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Témoignage : Un Nissan e-NV200 pour le quotidien et voyager Rédigé par Philippe Schwoerer le 08 Sep 2016 à 00:00 0 commentaires

Arrivée en France il y a 7 ans depuis le Québec, la famille Suissa roule en véhicule électrique au quotidien, mais aussi pour les loisirs et les vacances. Après un Renault Twizy acheté pour s’acclimater à nos dimensions européennes, c’est désormais un Nissan e-NV200, transformé artisanalement en camping-car, qui transporte Lionel et sa famille depuis Perpignan (66), parfois jusque Paris, Nantes, l’Italie ou Monaco. Rencontré lors du Vendée énergie Tour auquel Tiphaine et moi participions pour l’Avem, nous avions convenu, lui et nous, de lui donner ici la parole.

Un Twizy pour s’adapter à l’Europe

« En arrivant en France, nous avons dû nous habituer à circuler dans des rues étroites et à avoir un petit garage. Il nous fallait un véhicule qui nous aide à nous adapter à ces nouvelles dimensions », explique Lionel Suissa, éducateur spécialisé. Il avoue s’être aussi « emballé pour la nouvelle technologie électrique », après avoir commencé à découvrir notre pays sur une moto plutôt sportive, un modèle SV 650 de Suzuki. « Du Twizy que nous avons conservé 2 ans, nous gardons un très bon souvenir », témoigne-t-il. Pour lui qui aime les belles histoires humaines, le quadricycle du Losange a déjà permis de rencontrer des gens passionnants, pas plus loin déjà que la concession où un carrossier l’a aidé amicalement à parfaire le montage du kit de fenêtres acheté en Allemagne.

Apprentissage de la mobilité électrique

Ludique, moderne, efficace, etc. : Lionel Suissa ne tarit pas d’éloges pour le Twizy qui lui permettait aussi de s’affranchir des boîtes de vitesses mécaniques. « En France, trouver le modèle qu’on veut avec une boîte automatique n’est pas aussi facile qu’au Québec », plaide-t-il. Avec cet engin, il retrouvait des sensations de conduite digne d’un karting. « C’était rigolo de démarrer rapidement et de rouler vite avec le Twizy », s’amuse-t-il. Il modère toutefois : « Pour les grandes distances, il me fallait en revanche faire attention à ma conduite et économiser l’énergie de la batterie ». Le petit véhicule survolté lui a permis de réfléchir et d’apprendre à prendre son temps, à rouler avec moins de stress, et à trouver un autre plaisir derrière le volant. Au point de ne plus supporter de se déplacer en voiture diesel ou à essence, ni d’entendre un jet-ski thermique en s’amusant sur la plage avec ses enfants.

A l’essai 24 heures

Le Nissan e-NV200 de la famille Suissa est l’un des premiers commercialisés en France. Alors que sa diffusion sur notre territoire a démarré en août 2014, l’exemplaire de notre interviewé lui a été vendu au mois de septembre suivant. « C’était un modèle de démonstration », précise-t-il. Au départ, Lionel Suissa a bénéficié d’un essai de 24 heures qui ne l’avait pas de suite mis à l’aise : « Je cherchais un modèle électrique pour me rendre à mon travail, à 57 kilomètres de chez moi », se remémore-t-il. « Mais quand je suis arrivé au foyer, dans la montagne, il ne me restait plus que 30% d’autonomie ; je me suis dit que jamais je n’arriverais à revenir à Perpignan », poursuit-il. « Mais le retour empruntant de longues portions en descente, j’ai pu rentrer chez moi, avec plus beaucoup d’autonomie de réserve », conclut-il au sujet de cette aventure.

S’adapter aux conditions météorologiques

Ce n’est finalement pas l’exemplaire essayé à Perpignan que les Suissa vont acheter, mais celui de démonstration de la concession de Metz (57), proposé sur le Net à un tarif moins élevé, comprenant sa livraison. « Depuis, j’adapte ma vitesse en fonction de la saison et de la météo pour toujours arriver chez moi avec 5 à 10% d’autonomie restante, privilégiant de rouler à 95 plutôt qu’à 110 km/h sur les voies rapides », explique l’éducateur.

Pourquoi le e-NV200 de Nissan ?

« C’est l’espace intérieur et l’idée de pouvoir l’adapter en camping-car qui a fini par me convaincre de choisir le Nissan e-NV200 ; on peut dormir confortablement dadans en été comme en hiver grâce au chauffage et à la climatisation », tranche Lionel Suissa. « Et puis d’autres raisons encore », ajoute-t-il, « comme la préférence pour une marque de dimension internationale, sérieuse, reconnue pour la fiabilité de ces véhicules, avec un actionnariat en partie français, mais aussi la possibilité d’être complètement propriétaire de la voiture sans location pour la batterie ». Avec le recul, notre interviewé juge l’utilitaire branché « super fiable, à l’image de la réputation de son constructeur Nissan » !

Camping-car

« Au départ, je voulais pouvoir dormir dans mon véhicule électrique si je tombais sur un problème de recharge des batteries m’imposant de rester plusieurs heures au même endroit », pose le Québécois. Le projet a évolué au fur et à mesure des réalisations. « Le carrossier Renault qui m’avait aidé à poser les fenêtres sur le Twizy s’est chargé de l’isolation avec de la laine de mouton ; le responsable à la découpe dans mon magasin Leroy Merlin, de bons conseils lors de travaux dans ma maison, s’est impliqué lui aussi dans la transformation ; un ami mécanicien a installé un siège arrière de Combi Volkswagen Westfalia », détaille-t-il. Les anneaux d’origine pour fixer les charges ont été exploités, une armature métallique a été soudée permettant de créer plein de possibilités de rangement, des harnais pour bolides de compétition prennent le rôle des ceintures de sécurité à l’arrière, etc. : tout a été soigneusement et solidement réalisé pour un éventuel passage à la Drire. Et pour gommer les risques de ne pouvoir recharger les batteries, tout un tas de câbles et d’adaptateurs.

Vendée, Paris, Nantes, l’Italie ou Monaco

A peine 2 ans, et déjà plus de 50.000 kilomètres au compteur ! C’est dire si les Suissa ne laissent pas souvent leur Nissan e-NV200 au repos, alternant roulage et recharge. « Dans un premier temps, je n’allais pas plus loin que Narbonne [NDLR : à 65 kilomètres de distance environ] pour mes loisirs avec le e-NV200, trouvant régulièrement la borne rapide de la capitainerie disjonctée », avoue le père de famille. « Depuis que je sais la remettre en fonction seul, j’ai élargi les horizons », ajoute-t-il, confiant, et citant une première nuit à Bordeaux (33) en se rendant au Vendée énergie Tour, la visite de Paris en passant par la route de Millau (12), un saut à La Rochelle (17), à Nantes (44), à Nice et Monaco en se rendant aux Assises IRVE, en Italie, etc. En bref, Lionel Suissa utilise son véhicule électrique autant, si ce n’est plus, que son équivalent thermique.

Très satisfait de Corri-Door

Parmi les supporters du réseau Corri-Door, notre interviewé est sans doute l’un des plus satisfaits. « Je dispose de la formule ‘J’adore’ qui, contre un abonnement de 10 euros par mois me permet de recharger l’e-NV200 lors de mes longues distances à raison de 1,50 euro pour 15 minutes de charge rapide », révèle-t-il. Sans ce réseau, difficile pour lui d’enchaîner les destinations lointaines. « Je dépose plein de commentaires positifs sur ChargeMap parce que ce réseau en vaut la peine », s’engage-t-il. Il cite en anecdote : « Pour aller au Vendée énergie Tour, grâce à une équipe très accueillante chez Sodetrel, j’ai pu me servir d’une borne rapide qui n’était pas encore ouverte commercialement, aussi bien à l’aller qu’au retour ». En règle générale, « les bornes rapides sont très fiables », juge Lionel Suissa, qui apprécie de pouvoir exploiter celles installées dans les concessions Nissan.

Et demain ?

« Si je devais reprendre un véhicule électrique, ce serait le même, un Nissan e-NV200, avec, si possible, une meilleure autonomie », confie notre interviewé. En attendant, il envisage d’ouvrir le toit de son exemplaire pour ajouter un couchage façon Wesfalia. Et la moto ? « Au Vendée énergie Tour, j’ai essayé une Zero Motorcycles qui m’a convaincu », reconnaît-il. Mais un achat d’un deux-roues branché n’est pas au programme pour l’instant. D’ici quelques mois, de belles images de notre pays plein les yeux, les enfants et le couple Suissa regagnera sans doute le Québec !

L’Avem et moi-même remercions Lionel Suissa pour sa disponibilité et sa volonté de partager avec le plus grand nombre son expérience du véhicule électrique.

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