Selon l’UFC-Que Choisir, la fiscalité établie en faveur du diesel par le gouvernement engendre un décalage entre la perception des consommateurs et la réalité économique. L’association de consommateurs appelle ainsi le gouvernement à supprimer progressivement le différentiel de taxation entre le diesel et l’essence afin de ne plus donner un « avantage artificiel au véhicule diesel ».
En effet, un récent sondage réalisé par l’institut CSA pour le compte de l’association démontre que, dans 71 % des cas, les Français ne roulent pas assez pour compenser le surcoût à l’achat d’un véhicule diesel.
« Plus cher à l’achat mais aussi à entretenir et à assurer, le diesel, pour être rentabilisé, implique un usage intensif du véhicule, soit en général au moins 20.000 km par an. Le diesel n’est donc pas un choix rationnel, par rapport à l’essence, pour une majorité de ménages » précise le communiqué de l’UFC.
Meilleure information sur les coûts d’entretien et d’assurance
Au-delà de l’aspect fiscal, l’UFC-Que Choisir appelle également à une meilleure information des automobilistes quant « aux coûts d’entretien et d’assurance des véhicules diesel qui jouent un rôle déterminant dans la rentabilité des véhicules, en particulier pour les petites citadines et les berlines moyennes ».
Ainsi, l’association propose la mise en œuvre d’une « information normalisée » sur le coût kilométrique moyen pour chaque véhicule soit diffusée (publicité, achat) afin de permettre aux consommateurs d’appréhender plus facilement le coût global de la voiture lors de l’achat.
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