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468 km parcourus dans la journée avec une Citroën ë-C4 Rédigé par Philippe Schwoerer le 01 Oct 2021 à 13:33 0 commentaires

Pour l’activité de son entreprise La Voiture Electrique, Sabine Prévost est amenée à parcourir de longues distances comme conductrice de VE les plus divers. Afin de rejoindre depuis Saint-Brieuc (22) le salon d’Angers (49) dédié à l’électromobilité, elle a utilisé un modèle commercialisé par les Chevrons depuis juin 2020 : la Citroën ë-C4.

 

Caractéristiques techniques principales

 

Disponible à partir de 34 800 euros hors bonus dans la finition d’entrée de gamme Live Pack Business pensée pour les professionnels, et 35 600 (Feel) pour les automobilistes particuliers, la Citroën ë-C4 adopte une posture surélevée qui la place entre SUV et berline compacte.

Sa batterie lithium-ion d’une capacité énergétique utile de 46 kWh la dote d’une autonomie de 350 kilomètres selon le cycle mixte WLTP. Le pack alimente un moteur électrique qui entraîne les roues avant. Il développe une puissance de 100 kW pour un couple maximal de 260 Nm.

Ces performances très largement suffisantes pour un usage quotidien permettent de boucler l’exercice du 0 à 100 km/h en 9,7 secondes. En rabattant le dossier de la banquette arrière, le volume du coffre passe de 380 à 1 250 litres.

 

Plateforme e-CMP

 

Pourquoi prendre une Citroën ë-C4 pour rejoindre le salon du véhicule électrique qui s’est tenu à Angers, et plus précisément à Ecouflant, le week-end dernier (25-26 septembre 2021) ? « J’avais pour objectif de réaliser le trajet avec un des véhicules électriques du groupe Stellantis qui repose sur la même base et exploite une chaîne de traction commune », nous répond Sabine Prévost.

Comme les Peugeot e-2008 et e-208, les Opel Corsa-e et Mokka-e, et le DS3 Crossback e-Tense, la Citroën ë-C4 exploite la plateforme e-CMP que le groupe Stellantis réserve à ses modèles branchés.

Sur cette base, l’engin présente une empreinte au sol qui s’inscrit dans un rectangle de 4,36 x 1,80 mètres, pour une hauteur de 1,525 m. Sur la balance, il affiche un poids à vide de 1 541 kilos.

 

Trajet réalisé en mode Normal

 

« Samedi 25 septembre dernier, le temps était plutôt calme : peu de vent et une température favorable. J’ai réalisé le trajet en sélectionnant le mode de conduite Normal », révèle Sabine Prévost.

Comme avec quasiment toutes les voitures électriques disponibles sur le marché du neuf en France, la Citroën ë-C4 offre à ses utilisateurs plusieurs modes de conduite qui peuvent influer sur le couple, la vitesse maximale et/ou la puissance du ralentissement régénératif en levant le pied de l’accélérateur.

Cohabitent à côté de Normal : Eco et Sport. Le sélecteur de marche comprend par ailleurs une position « B » qui renforce l’effet frein moteur en envoyant davantage d’énergie dans la batterie lors des phases de freinage et de décélération.

 

Pas de recharge intermédiaire à l’aller

 

« Google Map annonçait 2h32 pour rejoindre Angers depuis mon point de départ. En démarrant à 12h10, je suis arrivée à 15h00. J’ai donc mis un peu plus de temps, soit 2h50 », chiffre Sabine Prévost.

« Sans dépasser les limites de vitesse rencontrées sur le trajet, j’ai roulé à 100 km/h entre Saint-Brieuc et Rennes, 90 km/h jusqu’à Segré, et 80 km/h pour rejoindre le Sieml [NDLR : Le syndicat d’énergie du Maine-et-Loire était l’organisateur du salon du VE] à Ecouflant », précise-t-elle.

« J’ai ainsi parcouru 226 km à la vitesse moyenne de 78 km/h, pour une consommation de 15,1 kWh au 100 km. », a-t-elle calculé. « A l’arrivée, j’étais dans la zone rouge de la batterie avec une autonomie estimée restante de 16 km. Il a fallu 87 minutes sur la borne 50 kW du Sieml pour effectuer une recharge complète avec 40,31 kWh d’électricité », a-t-elle calculée.

En courant continu, la Citroën ë-C4 accepte une puissance de recharge jusque 100 kW. Pour l’alternatif, elle reçoit un chargeur 7,4 kW, qui peut être remplacé en option par un appareil 11 kW.

 

Petite recharge intermédiaire au retour

 

Le retour a nécessité une petite recharge intermédiaire. Et ce, pour 2 raisons. Tout d’abord une distance à parcourir un peu plus longue de 18 kilomètres. « En partant d’Ecouflant à 18h06, je suis arrivée à Trégomeur à 20h58, soit 2h58, dont 20 minutes pour le surplus kilométrique », annonce Sabine Prévost.

Elle a ensuite tenu à « respecter strictement les limites de vitesse, soit 110 km/h sur la majeure partie du trajet ». Au final, les 242 kilomètres ont été avalés à la vitesse moyenne de 90 km/h, « avec une consommation de 16,9 kWh au 100 km ».

L’arrêt à la station Ionity de Saint-Jouan-de-L’Isle n’a pas été très long. Pas plus de 4 minutes et 35 secondes de branchement. Juste de quoi recevoir 5,78 kWh d’électricité pour retrouver 32 kilomètres d’autonomie.

 

Une batterie très sollicitée

 

« La recharge a commencé à la puissance de 91 kW pour finir à 77 kW », ajoute la collègue de Gabin Lucas chez La Voiture Electrique.

« Je n’ai pas trouvé l’indicateur de température de la batterie. Elle a dû chauffer en enchaînant recharge rapide complète, vitesse soutenue et nouvelle recharge rapide. Ce qui expliquerait la chute rapide de la puissance de recharge », réfléchit-elle.

Au total, 468 km ont été parcourus sur la journée, « à une vitesse moyenne de 84 km/h, pour une consommation de 16 kWh au 100 km ».

 

Avis sur la Citroën ë-C4

 

Cette journée passée à son volant a permis à Sabine Prévost de se faire une opinion précise sur la Citroën ë-C4. « J’ai particulièrement apprécié le confort du véhicule, la visibilité sur l’extérieur, la facilité d’utilisation du régulateur de vitesse adaptatif, et les ‘bip’ d’alarme agréables à entendre ».

Elle se montre moins convaincu par certaines performances comme « la consommation, la relance du véhicule, la faiblesse de la régénération qui impose un usage excessif de la pédale des frein pour ralentir la voiture ».

Concernant l’instrumentation, elle a relevé « une manipulation peu pratique pour passer en mode ‘B’ en roulant, l’absence de pourcentage d’énergie disponible dans la batterie, et de bouton ‘cancel’ pour le régulateur de vitesse ».

 

L’Avem et moi-même remercions Sabine Prévost pour son témoignage sur l’utilisation de la Citroën ë-C4.

 

 

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