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4 voitures et 1 moto électriques pour rendre visite au comte Dracula Rédigé par Philippe Schwoerer le 10 Sep 2021 à 06:00 0 commentaires

Les 5 équipages du Transylvanie Electric Tour vont parcourir 5 000 kilomètres du 22 septembre au 9 octobre prochains, sur les routes de 8 pays (France, Allemagne, Autriche, Hongrie, Roumanie, Serbie, Croatie, et Italie). Il s’agit pour eux de promouvoir la mobilité électrique en portant l’éclairage sur ses capacités et différents acteurs de l’écosystème.

 

Le parcours

 

En juin 2019, j’avais eu l’honneur d’interviewer Alain Fournier à son retour d’un périple de 8 000 kilomètres en Hyundai Kona qui l’avait emmené jusque Saint-Pétersbourg, en Russie. En traversant 11 pays, il voulait démontrer qu’il est possible de voyager loin avec une voiture électrique. Même à l’étranger, et même en prenant l’autoroute.

C’est grâce à lui qu’est né le Transylvanie Electric Tour qui a été reporté l’année dernière en raison de la pandémie de Covid-19.

Au départ de Besançon le 22 septembre 2021 : 1 moto du constructeur italien Energica Motor Company, et 4 voitures (Kia e-Soul, MG ZS EV, et 2 Hyundai Kona). Les équipages passeront par Strasbourg, Stuttgart, Munich, Vienne, Budapest, Cluj-Napoca, Brasov, Bucarest, Belgrade, Zagreb, Ljubljana, Vérone, Modène, Turin, avec une arrivée à Clermont-Ferrand le 9 octobre. Tout cela, en passant par le château du comte Dracula.

 

3 objectifs visés

 

Les organisateurs visent 3 objectifs avec le Transylvanie Electric Tour. Tout d’abord, comme quasiment tout les événements de type rallye en VE, « démontrer la faisabilité des grands trajets en véhicules électriques grand public avec un réseau de recharge rapide adapté ».

Les 2 autres objectifs sont plus originaux. Ainsi les participants vont contribuer à « mettre en lumière des acteurs de la mobilité électrique en France et en Europe ».

Cinq entreprises, parmi les plus intéressantes sur le vaste territoire, vont recevoir les équipages. Ainsi le constructeur slovène d’avion Pipistrel qui a lancé un modèle branché déjà livrable en France, le concepteur croate de supercars Rimac qui va booster la marque Bugatti, Sono Motors dont on attend l’étonnante citadine solaire Sion, l’entreprise roumaine de rétrofit EVRomania fondé par le Français Marc Areny, et l’opérateur de recharge hongrois Mobiliti.

 

Créer du lien entre les communautés

 

Le troisième et dernier objectif poursuivi par les organisateurs du Transylvanie Electric Tour est la création d’un lien avec différentes communautés d’électromobilistes d’Europe.

« Pouvoir échanger sur notre façon de vivre l’électromobilité dans chaque pays est une chance incroyable », commente Sébastien Gall. Le fondateur du Leaf France Café, devenu e-France Café, participera avec son nouveau Kia e-Soul qu’il a pris en main en traversant la France il y a quelques semaines pour des vacances bretonnes.

Première organisation au cœur du périple, Ffauve (Fédération française des associations d’utilisateurs de véhicules électriques), qui porte le Transylvanie Electric Tour. En Allemagne, les équipages rencontreront Electrify BW et les Women in Charge qui leur feront découvrir Stuttgart. Le club autrichien EMC accueillera les Français à Linz puis Vienne. Les électromobilistes d’Aero viendront à la rencontre de ces derniers en Roumanie. En Serbie, les automobilistes branchés d’Eko Club sont à l’organisation d’une réception avec la ministre de la transition écologique à Belgrade.

 

Partenariats

 

Le Transylvanie Electric Tour existe aussi grâce au soutien de partenaires publics et privés. Deux d’entre eux sont chargés de faciliter l’accueil et le départ des véhicules. Il s’agit d’Enedis Bourgogne-Franche-Comté, et du Syndicat d’énergie du Doubs.

A l’arrivée, c’est le garage Dugat, concessionnaire Kia à Clermont-Ferrand, qui recevra les participants sur son stand au Festival Electric du circuit de Charade, le 9 octobre 2021.

A noter également : l’entreprise Habitat Entretien Dépannage de Besançon, la holding engagée Passalact, l’opérateur de mobilité Freshmile, le groupe de presse GRK Media, le constructeur de motos électriques Energica, et Green Mobility Solution, formateur en électromobilité.

 

 

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