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Skwheel, skis sur roues électriques pour les loisirs ou le quotidien Rédigé par Philippe Schwoerer le 07 Nov 2023 à 12:16 1 commentaires

Si, comme Antoine Massebeuf, fondateur de Skwheel, vous ressentez une certaine frustration à ne pas pouvoir pratiquer le ski plus souvent, cette innovation est faite pour vous. Elle pourra vous supporter dans vos déplacements pour vous rendre au bureau tout comme vous permettre de vous évader dans un petit coin sympa de nature avec ses skis sur roues électriques.

 

Tout-terrain

« Sk » pour « skis » et « Wheel » pour « roues », et diminutif de « Ski-wheeler » : on ne pouvait pas trouver plus parlant et claquant comme nom pour représenter ces équipements. D’un nouveau genre, on pourrait les placer entre les patins à roulettes et les trottinettes électriques sur la liste des engins de mobilité douce.

Passionné d’ingénierie autant que de glisse, Antoine Massebeuf a mis sept ans pour créer un équipement permettant de retrouver à la ville comme à la campagne, y compris sous la pluie, les sensations ressenties en pratiquant le ski. Et ce, quelque soit le revêtement : bitume, béton, gravier, sable, terre, etc.

« Avec Skwheel, vous dites adieu aux limites du terrain », promet la startup, citant en exemple les plages, sentiers forestiers et rues animées dans les villes. Sans doute pas la neige en revanche.

D’une longueur de 82 cm pour une largeur de 12 cm, chacun de ces skis pèse 6 kg, dont 1,2 kg pour la batterie 48 V – 6 Ah réalisée sur mesure. Extractible pour l’échanger et ne pas perdre de temps pendant la recharge, cette dernière se clipse rapidement dans la plateforme sous le pied. Elle se régénère normalement en 2 h 30. Il est toutefois possible de gagner une heure avec un chargeur plus rapide.

 

30 km d’autonomie

Une fois pleines d’énergies, les batteries permettent au Skwheeler (celui qui pratique le Skwheel) de glisser pendant 60 à 90 minutes, selon son poids. Ce qui correspond à une autonomie d’environ 30 kilomètres en roulant à 25 km/h. Débridés, ces skis sur roues peuvent filer jusque 80 km/h. D’usine, la vitesse est limitée à 25 km/h.

Chaque appareil est équipé de deux roues qui sont motrices avec une puissance individuelle de 600 W. Celle de l’avant est directrice. Elles sont couplées à un jeu de ressorts conçu à la fois pour la stabilité et la performance : Il « reproduit fidèlement la sensation de la technique de carving d’un skieur, apportant une touche réaliste à chaque glisse ».

Pour tourner et slalomer, il suffit de se pencher d’un côté ou de l’autre. Cette action permet d’agir sur les roues directrices. « Il n’est pas nécessaire de lever les pieds pour tourner, il suffit d’appuyer le poids de votre corps comme vous le feriez en skiant et notre système de pivot breveté prend le relais », précise Antoine Massebeuf.

Les pieds du pratiquant sont chacun attachés par deux sangles semi-rigides à la plateforme et à une potence pivotante qui prend la jambe au niveau du tibia. Les fixations de type attache-rapide son compatibles avec des chaussure montantes d’une pointure comprise entre 38 et 48.

 

20 minutes pour maîtriser cette innovation

Skwheel souligne qu’il est possible de maîtriser sa solution de mobilité aussi baptisée « Luna One » en une vingtaine de minutes, grâce à un guide de démarrage rapide et à ses didacticiels. Le site Internet de la jeune entreprise ne précise pas comment l’on freine ou accélère avec son matériel.

C’est en regardant et en lisant les réponses apportées à quelques Internautes que l’on apprend l’existence d’une poignée sans fil pour gérer les accélérations. Le freinage semble également pouvoir être réalisé, peut-être uniquement dans les cas d’urgence, en jouant avec l’inclinaison des potences. Elles se terminent par un patin capable d’agir sur les roues arrière.

Comme avec des skis traditionnels, des sauts doivent pouvoir être réalisés. C’est en tout cas ce que laisse entendre une des photos d’illustration vue sur le site Internet dédié. Il faut avoir un minimum de 14 ans pour pratiquer la glisse avec ce nouveau moyen de locomotion conçu et fabriqué en France. Il a toute sa place dans les déplacements multimodaux comme dans les visites de sites touristiques.

 

Booster Skwheel

Equipés d’un éclairage à l’avant comme à l’arrière, les Skwheel se solidarisent pour les emmener avec soi, grâce à une poignée télescopique. Pour la fabrication, l’entreprise a choisi un aluminium de qualité aéronautique et du PLA. Le premier pour sa solidité et sa résistance à la corrosion, et le bioplastique parce que c’est un matériau renouvelable et biodégradable qui apporte une touche écolo au concept.

Garantie deux ans sur les parties mécaniques et électroniques, la paire de Skwheel peut grâce à cela supporter une personne jusqu’à 110 kg. En réponse à un Internaute, Antoine Massebeuf indique que quelqu’un pesant 130 kg pourrait tout à fait pratiquer, avec comme inconvénient principal d’avoir une moins bonne autonomie.

En janvier 2024, une opération de financement participatif va être lancée pour permettre d’entrer dans la phase de commercialisation. Il sera alors possible de précommander sa paire de Luna One.

 

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Commentaires

  • Lasportes
    sam Mai 4 2024

    Très intéressé par votre invention, la paire de Luna one, je voudrais savoir à combien, sachant bien qu’avec votre lancement opération financement participatif, cela permettra une première production, à combien donc, pourrais t’on obtenir une paire, et aussi peut-être, à quelle date…?…
    Ce labs de temps, entre financement de la production, la production elle -même, et la commercialisation, pourrais me permettre d’économiser pour l’acquisition d’une paire de votre futur produit, le Luna one ….
    Vraiment très beau projet, et surtout innovant et futile pour des joueurs comme moi de 50 ans…😉

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