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Arval analyse les mutations du marché des flottes automobiles d’entreprise Rédigé par Emmanuel Maumon le 02 Nov 2023 à 08:15 0 commentaires

L’Arval Mobility Observatory s’adresse à tous les acteurs partie prenante des sujets concernant le véhicule d’entreprise. Il a pour mission de les informer et de réfléchir avec eux sur les évolutions de la mobilité. Cet observatoire vient d’ailleurs de publier un nouveau cahier très instructif portant sur les mutations du marché entreprise. Un marché en proie à de profonds bouleversements qui rebattent totalement les cartes pour les flottes d’entreprises. Sous forme de 10 questions aux experts du sujet, ce cahier nous plonge dans une vision à 360° des enjeux du marché du véhicule d’entreprise et des mobilités. Bon nombre de ces questions concernent l’inéluctable transition des flottes automobiles vers une mobilité électrique. Une transition à laquelle les entreprises se préparent activement.

L’état actuel du marché des véhicules d’entreprise

Après trois années en berne, suite notamment à la pandémie du Covid, le marché du véhicule d’entreprise reprend des couleurs. Le nombre d’immatriculations a ainsi progressé de 16,32% de janvier à août 2023 par rapport à la même période de 2022. Une progression néanmoins en trompe l’œil car elle s’explique en grande partie par le rattrapage des retards de livraison. On constate par ailleurs que les modèles électrifiés gagnent progressivement du terrain dans les flottes automobiles d’entreprise. A la fin du second trimestre 2023, leur part de marché s’élève à près de 20%. La part du 100% électrique s’établit elle à 10,85%, un peu en dessous du marché national (14%). A noter que deux modèles électriques (Tesla Model Y et Peugeot e-208) se classent dans le Top 10 des ventes en entreprise.

Des perspectives optimistes pour l’évolution du marché

Si le marché des flottes d’entreprise n’a pas récupéré la vigueur de ses belles années, il a gagné en importance. Aujourd’hui, les entreprises représentent en effet 40% de part de marché des véhicules neufs contre 20% dans les années 1990. Une croissance qui devrait se poursuivre dans les cinq à dix ans à venir, les motifs d’optimisme ne manquant pas. Ainsi, le marché des utilitaires et des poids lourds devrait rester à un bon niveau. En effet, avec la dynamique du e-commerce, le besoin de livraisons continuera à croître. Quant à celui des véhicules particuliers, il risque certes de baisser en volume, mais d’augmenter en valeur. D’autre part, le déploiement des ZFE-m dans les agglomérations incitera bon nombre d’entreprises à renouveler leur flotte.

L’inéluctable transition vers l’électrique

Les ZFE-m et l’interdiction en 2035 de la vente des véhicules thermiques  conduiront aussi les entreprises à verdir leur flotte. A n’en pas douter, la plupart des entreprises se tourneront vers des véhicules 100% électriques. La motorisation électrique constituant aujourd’hui la seule technologie disponible pour décarboner les véhicules et limiter les émissions de polluants atmosphériques. Les entreprises doivent désormais adapter leurs flottes aux enjeux environnementaux. Elles n’ont pas d’autre choix que de se saisir de l’urgence climatique et de la transition énergétique. Il leur incombe d’intégrer ces enjeux dans leur politique RSE et dans la mobilité de leurs collaborateurs. D’ailleurs, la Loi d’orientation des mobilités (LOM) leur impose d’acquérir une proportion croissante de véhicules à faibles émissions. Un taux qui pourra atteindre 70% dans le renouvellement annuel de leur parc à partir de 2030.

Les logisticiens prêts pour l’électrique

Arval entreprise

Le verdissement des flottes concernera en particulier les véhicules servant aux livraisons en centre-ville. Organisateurs de ces livraisons, les logisticiens ont trois fers au feu : la prise en compte les enjeux environnementaux ; la logistique en elle-même (localisation des clients,  nombre d’arrêts, distances parcourues) et enfin la hausse des coûts de livraisons. Face à ces enjeux, les véhicules utilitaires à batterie semblent devenir une évidence. S’ils demeurent plus onéreux à l’achat, ils ne coûtent pas forcément plus cher à l’usage que leurs homologues thermiques. Leur TCO est même plus faible pour certaines utilisations comme des trajets courts d’intervention quotidienne. La plupart des logisticiens ont donc déjà engagé l’électrification des flottes automobiles. Ainsi, 55% d’entre eux possèdent déjà au moins un véhicule électrifié. Et sur les 44% qui prévoient d’acquérir un utilitaire léger, 58% privilégieraient un modèle électrique.

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Arval Mobility Observatory

22, rue des Deux Gares

92564 Rueil-Malmaison Cedex


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