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Shaary lance son service d’autopartage à Nice Rédigé par Emmanuel Maumon le 11 Juil 2022 à 06:00 0 commentaires

Après Marseille et Strasbourg, Shaary a lancé vendredi un nouveau service d’autopartage au sein de la Métropole Nice Côte d’Azur. Une métropole qui a été la première, en 2011 avec Auto Bleue, à proposer un service de voitures électriques en libre-service. Si aujourd’hui, ce service n’existe plus, la Métropole continue d’encourager le déploiement de l’autopartage avec une politique de labellisation. Renault fut le premier à obtenir ce label autopartage avec des Zoé en libre-service. Opéré par la société Wesk, Shaary se veut complémentaire en proposant des voitures électriques de micro-gabarit en free-floating. Shaary mise également sur la simplicité de son service, sans stations et sans abonnement. Son application permet de géolocaliser le véhicule disponible le plus proche, de l’ouvrir et de le démarrer.

50 XEV Yoyo en free-floating

A Marseille, Shaary a lancé son service avec une flotte de quadricycles de la marque italienne Biro, tandis qu’à Strasbourg il a opté pour des Dacia Spring. Pour Nice, Shaary a choisi de mettre en service une cinquantaine de XEV Yoyo. Des voitures également disponibles dans les villes voisines de Saint-Laurent du Var et de Cagnes-sur-Mer. Cette micro-citadine de 2,50 mètres dispose d’un moteur d’une puissance de 7,5 kW. Un moteur lui permettant d’atteindre une vitesse maximale de 90 km/h et de gravir sans problème les côtes niçoises. Comme toutes les voitures électriques, elle dispose aussi d’une bonne vitesse d’accélération au démarrage. La Yoyo semble ainsi idéale pour circuler dans le centre-ville, aller à la plage et trouver facilement une place de stationnement.

Wesk prône une mobilité sans bornes

L’une des caractéristiques de la Yoyo correspond également à la philosophie de Wesk qui prône une mobilité électrique sans bornes. Wesk tient notamment à affranchir les utilisateurs de la contrainte de la recharge. C’est la société qui s’en charge, et sans passer par les bornes de recharge. Pourtant, la Yoyo accepte la recharge sur une borne publique ou privée via un câble de type 2. Mais elle dispose aussi d’un système unique de remplacement des batteries avec module amovible. Un système composé de 3 blocs de batteries lithium-fer phosphate d’une capacité de 10,3 kWh. Une fois l’un de ces blocs déchargé, les équipes de Shaary by Wesk pourront le remplacer très rapidement. Cela permet ainsi d’éviter au maximum le temps d’immobilisation de la voiture. Un véhicule qui bénéficie tout de même de près de 150 km d’autonomie en cycle urbain.

Une application à télécharger pour circuler en toute simplicité

Pour séduire les utilisateurs, Shaary mise également sur la simplicité du service. Un service ouvert aux plus de 21 ans titulaires d’un permis de conduire depuis plus de deux ans. Après avoir téléchargé l’application Shaary et créé un compte, vous pourrez géolocaliser et réserver le véhicule disponible le plus proche. Votre smartphone vous permettra ensuite d’ouvrir et de démarrer la Yoyo. Vous pourrez ensuite circuler librement et même effectuer des poses sur votre trajet. Un trajet facturé 35 centimes la minute lorsque vous roulez et 15 centimes lorsque vous êtes en pause. Un tarif auquel il faut ajouter 1,50€ pour le déverrouillage du véhicule. Par contre, aucun abonnement ni frais d’inscription. Par ailleurs, le service comprend le stationnement et intègre aussi l’assurance et la recharge. L’application permet également de clôturer la location, après avoir garé le véhicule dans la zone de service.

Un serial entrepreneur aux commandes

Aux commandes de la société Wesk se trouve un serial entrepreneur : Christophe Sapet. Dans les années 1980, ce dernier a cofondé avec Bruno Bonnel Infogrammes. Une société spécialisée dans les jeux vidéo dont elle est devenue l’un des leaders mondiaux. En 2014, il a fait une première incursion dans la mobilité électrique en créant Navya, spécialiste des navettes autonomes. Il se lance désormais un nouveau défi dans l’autopartage avec Wesk. A Nice, lors du lancement de Shaary, il a estimé que ce marché allait prendre tout son sens dans les années à venir. Ceci notamment parce que les citoyens sont de plus en plus sensibles à la maîtrise des émissions de CO2. Ils cherchent également à s’affranchir de l’inflation des prix et du coût de l’énergie. Des raisons qui devraient les inciter à se tourner de plus en plus vers l’autopartage de véhicules électriques.

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