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Le niveau de CO2 dans l’air dépasse les 410 ppm Rédigé par Philippe Schwoerer le 02 Mai 2017 à 00:00 0 commentaires

L’Avem rend traditionnellement et régulièrement compte de l’évolution de la situation environnementale à travers la planète qui justifie la recherche de moyens plus vertueux pour se déplacer. En octobre dernier, nous avions relayé dans un article les inquiétudes de l’Organisation météorologique mondiale consignées dans leur bulletin annuel numéro 12. Son message principal : un niveau de concentration en CO2 dans l’air supérieur installé à 400 parties par million. En outre, les scientifiques de l’organisme cherchait à attirer l’attention sur l’accélération du mécanisme de hausse, selon un scénario réel plus pessimiste que les prévisions validées quelques années plus tôt. L’OMM s’attendait au franchissement d’un nouveau palier à 410 PPM. Il semblerait que ce soit le cas depuis le 18 avril 2017, selon l’Institut d’océanographie Scripps de San Diego, en Californie.

Concentration / émissions instantanées

Les mesures prises à l’Observatoire de Mauna Loa (Hawaï) depuis 1958 par l’Institut d’océanographie Scripps, marquent un nouveau record dont la planète se serait bien passé ! Depuis plusieurs mois, les scientifiques s’attendaient à ce que le cap des 410 PPM de dioxyde de carbone soit franchi en avril ou mai 2017. Cette période de l’année est classiquement propice à une hausse de cet indice témoin. Ce dernier ne s’intéresse pas aux nouvelles émissions, mais bien à la concentration installée plus ou moins sur le terme. L’habituelle variation cyclique devrait néanmoins permettre de redescendre au-dessous du chiffre symbolique des 410 PPM. Mais pour combien de temps ? A priori jusqu’à la même période de 2018 si l’on en croit les prévisions à moyen terme habituellement fiables du Met Office, le service national britannique de météorologie qui travaille en collaboration avec l’Institut d’océanographie Scripps.

Eviter les 450 PPM

Pour beaucoup, l’indice de concentration en PPM dans l’atmosphère n’est qu’un chiffre de plus sans signification précise. Pourtant, il est lié à l’élévation de la température sur notre planète. Autour des 450 PPM en CO2, nous atteindrions les 2° C que les scientifiques estiment dangereux pour notre avenir et celui des générations futures. Pour enrayer l’emballement climatique qui se nourrit à notre époque de phénomènes dont on ne connaît pas les conséquences à court, moyen et longs termes, il faudra réduire de façon conséquente sur plusieurs dizaines d’années les activités humaines s’appuyant sur la combustion. Or, les pics successifs et toujours plus importants de concentration en PPM semblent être le résultat de nouvelles exploitations en quantités considérables de combustibles fossiles. Si nombre de pays s’accordent pour chercher à inverser la tendance, depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir outre-Atlantique, les robinets du charbon et du pétrole s’ouvrent de plus en plus fort, jusqu’à jeter une ombre menaçante dans les parcs nationaux américains !

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