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Etude – Les français et la voiture électrique sur les réseaux sociaux Rédigé par le 23 Sep 2012 à 00:00 0 commentaires

À l’occasion du Mondial de l’Automobile 2012, DYNVIBE, spécialiste de la veille stratégique sur Internet, a écouté les avis exprimés par les internautes sur les médias sociaux pour mieux comprendre la perception réelle des consommateurs français, et identifier les principaux freins et motivations à l’acte d’achat d’une voiture électrique.

Dans le cadre de cette étude, DYNVIBE a ainsi identifié et remonté 16.280 conversations françaises entre le 1er mai et le 31 juillet 2012. Des conversations issues bien évidemment des réseaux sociaux (Twitter, Facebook…) mais également de blogs et de sites spécialisés (l’AVEM a été sourcé). Sur ce volume, 1.115 conversations ont été exploitées pour l’analyse dont nous vous révélons les principales conclusions ci-dessous.

Trois familles d’internautes identifiés

Dans son analyse, DYNVIBE est parvenu à identifier trois grandes familles d’internautes :

Les observateurs qui connaissent bien le marché mais s’avèrent plutôt sceptiques pour la plupart : avenir du marché incertain, autonomie insuffisante, bornes peu accessibles, durée de vie des batteries…

Les testeurs qui ont déjà eu l’occasion de monter à bord d’un véhicule et partagent leurs expériences sur la toile avec des retours très positifs. « En règle générale, les tests de véhicules électriques semblent lever bon nombre de préjugés et d’aprioris » indique DYNVIBE.

Les possesseurs, ou « early adopters » qui, peu nombreux, ont choisi de franchir le cap de l’achat. Très actifs sur les réseaux sociaux, ils n’hésitent pas à promouvoir leur engagement.

33 % d’utilisateurs prêts à franchir le pas

Même si la majorité des consommateurs s’accordent à dire que la voiture électrique constitue une bonne alternative, seuls 33 % d’entre eux sont prêts à franchir le pas 1. Peu cité par les consommateurs, l’attrait écologique cède sa place à l’aspect financier. Dans un contexte économique difficile, le consommateur cherche essentiellement à diminuer son budget carburant.

Au chapitre des principaux freins, l’étude DYNVIBE a mis en exergue les facteurs suivants :

L’autonomie considérée comme rédhibitoire
Le coût d’acquisition jugé bien trop élevé
Le coût de revient qui préoccupe le consommateur en particulier en raison des incertitudes liées à la durée de vie des batteries
L’accès aux bornes de charge

Des « Early Adopters » satisfaits

Postés sur Internet, les premiers retours d’expérience des testeurs et clients laissent entrevoir un bilan plutôt positif. « Tous modèles confondus, 84 % des retours des testeurs et des possesseurs sont positifs » souligne l’étude.

Le silence de fonctionnement, la facilité de prise en main, le sentiment de sécurité et la puissance des véhicules sont des points régulièrement cités face à des véhicules encore trop souvent assimilés à des « gadgets ».

De même, les freins exprimés initialement, notamment concernant l’autonomie, ne s’avèrent plus être de fortes contraintes avec un usage régulier.

1Sondage Caradisiac – Mai 2012

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