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Nouvelles normes antipollution décidées par l’Europe Rédigé par Tiphaine Leurent le 30 Oct 2015 à 00:00 0 commentaires

Suite au scandale Volkswagen qui a révélé des failles dans le système du test des normes antipollution, l’Union Européenne a décidé de revoir les modalités de celui-ci et de les mettre en place dès 2017.

Des seuils d’émission relevés !

Dès septembre 2017, le nouveau test sera effectué en conditions réelles de circulation. Cela aura une influence directe sur les émissions de polluants des voitures qui effectueront le test, et la Commission Européenne en est bien consciente. C’est pour cela qu’elle a décidé d’augmenter les facteurs de conformité. La Commission Européenne acceptera ainsi en 2017, que les nouveaux modèles passant le test soient reçus jusqu’à un facteur de conformité de 2,1. C’est à dire que la voiture recevra son homologation si elle a des émissions d’oxydes d’azote (NOx) qui seront jusqu’à 110 % supérieures à la norme actuelle, permettant ainsi aux constructeurs automobiles de pouvoir s’y préparer.
Et dès 2019, et jusqu’en 2021, le facteur de conformité sera abaissé à 1,5, c’est à dire qu’une voiture ne devra pas polluer plus de 50 % de plus que la norme Euro 6 actuelle.

Avis de Ségolène Royal

La ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie s’est exprimée sur le sujet ce matin sur RTL. Elle a confirmé « demander une réunion de clarification entre la Commission Européenne et les ministres chargés de ce sujet… » tout en indiquant que « ce qu’il faut souligner … c’est qu’une partie de cette décision est un progrès » et a précisé : « La Commission Européenne a décidé que désormais les test de contrôle sur les voitures devaient être faits en conditions normales de conduite et non pas en conditions artificielles. Et ça, ça va dans la bonne direction ». Elle a également indiqué que « Cette décision, nous allons la revoir au niveau ministériel » sans donner de date.

Un avantage pour le développement du VE

« Ce qui est clair en tout cas dans la succession de ces révélations, c’est qu’il faut maintenant passer à l’après pétrole » a indiqué Madame Royal. Elle espère que « tous ces scandales à répétition pourront accélérer le passage à la voiture électrique » Et relance la demande, comme nous l’avions évoqué dans un article que « Si les constructeurs français pouvaient joindre leurs forces pour mettre sur le marché une voiture électrique qui ne coûte pas cher, dont le prix s’échelonnerait entre 5 000 et 8 000 € par exemple, plus les primes, les bonus qui sont donnés actuellement, on changerait de civilisation ».

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