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Ce commercial Mini explique son premier voyage lointain en électrique Rédigé par Philippe Schwoerer le 14 Sep 2021 à 06:00 0 commentaires

Grégory Merceur est commercial chez Mini à Langueux, près de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor. Il vient de réaliser son premier voyage un peu lointain avec un modèle électrique.

Il comptait au départ s’élancer vers Paris en exploitant les bornes de recharge sur les autoroutes. L’équipe de La Voiture Electrique lui a conseillé de passer par la Normandie pour vivre une meilleure expérience branchée. C’est ce qu’il a fait, appréciant au final d’avoir suivi l’avis de ces professionnels du VE.

 

Range Anxiety

 

« Range Anxiety », c’est ainsi qu’est qualifiée outre-Atlantique la peur de ne pas disposer d’une autonomie suffisante pour voyager relativement loin en voiture électrique. C’est un des principaux freins qui dissuadent nombre d’automobilistes de passer au VE.

Cette crainte, même un professionnel de l’automobile, même un rédacteur spécialisé dans le domaine peut l’avoir ressentie. Avec des autonomies qui augmentent et un maillage plus dense en bornes de recharge, il tend à s’effacer sur le terrain, mais à demeurer dans les esprits.

 

Le cas de la Mini Electric

 

Toutefois, avec sa batterie d’une capacité utile de 28,9 kWh, le rayon d’action en cycle mixte WLTP de la Mini Electric est de 234 kilomètres. Sur autoroute, il vaudra mieux ne pas compter sur beaucoup plus de 150 km tout en ayant le pied très léger sur l’accélérateur. Et même moins parfois avec des recharges à 80 %.

Ces valeurs n’ont pas de quoi inquiéter quand on roule au quotidien pour aller au bureau ou faire des emplettes. Mais s’il s’agit de s’écarter de chez soi de plusieurs centaines de kilomètres, ce sera selon l’état d’avancement des réseaux de recharge départementaux.

La Normandie n’a pas fait figure de pionnière dans le domaine. Certaines zones du territoire demandent encore à recevoir des chargeurs rapides, et qui ne restent pas en rade pendant plusieurs jours consécutifs alors que le prochain se trouve à plus de 50 km.

 

Une première expérience intéressante

 

Ceci posé, le témoignage de Grégory Merceur est d’autant plus précieux. Sa situation correspond à celle de nombre d’électromobilistes qui ont acquis une voiture électrique pour les déplacements relativement courts de leur quotidien. Mais un jour ou l’autre, l’envie d’aller plus loin avec peut survenir.

« Avant de partir, j’étais un petit peu anxieux quant à la manière dont le voyage se déroulerait. Je me posais les mêmes questions que vous qui n’avez jamais réellement utilisé un véhicule électrique : Combien de temps vais-je attendre pour que ma voiture soit rechargée ? Les bornes seront-elles en état de fonctionner ? Les 200 kilomètres d’autonomie de ma Mini Electric suffiront-ils ? Et, de manière plus générale, le temps que nous allions mettre pour rejoindre la capitale », lance-t-il.

« Car il faut le dire : c’était une première pour moi », avoue-t-il, en endossant le sort d’un nouvel électromobiliste relativement téméraire.

 

5 arrêts au total

 

« Comme préparation au départ, j’ai commandé le Chargemap Pass, précieux sésame capable de m’ouvrir l’accès à une majorité de bornes sur mon trajet », confie Grégory Merceur.

« Nous sommes partis aux alentours de neuf heures de la concession Mini installée à Langueux, avec un véhicule rechargé à 100 %. Nous avons fait le choix d’utiliser les routes départementales plutôt que l’autoroute. Certes le trajet fut plus long, mais cela nous aura coûté moins cher. Car nous avons évité les péages et les tarifs élevés des bornes sur l’autoroute », raconte-t-il.

« Au total, nous avons réalisé cinq arrêts. Nous aurions pu nous contenter de quatre recharges, mais nous avons préféré jouer la sécurité. Concrètement, nous n’attendions pas d’être sur la réserve pour nous brancher à une borne et régénérer la batterie de la Mini », témoigne-t-il.

 

Des sauts de puce

 

« Nous avions vraiment prévu d’effectuer des ‘sauts de puce’ en rechargeant jusque 80 %, puis en repartant vers la borne suivante. Nous restions branchés environ 30 minutes à chaque fois. Afin de minimiser le temps d’arrêt, nous avions fait le choix de n’exploiter que les chargeurs rapides d’une puissance de 50 kW. Tous ceux que nous avons utilisés était en bon état de fonctionnement et libres à notre arrivée », détaille Grégory Merceur.

« Cette expérience fut vraiment enrichissante. Elle m’aura permis d’en apprendre davantage sur l’électromobilité ainsi que l’usage de l’électrique de manière globale », Apprécie-t-il. « Certes, ce type de trajet avec une voiture thermique aurait été plus rapide. Mais il aurait été aussi plus coûteux, plus fatiguant, et moins fructueux », souligne-t-il.

 

Vivre la route autrement

 

« En tout et pour tout, nous avons mis un petit peu moins de 10 heures à rejoindre notre destination finale. Le but n’était pas de le faire le plus rapidement possible, car nous avions le temps. Dans le cas contraire, nous aurions emprunté l’autoroute. La durée du trajet aurait alors été divisé par deux », justifie Grégory Merceur.

« Cette expérience nous aura permis de découvrir des paysages et des sites intéressants. Ce qui n’aurait pas été le cas en passant par l’autoroute », compare-t-il.

 

Une organisation différente

 

« Beaucoup de personnes se font un monde quant à l’utilisation des bornes de recharge et d’une voiture électrique en général : ‘c’est trop compliqué’ ; ‘il n’y pas assez d’autonomie’ ;’ les temps de charges sont trop longs’ », rapporte Grégory Merceur.

« L’électrique est d’une utilisation totalement différente d’une voiture thermique. Pour voyager, c’est juste une organisation, une manière particulière de voir et d’utiliser l’automobile. Il faut juste essayer pour pouvoir en juger », assure-t-il.

 

Une expérience à exploiter

 

Grégory Merceur pourra désormais parler des véhicules électriques en toute connaissance de cause avec les automobilistes, clients, prospects et autres. Notamment ce week-end (18-19 septembre 2021) de portes ouvertes. Mais aussi au cours de son passage au premier salon du véhicule électrique des Côtes-d’Armor, et lors de la soirée « Et si on parlait voiture électrique ? » qui se tiendra à Hillion mardi 22 septembre prochain. Les 2 derniers événements sont soutenus par l’Avem, sur des idées originales de Pascal Houssard. Egalement à l’organisation du salon : La Voiture Electrique qui a invité Grégory Merceur à témoigner de son voyage en VE pour nos lecteurs. Nous en remercions notre adhérent.

 

 

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