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Vulog boucle une nouvelle levée de fonds Rédigé par EMMANUEL MAUMON le 30 Août 2017 à 00:00 0 commentaires

Leader mondial des technologies d’autopartage, Vulog vient de boucler une nouvelle levée de fonds d’un montant de 17,5 millions d’euros. Outre ses deux partenaires, BPI France et le fond londonien ETF Partners, qui avaient déjà investi 8,4 millions d’euros en 2015, la société a également attiré 3 nouveaux investisseurs. Un fond d’investissement anglais : Frog Capital, un fond tchèque (propriété de l’équivalent d’EDF en République Tchèque) qui investit dans le domaine de la « Smart Energy » : Inven Capital, ainsi qu’un investisseur japonais. Les nouvelles ressources générées par cette levée de fonds vont permettre à Vulog d’accélérer sa croissance en recrutant notamment 25 ingénieurs en France. De quoi faire en sorte de conserver son leadership dans le domaine des technologies d’autopartage. Un marché qui devrait exploser dans les prochaines années.

Une volonté de développement en Asie

La société, qui réalise déjà l’essentiel de ses activités à l’étranger, compte également sur ces moyens supplémentaires pour poursuivre son développement à l’international. La présence d’un japonais parmi les nouveaux investisseurs est par ailleurs significatif de la volonté de Vulog de se développer en Asie et elle constitue un marqueur important pour pouvoir le faire, selon son CEO Grégory Ducongé. Ce dernier nous a révélé que la Chine devrait être le premier pays auquel s’attaquera Vulog. La stratégie continue à être peaufinée et le choix des villes concernées n’est pas encore arrêté, de même qu’une éventuelle association avec un partenaire chinois. Vulog compte être très pragmatique sur le sujet et optera pour la solution qui aura le plus de sens pour la société.

Un renforcement de la présence aux USA

Outre ce développement en Asie, Vulog souhaite également renforcer sa présence en Amérique du Nord qu’elle juge encore insuffisante. Pourtant, dès 2013, Vulog s’est implantée au Canada avec deux marchés historiques à Montréal puis à Vancouver. Reste à conquérir les USA avec comme tête de pont un bureau à San Francisco qui ouvrira dans quelques jours. Un moyen d’être présent et d’accompagner les acteurs les plus pertinents sur ce marché qui commence à devenir de plus en plus actif. Hormis sur la Côte Ouest, Vulog a également quelques visées sur d’autres grandes villes américaines comme Chicago, Charlotte et New York dans lesquelles les services d’autopartage en free floating semblent avoir de beaux jours devant eux.

Des débuts encourageants à Madrid

Si elle lorgne vers l’Amérique, Vulog n’oublie pas l’Europe où ses solutions technologiques embarquent notamment depuis quelques mois à bord de 500 Citroën C-Zero qui circulent dans les rues de Madrid. Baptisé Emov, ce service d’autopartage en free-floating opéré par une co-entreprise regroupant la société espagnole Eysa, spécialisée dans les parkings, et la marque de services de mobilité du groupe PSA, connait un franc succès puisqu’il compte déjà plus de 120 000 utilisateurs inscrits en à peine 8 mois d’exploitation. Pour Grégory Ducongé : « Cela démontre que lorsqu’on apporte une solution qui répond aux attentes du marché, c’est le genre de services qui connaissent un très fort succès et Madrid en est la plus belle preuve ». Ce succès pourrait d’ailleurs bientôt faire école dans d’autres grandes villes espagnoles.

Encore trop de blocages en France

Implantée à Nice où elle est l’un des partenaires historiques du service Auto Bleue, Vulog aimerait bien aussi se développer largement en France, mais l’expansion de l’autopartage dans notre pays est aujourd’hui freinée. Des blocages provenant notamment des villes qui, pour la plupart, n’ont pas encore compris que l’arrivée de l’autopartage ne venait pas rajouter des voitures en milieu urbain mais, au contraire, qu’elle diminuait la place de la voiture dans la ville et luttait contre la pollution grâce à l’utilisation de voitures propres et à l’augmentation corollaire de l’usage des transports en commun. Pour Grégory Ducongé, ce manque de vision des collectivités est d’autant plus regrettable que la France dispose de tous les atouts pour devenir l’un des marchés les plus dynamiques du « carsharing » en Europe. De nombreux opérateurs privés sont en effet prêts à investir si les villes jouent le jeu en ouvrant leurs marchés et en réservant des places de stationnement à ces opérateurs.

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