy Hydrogen Rédigé par Emmanuel Maumon le 17 Fév 2022 à 09:36 0 commentaires

En décembre dernier Citroën a livré le premier exemplaire de son ë-Jumpy Hydrogen au groupe Suez. Celui-ci devait le tester au sein de l’agence de Carcassonne qui gère les contrats d’eau et d’assainissement de l’agglomération. Après un mois d’usage intensif par les conducteurs de travaux, Citroën vient de livrer les premiers retours de cette expérimentation. Des résultats que le constructeur juge très positifs. Ils montrent en effet que l’ë-Jumpy Hydrogen est particulièrement bien adapté aux besoins de ces agents opérationnels. L’expérimentation valide aussi le choix technologique de Citroën. Celui d’associer une batterie lithium-ion, une pile à combustible et un dispositif de stockage d’hydrogène. Une technologie qui semble promis à un bel avenir.

Des résultats concluants

Au cours de ce premier mois d’essai, le Citroën ë-Jumpy Hydrogen s’est révélé en parfaite adéquation avec les usages des agents de Suez. Des agents dont les missions sont multiples et se traduisent par des visites de chantiers, du réapprovisionnement de matériel ou des interventions en urgence. Ils opèrent chaque jour des trajets plutôt courts mais fréquents sur la ville et sa périphérie. D’où le besoin impérieux d’avoir un véhicule disponible 24/7 avec une autonomie suffisante pour éviter un ravitaillement dans la journée. Grâce à son autonomie de 400 km et à son remplissage rapide, ë-Jumpy Hydrogen est opérationnel en permanence. Sur leur station de 350 bars, il suffit de 3 minutes aux agents de Suez pour faire la moitié d’un plein. La batterie de 10,5 kWh est quant à elle rechargée très simplement, la nuit, sur une prise standard 220V.

Une grande sérénité d’utilisation

L’hybridation électrique-hydrogène apporte une grande tranquillité d’esprit aux utilisateurs de ce véhicule. Elle offre tout d’abord un agrément de conduite unique propre à la motorisation électrique. Avec l’autonomie de 400 km, l’usager d’ ë-Jumpy Hydrogen peut multiplier les courts trajets sans se préoccuper de la recharge. Complémentaire au développement des propositions purement électriques, le vecteur hydrogène apporte une nouvelle solution à la mobilité des professionnels. La technologie hydrogène est moins sensible au transport des charges lourdes, à la vitesse de conduite et aux conditions climatiques. Une autonomie moins sensible qui permet de mieux programmer ses missions. Par ailleurs, les agents de Suez ont particulièrement apprécié ses capacités de chargement. « Ë-Jumpy est doté d’un espace utile aussi important que sa version thermique. De plus, cela nous permet aussi de faciliter le rangement et la manipulation du matériel transporté. »

Un choix technologique pertinent

Pour Citroën, les premiers résultats de cette expérimentation montrent la pertinence de son choix d’une technologie « Mid-Power ». Celle-ci associe une batterie lithium-ion et une pile à combustible reliée à des réservoirs d’hydrogène. Ë-Jumpy Hydrogen bénéficie à la fois d’une batterie lithium-ion de 10,5 kWh et d’une pile à combustible de 45 kW. Une pile à combustible alimentée par 3 réservoirs à hydrogène de 700 bars, pouvant stocker 4,4 kg d’hydrogène utiles. L’hydrogène fournit l’énergie nécessaire pour une plus grande autonomie, tandis que la batterie permet d’associer puissance et performances. La pile à combustible est suffisamment puissante pour garantir une vitesse constante sur autoroute. De plus, l’hybridation permet d’augmenter la durabilité du système et limite le risque de « panne sèche ». La batterie faisant office de réserve d’électricité lorsque les réservoirs à hydrogène sont vides.

Une technologie d’avenir

La polyvalence des différents systèmes à hydrogène permet une multitude d’application. Selon Citroën, cette technologie jouera un rôle essentiel dans la transition énergétique dans le domaine de la mobilité. De nombreuses sociétés auront un intérêt stratégique à utiliser un écosystème hydrogène pour verdir leur flotte. De multiples secteurs sont concernés comme celui des transports et de la logistique ou celui des véhicules d’intervention. Enfin, pour que cette technologie soit pleinement vertueuse, il convient de développer la production d’hydrogène vert. Une production via l’électrolyse de l’eau à partir de l’électricité provenant de l’éolien ou du solaire. Autre solution encore avec une production à partir du biogaz généré par la décomposition de déchets ménagers. Un domaine dans lequel Suez va ouvrir en 2022 la première centrale de production sur une Unité de Valorisation Energétique.

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