Les autorités en charge des transports à Moscou estiment que les 600 bus électriques déjà mis en service dans la capitale russe ont permis d’éviter 400 tonnes d’émissions polluantes en 2020. Toute la flotte devrait être convertie à horizon 2032.
Depuis 2018
La campagne de remplacement des bus diesel par des modèles électriques a commencé à Moscou en septembre 2018. Ce programme vise plusieurs objectifs : réduire la quantité d’émissions nocives, purifier l’air de la ville, et économiser les ressources. A ce jour, 33 des 42 lignes qui maillent la capitale russe sont desservies par les 600 véhicules branchés. Dans les 4 prochaines années, 2.675 nouveaux bus électriques viendront rejoindre le parc. « A partir de cette année, nous n’achèterons que des bus électriques – nous cherchons à rendre notre ville aussi propre et inoffensive que possible pour ses citoyens », assure Maksim Liksutov, maire adjoint de Moscou, en charge des transports. Il se réjouit que sa ville soit la capitale européenne qui compte le plus grand nombre de bus électriques en exploitation.
60,7 tonnes de CO2 en moins par bus
Selon le service de communication de l’organisme en charge des transports à Moscou, « le remplacement d’un bus diesel par un bus électrique conduit à une réduction moyenne des émissions de CO2 dans l’environnement de 60,7 tonnes par an ». En 2022, le parc électrique devrait permettre d’éviter de relâcher 85.700 tonnes de gaz à effet de serre dans l’air. A cette échéance, 70% des trajets en bus seront réalisés avec des modèles électriques. Cette année-là, ces engins adopteront en plus un chauffage électrique.
Ecologie de la ville
« Le transport fonctionnant à l’électricité est plus sûr pour l’écologie de la ville que les voitures utilisant un moteur à combustion interne. L’e-transport n’utilise pas de carburant en cours de fonctionnement et n’émet pas de substances polluantes et d’émissions nocives pendant le fonctionnement. Pour une grande ville avec un trafic dense et une population de plus de 12,6 millions d’habitants, même une transition partielle vers le transport électrique peut entraîner des changements positifs concernant la qualité de l’air commun », plaide Denis Endachev, à la tête de l’information et des systèmes intelligents au FSUE NAMI, l’institut central de recherche scientifique pour les moteurs automobiles et la mobilité.
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