Ce n’est pas toujours l’efficience, l’autonomie ou la courbe de recharge qui vont déterminer le succès que pourra rencontrer une nouvelle voiture. Concernant la Renault 5 électrique, le capital sympathie a très certainement joué pour beaucoup. Au point de devoir bien faire tourner les lignes d’assemblage et d’en arriver à 100 000 exemplaires au bout de 15 mois.
A la manufacture Ampere ElectriCity de Douai, dans le Nord, il sort en moyenne 900 véhicules, dont les deux tiers – soit 600 unités – sont des Renault 5 E-Tech. Toutes n’ont bien sûr pas encore trouvé un utilisateur. Avec de premières livraisons en décembre de l’année dernière, le cumul de ses immatriculations cette année en France excède de peu les 31 500 exemplaires, dont 5 286 en novembre dernier (4 655 pour des particuliers).
A l’échelle de l’Europe, elle occupe depuis plusieurs mois la première place des VE de segment B. Se vendant plutôt bien au Royaume-Uni, en Espagne et aux Pays-Bas, la 5 E-Tech est maintenant distribué aussi en Turquie, en Israël et au Maroc.
En comptant le haut de gamme Roland-Garros, 5 niveaux de finition sont désormais au catalogue. Dont la Techno qui égaye le 100 000e exemplaire. Il est équipé de la batterie 52 kWh. Dans son communiqué de presse daté du 2 décembre 2025, Renault précise que cette configuration est la plus répandue.
Cinq autres modèles électriques sont produits dans cette usine, dont la Nissan Micra qui n’est autre qu’une 5 E-Tech à peine retouchée et rebadgée, ainsi que l’Alpine A290. Avec un look assez proche, celle-ci embarque toutefois des solutions technologiques parfois très différentes et adaptées à sa vocation sportive.
Sont aussi assemblées sur place les Renault Megane et Scenic, ainsi que la déclinaison de cette dernière en Mitsubishi Eclipse Cross. Et la 4 E-Tech ? Elle est produite à Maubeuge. « Renault 5 E-Tech electric est un porte-drapeau de notre capacité à transformer un modèle iconique en levier de compétitivité et de souveraineté industrielle française », souligne Anne-Catherine Brieux.
La directrice des opérations industrielles Ampere et Alpine estime que « cette performance repose sur la force d’un écosystème local unique et efficient sur l’ensemble de la filière, mobilisant Douai, Cléon pour les moteurs électriques, Ruitz, ainsi que nos partenaires et fournisseurs implantés au cœur de la région Hauts-de-France ».
Même si elle est encore récente, la citadine électrique distinguée comme « Voiture de l’année 2025 » par Car of The Year va déjà connaître des améliorations. Ainsi, dès janvier 2026, le One-Pedal devrait apparaître à partir de la finition Techno. A condition d’être déjà dotés des palettes au volant, les exemplaires déjà livrés devraient recevoir une mise à jour pour ajouter cette fonction.
En plus de nouveaux stickers de personnalisation en option, il est question de détecter par caméra la fatigue et la distraction du conducteur. Egalement annoncée une nouvelle offre pour disposer de 2 Go de données par mois permetant par exemple de profiter en streaming de 40 heures de musique ou jusqu’à 3 heures de vidéo.
« Plus qu’un succès industriel, c’est une aventure humaine et collective qui démontre que nous savons conjuguer rapidité, innovation et création de valeur durable pour nos clients et nos régions », se réjouit Anne-Catherine Brieux.
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