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Formule E : une saison excitante en préparation Rédigé par Emmanuel Maumon le 24 Août 2015 à 00:00 0 commentaires

La dernière des 3 sessions d’essais d’avant-saison de Formule E se déroule aujourd’hui et demain sur le circuit britannique de Donington où les 10 équipes participant au prochain championnat sont réunies pour tester leurs voitures qui comportent de nombreuses innovations. Après une première édition particulièrement réussie, aussi bien en raison du succès public qu’elle a rencontré que de l’incertitude qui a régné sur son dénouement, jusqu’aux derniers virages de l’ultime ePrix disputé à Londres où Nelson Piquet Jr a finalement été sacré champion du monde avec un seul point d’avance sur Sébastien Buemi, la prochaine saison qui débutera le 17 octobre à Pékin s’annonce tout aussi excitante. Elle sera notamment marquée par l’arrivée d’un ancien champion du monde de Formule 1 ; la création d’un ePrix dans les rues de Paris, ainsi que par l’adoption d’un nouveau règlement permettant à chaque équipe d’avoir sa propre chaîne de traction, ce qui risque bien de redistribuer les cartes.

Jacques Villeneuve au volant d’une Formula E

Si le plateau était déjà très relevé la saison dernière avec un grand nombre de pilotes s’étant déjà illustré en Formule 1, le championnat de Formule E va encore plus attirer l’attention avec l’arrivée de Jacques Villeneuve au volant d’une Venturi. Au sein du team du constructeur monégasque, le champion du monde de F1 1997 sera associé à Stéphane Sarrazin qui a été à deux doigts de remporter la dernière course de la saison à Londres, passant en tête la ligne d’arrivée avant d’écoper d’une pénalité pour avoir consommé trop d’énergie. Particularité de la Formule E, la complexité liée à l’énergie n’effraie pas Jacques Villeneuve qui, dès ses premiers tours de piste avec la Venturi, a éprouvé de bonnes sensations et a bien l’ambition d’être devant et de jouer les premiers rôles dans ce championnat qui s’annonce très ouvert.

DS s’associe à Virgin Racing

L’autre événement marquant de l’intersaison a été l’annonce de l’engagement d’un nouveau grand constructeur, en l’occurrence le groupe PSA, qui a choisi de participer à ce championnat sous la marque DS qui est devenue une entité à part entière avec son propre département compétition dont le programme principal sera son implication en Formule E. Les ingénieurs de DS Performance auront notamment pour mission de développer le groupe motopropulseur de la monoplace, tout en travaillant également sur son système de refroidissement, la suspension arrière et la transmission, tandis que l’exploitation en course sera assurée conjointement avec Virgin Racing, une écurie déjà présente lors du dernier championnat. Pour DS, la Formule E doit devenir la vitrine du savoir-faire technologique et de l’esprit d’avant-garde de la marque qui compte bien mettre en œuvre des solutions novatrices. Pour mener cette nouvelle voiture à la victoire, DS Virgin Racing a fait appel au talentueux pilote français Jean-Éric Vergne qui sera épaulé par Sam Bird qui courait déjà pour Virgin la saison dernière.

Une bataille technique plus intense

Si, pour minimiser les coûts et favoriser l’accès des écuries à cette compétition, toutes les équipes disposaient la saison dernière d’une même voiture : une Spark-Renault, cette année elles pourront disposer de leur propre motorisation et de leur propre chaîne de traction. Ce choix, réalisé pour l’instant par 8 équipes sur 10, risque bien de redistribuer les cartes et de donner lieu à une bataille technique plus intense. Ceci a sans doute encore augmenté l’intérêt des grands constructeurs pour la Formule E et les premiers essais de Donington ont montré que Renault e.dams, Audi ABT et DS Virgin semblaient déjà être très à l’aise avec la nouvelle règlementation tandis que l’écurie du champion du monde sortant, Nelson Piquet Jr, était plus à la peine. Une situation qui peut encore bien évoluer d’ici le premier ePrix de Pékin où l’on pourra réellement juger du potentiel de chaque écurie en situation de course.

Un ePrix à Paris

Si le calendrier de la saison débutera comme l’an dernier à Pékin, sur un circuit aux alentours du stade olympique où se déroulent actuellement les championnats du monde d’athlétisme, la grande nouveauté réside dans une course qui sera organisée le 23 avril dans les rues de Paris aux abords des Invalides. Une étape symbolisant bien la volonté des organisateurs du championnat d’opter pour des circuits en ville afin de se rapprocher au plus près du public. Avec Paris et Pékin, 10 étapes sont aujourd’hui inscrites au calendrier de la saison qui comportera des étapes en Malaisie, en Argentine, aux Etats-Unis, mais aussi à Berlin et à Moscou avant de s’achever à Londres où deux courses sont prévues lors du dernier week-end. Petite déception, la disparition de l’étape organisée à Monaco, même si les bolides électriques pourraient faire en 2017 leur réapparition en Principauté pour une course biannuelle.

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