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Vulog : nouvelle levée de fonds pour développer l’autopartage à l’échelle mondiale Rédigé par Emmanuel Maumon le 28 Sep 2015 à 00:00 0 commentaires

Leader européen des technologies d’autopartage, Vulog vient de réussir une belle levée de fonds qui va lui permettre d’accroître son avance technologique dans la mise en œuvre de solutions clés en mains pour des services d’autopartage innovants qui ne nécessitent ni station, ni réservation. De nouveaux moyens financiers qui lui permettront également de poursuivre son développement à l’échelle mondiale, en particulier en Amérique du Nord et en Asie. De quoi se tailler la part du lion sur un marché dont les perspectives de croissance sont énormes.

Une levée de fonds de 8,4 millions

Fondée en 2006 par deux ingénieurs de l’INIRIA, Georges Gallais et David Emsellem, Vulog vient donc de boucler une levée de fonds de 8,4 millions d’euros auprès du Fonds Ecotechnologies, géré pour l’Etat par Bpifrance dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir, et de Environmental Technololgies Fund, un fond basé à Londres et qui investit à travers l’Europe dans des sociétés innovantes en forte croissance dont les produits et services ont un impact positif sur l’environnement. L’investissement important de ces deux Fonds Communs de Placement est une grande marque de confiance dans le potentiel de croissance de la société niçoise. Pour Gilles Schang, Directeur d’investissement Senior au sein de Bpifrance, « Vulog est un pionnier des technologies d’autopartage et jouit d’une solide longueur d’avance pour se positionner comme une brique incontournable du développement rapide de ce marché. Nous nous positionnons aux côtés des fondateurs et du management pour faire de Vulog le leader mondial des solutions d’autopartage et déployer à l’international une expertise issue d’une filière française ».

Les USA et l’Asie après le Canada

Vulog compte d’ailleurs bien utiliser cette levée de fonds pour accélérer son implantation à l’étranger. Après avoir déjà ouvert un bureau au Canada où elle a déployé des solutions d’autopartage au Québec et à Vancouver où elle a inauguré récemment un service de free-floating de 250 véhicules dont le nombre pourrait doubler d’ici la fin de l’année, Vulog souhaite ouvrir deux nouveaux bureaux. Le premier aux Etats-Unis où la société azuréenne se positionne pour ouvrir des services d’autopartage dans plusieurs villes, et l’autre en Asie, un continent où la saturation automobile va vite atteindre celle des pays occidentaux, laissant la porte ouverte au développement de l’autopartage, un marché qui devrait atteindre d’ici 2020, à l’échelle mondiale, plus de 600 000 véhicules et plus de 30 millions d’utilisateurs, selon une étude du cabinet Frost & Sullivan.

Vers un doublement des effectifs

Pour accompagner ce fort développement, Vulog prévoit un doublement de ses effectifs en 2016. La société avait pourtant déjà doublé de taille en 2014 pour atteindre les 30 salariés, mais un recrutement de 30 personnes supplémentaires est programmé en 2016, principalement pour renforcer les équipes Business Développement et R&D. Vulog entend bien en effet maintenir son avance technologique car pour son PDG, Georges Gallais, « la recherche est inscrite dans notre ADN. Nous travaillons à élaborer des technologies afin de faciliter la mise en place de systèmes d’autopartage innovants, que ce soit pour des pure-players de l’autopartage, des opérateurs de transports publics ou des collectivités locales ».

Le pari du free-floating

Vulog continue donc à développer des solutions permettant de gérer des flottes de véhicules en autopartage comme celles de la Mairie de Paris, de TF1 ou de PSA, tout en cherchant à perfectionner les systèmes nécessaires au bon fonctionnement de services en boucle ou en trace directe comme celui d’Auto Bleue au sein de la Métropole Nice Côte d’Azur. Mais, actuellement, Vulog mise de plus en plus sur le développement du free-floating, cette formule de libre-service intégral, sans station ni réservation, où l’abonné utilise son smartphone pour géolocaliser un véhicule disponible à moins de 300 mètres, mais aussi pour l’ouvrir et le faire démarrer. Vulog compte bien surfer sur le succès rencontré à Vancouver par son service lancé avec la British Columbia Automobile Association, pour partir à la conquête de multiples marchés dans le monde entier.

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