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Le nouveau Mitsubishi Outlander commenté par Olivier Pierre Rédigé par Philippe Schwoerer le 03 Sep 2015 à 00:00 0 commentaires

A l’approche du Salon de Francfort qui se tiendra outre-Rhin du 15 au 27 septembre prochain, les constructeurs commencent à communiquer sur leurs nouveautés. Ainsi Mitsubishi, pour le coup de rafraîchissement que reçoit son Outlander hybride rechargeable. Olivier Pierre, électromobilien depuis 2007 et utilisateur très régulier de ce SUV branché depuis 1 an, a répondu favorablement à notre demande de commenter les points sur lesquels porte le rajeunissement de l’engin.

4 véhicules branchés à la maison

Connu dans le milieu des VE, et en particulier du forum vehiculeselectriques.fr, Olivier Pierre roule branché depuis 2007. Et c’est un gros rouleur ! Plus de 150.000 kilomètres parcourus principalement en région parisienne depuis lors, au volant de son ancienne Peugeot 106, remplacée par une iOn, d’un Citroën Berlingo, et de l’Outlander PHEV acheté l’année dernière. Son désir de communiquer sur les avantages de l’électromobilité l’a amené à témoigner de ses habitudes de conducteur au sein d’un reportage réalisé pour l’émission « Complément d’enquête », diffusé sur France 2 fin 2008. Récemment, Olivier Pierre a acquis un maxi-scooter Vectrix en panne de chargeur, qu’il compte réparer sous peu.

Son utilisation de l’Outlander PHEV

Bénéficiant d’une promotion à 32.000 euros, contre 44.000 euros, il a signé fin septembre dernier pour recevoir un exemplaire du SUV 4×4 hybride rechargeable dans sa finition Intense, de début de gamme. Aujourd’hui, au compteur : 20.000 kilomètres environ, réalisés à 75% en mode électrique, avec un doigté très doux du pied droit sur l’accélérateur. Imaginez : le constructeur accorde à l’engin une cinquantaine de kilomètres d’autonomie sur la seule énergie embarquée après recharge des batteries ; un chiffre qu’Olivier Pierre sait tenir très régulièrement… sauf l’hiver, bien entendu ! En mode thermique, il consomme 6 litres d’essence sur nationale, et à peine un de plus lorsqu’il s’engage sur les autoroutes. Une performance à comparer aux 12-13 litres atteints par certains utilisateurs, notamment lorsqu’ils se reposent sur le régulateur de vitesse.

2 g/km de CO2 en moins

Le Mitsubishi Outlander PHEV, Olivier Pierre le pratique, et le connaît plutôt bien ! Sans doute pourrait-il percevoir le travail réalisé par le constructeur sur l’optimisation de l’unité de contrôle du système Plug-in Hybrid EV et la réduction des frictions internes du moteur, qui se traduisent par une diminution des émissions de CO2, de 44 à 42 g/km, selon le controversé cycle NEDC. Un petit rien, d’environ 5%, qui permet à l’Outlander PHEV de conserver sa place parmi les meilleurs véhicules de sa catégorie en termes de performances environnementales, sans oublier la vivacité de l’engin qui bénéficie de meilleures accélérations. « Il est déjà agile et nerveux ! », précise Olivier Pierre.

Des défauts ! Quels défauts !?

Trouver des défauts à l’Outlander hybride rechargeable impose à Olivier Pierre de prendre un certain temps de réflexion, tellement il trouve l’engin confortable, silencieux, plaisant de ligne et adapté à ses besoins. Il évoque, sans se formaliser dessus, un petit manque de convivialité de l’écran tactile associé au système MMCS (Mitsubishi Multi Communication System), et une qualité perfectible des matériaux, dans la version Intense. Et justement, le constructeur annonce : « Le nouvel Outlander PHEV bénéficie d’un nouveau design intérieur premium qui crée un environnement plus haut-de-gamme. Le dessin et les matériaux de la sellerie ont été retravaillés ; en plus du cuir noir déjà existant qui lui conférait un aspect sportif, l’Outlander PHEV propose désormais un élégant cuir marron ». Contacté par nous-mêmes, au sujet de la sellerie cuir jusqu’alors proposée de série uniquement sur la finition haut de gamme Instyle, le service de communication du constructeur précise qu’avec le millésime 2016, ce sont 3, et non plus 2 niveaux, qui vont se côtoyer : entre Intense et Instyle, vient s’insérer la présentation Intense Style. En haut, du cuir véritable, pour les suivantes, du cuir synthétique en remplacement de la sellerie en tissu et simili.

Confort

« Les sièges eux-mêmes disposent de renforts travaillés et un dessin qui épouse la forme du corps des occupants pour un confort optimal. De plus, des surpiqûres apparaissent sur les sièges et les contreforts de portières ; leurs garnitures sont désormais rembourrées » : indique le communiqué de presse. Olivier Pierre précise que les sièges assuraient déjà un excellent maintien, permettant de parcourir des centaines de kilomètres sans ressentir à l’arrivée la moindre douleur dorsale. Les surpiqûres évoquées ci-dessus, les occupants de l’Outlander PHEV les retrouveront au niveau de la partie supérieure du combiné d’instrumentation. « La grande console centrale redessinée reflète l’élégance de la laque noire japonaise utilisée dans l’artisanat traditionnel nippon. Les éléments noirs et les inserts brillants se répètent sur le tableau de bord et dans les panneaux de garniture de portières » : une nouvelle touche qu’il sera possible de découvrir dans les concessions françaises vraisemblablement dès novembre, à moins d’avoir la chance de visiter le salon de Francfort.

Ambiance

« Les bruits provenant du moteur, ainsi que les bruits aérodynamiques et de roulement, ont été notablement réduits grâce à plus d’une trentaine d’améliorations, dont l’ajout de matériaux insonorisants, isolants, anti-vibrations et de silentblocs », lit-on sur le communiqué. Pour Olivier Pierre, globalement, « tant qu’on respecte les limitations de vitesse et qu’on appuie raisonnablement sur l’accélérateur, l’Outlander n’est pas du tout bruyant ». Notre témoin s’enthousiasme même de ne pas toujours entendre le bloc thermique démarrer. En revanche, « lorsque le moteur mouline, en côte, par exemple, il se fait très présent ». Idem au-dessus de 140 km/h ou en cas de conduite sportive. Lorsqu’on aborde le nouveau dessin des joints de porte pour donner une impression de robustesse lors de leur fermeture, Olivier Pierre répond que l’engin procure déjà ce sentiment rassurant. « L’Outlander n’est pas une Fiat Panda », s’amuse-t-il à comparer !

Extérieur

En attendant de le constater par nous-mêmes, nous reproduisons les éléments communiqués par Mitsubishi, pour présenter le relooking extérieur du SUV branché : « La nouvelle face avant a été dessinée à partir du nouveau concept stylistique ‘Dynamic Shield’. La partie centrale noire du bouclier, qui suggère la puissance et la performance, est épousée par la ligne enveloppante du pare-chocs dont la forme ajoute une expression dynamique et puissante à la fonction première du bouclier avant : protéger à la fois les occupants et la voiture ». Cette touche au service d’une ligne voulue résolument sportive se retrouve au niveau du sabot en bas de la face avant, des extensions de pare-chocs, des éléments décoratifs peints dans la même teinte que la carrosserie, et des jantes 18 pouces réalisées en alliage avec un fini de surface bi-ton usiné et brillant. La signalisation Led, omniprésente, « participe à l’apparence moderne de l’Outlander PHEV ». Les feux diurnes à l’avant et de stop à l’arrière, ainsi que les modules de phares, bénéficient de cette technologie.

Comportement routier

Les éléments transmis par le service de communication de Mitsubishi laissent à penser que l’Outlander hybride rechargeable proposerait un meilleur comportement routier : « La stabilité dynamique et la réponse de direction ont été revues grâce à l’amélioration des bras de suspensions avant et une rigidité de caisse accrue ». Un gain aussi obtenu par le renforcement de la traverse d’amortissement arrière, qui se traduit par une diminution de la quantité de vibrations et de bruit transmis par les pneus. Concernant la tenue en courbe, qui joue aussi sur le confort routier, le constructeur promet là encore du nouveau, en raison de l’augmentation de la capacité des jambes de force avant et des amortisseurs arrière, ainsi que l’utilisation de stabilisateurs de grand diamètre à cet endroit. Pas de commentaires de notre témoin sur le sujet, conscient qu’en roulant le pied léger et tout en anticipation, il connaît peu les mouvements imprimés par la caisse lors d’une conduite un peu musclée. Pour ma part, ayant essayé l’engin l’année dernière, j’avais perçu une tendance à une désagréable inclinaison en virages serrés, notamment dans les giratoires. J’ai hâte de découvrir si cette sensation s’en trouve gommée par les modifications apportées par les techniciens du constructeur japonais.

Caméra et détecteur d’accélération involontaire

Le chapitre de la sécurité n’a pas été oublié. L’engin disposait déjà de scénarios étudiés pour détecter les risques d’accidents, avec l’objectif de les éviter, ou tout du moins d’en limiter la portée. Selon le niveau de présentation, le nouveau millésime embarque en plus un système qui repère les accélérations involontaires, en marches avant et arrière, à proximité d’un obstacle. Pour se garer plus facilement, « la caméra 360°, de série sur les plus hauts niveaux de finition, aide le conducteur à stationner ou à manœuvrer dans les endroits étroits, en offrant une vue de dessus de la zone entourant le véhicule ».

V2H

Enfin, l’Outlander s’ouvre, en Europe, à la technologie qui permet de jouer dans les 2 sens sur l’alimentation électrique qui raccorde une voiture branchée à une maison. Déjà disponible au Japon, un système permet de récupérer, au besoin, l’énergie contenue dans les batteries, lorsque le véhicule est à l’arrêt pour un moment. Olivier Pierre se sentirait davantage concerné par ce dispositif, s’il disposait d’un abonnement heures creuses / heures pleines, où si le toit de son habitation était recouvert de panneaux photovoltaïques. En charge la nuit, et à l’extérieur dans la journée, son SUV ne pourrait avoir qu’un rôle domestique très limité, sauf en dépannage, de façon très ponctuelle.

Conseil d’utilisation du bloc thermique

A tous les utilisateurs de voitures hybrides rechargeables, Olivier Pierre conseille, lorsque c’est possible, de prévoir le démarrage du moteur thermique avant un déclenchement qui le ferait monter rapidement et à froid dans les tours. C’est une question de longévité de la mécanique ! Pas la peine de lui demander s’il recommanderait l’Outlander PHEV à un ami : la réponse se devine aisément à l’enthousiasme qu’il éprouve à conduire l’engin !

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