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Un artisan témoigne de sa satisfaction à l’usage d’un Mercedes eVito Rédigé par Philippe Schwoerer le 10 Juin 2025 à 06:00 0 commentaires

Plombier-chauffagiste près de Bordeaux, Edwin Chaté a déjà parcouru 25 000 km en environ un an avec son Mercedes Vito électrique. S’il conserve toutefois son ancien fourgon diesel pour des usages précis, il ne reviendrait pas en arrière.

 

Un format déjà connu + un essai d’une semaine

Quelle est la bonne recette pour embarquer dans la mobilité électrique sans le regretter ? Il faut déjà choisir un modèle convenant à ses propres usages. Fondateur en juin 2021 de sa société Win Air localisée à Le Plan-Médoc, Edwin Chaté utilisait jusqu’à l’arrivée de son utilitaire électrique un Vito diesel de 2007. Il avait donc déjà l’habitude du format du véhicule et du service du constructeur.

Une fois un modèle branché retenu, l’idéal est de pouvoir le tester dans les conditions réelles d’exploitation. L’artisan a bénéficier de cette possibilité : Mercedes-Benz BPM Pro de Bordeaux-Bruges lui a prêté un exemplaire qu’il a expérimenté pendant une semaine.

Le Mercedes eVito d'Edwin Chaté

Il a ainsi pu vérifier que ce modèle équipé d’une batterie d’une capacité énergétique exploitable de 60 kWh convenait bien à ses besoins et attentes en termes d’autonomie, de possibilités de recharge et de conduite.

Au bout de l’essai, le plombier-chauffagiste a recherché sur Internet un Mercedes eVito correspondant à son budget, qu’il a finalement trouvé dans la Marne, à proximité de Reims ; c’est-à-dire à plus de 700 km de chez lui. De quoi vivre l’aventure des longues distances avec un VE doté d’une autonomie moyenne et plus particulièrement adapté aux trajets locaux et départementaux.

 

Moyenne de 100 km par jour

Pour son Vito électrique à pack 60 kWh, Mercedes-Benz communique début juin 2025 sur une autonomie WLTP en cycle mixte de 265 km et jusqu’à 315 km en environnement urbain. Plusieurs recharges en cours de route étaient donc à prévoir.

Ces informations visibles sur le site Internet du constructeur n’ont pas découragé Edwin Chaté qui a pris le TGV pour rejoindre la concession Etoile 51 de Taissy : « Je suis tranquillement redescendu à Bordeaux, m’arrêtant tous les 200 km environ et en faisant une pause-café d’une demi-heure à chaque fois ».

Pour le garage champenois, c’était là une de leurs toutes premières ventes d’utilitaire électrique. Utilisé en exemplaire de démonstration, le fourgon retenu était peu kilométré lorsque l’artisan l’a récupéré. Il est désormais équipé de rayonnages en bois pour embarquer le matériel.

Le Mercedes eVito d'Edwin Chaté

En 2024, le professionnel a été confronté aux regards incrédules de ses confrères qui l’ont « pris pour un fou » parce qu’il s’équipait d’un utilitaire électrique. Il y a dix ans, on pouvait comprendre alors que le réseau national de recharge était balbutiant et que les quelques modèles BEV proposés n’avaient qu’une autonomie trop chiche pour envisager sereinement une journée complète d’exploitation.

 

Jusqu’à 270 km réels après recharge complète

Lorsqu’il fait de l’urbain et du périurbain, le plombier-chauffagiste pourrait très bien certaines semaines ne brancher son fourgon qu’une seule fois. Toutefois les 25 000 km qu’il a parcourus en un an environ montrent une moyenne journalière de l’ordre de 100 km. Edwin Chaté travaille essentiellement pour des particuliers, à 70% dans ou autour de Bordeaux : « Le reste de mes chantiers se situe dans le Médoc et sur le bassin d’Arcachon ».

Au mieux, il a observé une autonomie de 270 km entre deux recharges complètes. En général, le eVito est ravitaillé en énergie la nuit deux ou trois fois par semaine avec la borne de recharge intelligente qu’il a installée chez lui. Sa comptabilité est facilitée par une facturation de l’électricité qui gomme la collection de tickets qu’il devait conserver concernant les pleins de gazole.

Désormais, avec l’utilitaire électrique de Mercedes, le détail se retrouve avec l’application associée à son véhicule. Une petite comparaison a permis à Edwin Chaté de remarquer que son budget en énergie a été « divisé par trois en euros au kilomètre ».

Toutefois il conserve son Vito diesel de 2007 avec lequel il a débuté. Il lui sert « pour certains longs trajets et aussi pour accrocher ma remorque quand je fais un peu de rénovation de salles de bains ».

 

Challenges

Avec le recul, Edwin Chaté assure : « Le eVito 60 kWh est très adapté à mon utilisation de plomberie et d’installation de climatisation. Le fourgon est très confortable, doté d’une autonomie suffisante pour mes trajets ». Il se réjouit de n’avoir jusque-là « rencontré aucun problème ».

Parmi ce qu’il apprécie sur ce fourgon électrique de Mercedes, il y a son « grand confort », mais aussi les phares Led « très sécurisants de nuit » qui éclairent bien dans les virages.

Un artisan témoigne de sa satisfaction à l’usage d’un Mercedes eVito

Passer à l’électromobilité pour un artisan peut encore en 2025 être perçu comme un défi. Ce n’est pas le premier pour ce plombier-chauffagiste par reconversion après une carrière de commercial dans le matériel agricole : « Ca a été un challenge, mais j’aime cela. Je voulais être à mon compte et je ne regrette pas ! ».

Après avoir décroché un diplôme équivalent à un bac professionnel, il a effectué quelques travaux de plomberie pour sa famille et ses amis. La qualité de son travail s’est répandue par le bouche à oreille et les réseaux sociaux : « J’ai ensuite été en contact avec un, puis deux, puis trois architectes et conducteurs de travaux ».

 

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