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Mazda teste un stockage d’énergie Toyota avec batteries en seconde vie Rédigé par Philippe Schwoerer le 23 Août 2025 à 06:00 0 commentaires

C’est pour son usine de Hiroshima au Japon que Mazda évalue le système de stockage d’énergie Sweep de Toyota constitué avec d’anciennes batteries de véhicules électrifiés.

 

Un précédent d’envergure en 2022

Dans son communiqué de presse daté du 21 août 2025, Toyota ne précise pas quelles batteries en seconde vie de véhicules électrifiés seront employées dans le système de stockage d’énergie qui sera testé à l’usine Mazda de Hiroshima. Toutefois le constructeur à la Prius a déjà mis en œuvre ailleurs auparavant sa solution Sweep.

Ainsi il y a trois ans à la centrale thermique de Yokkaichi opérée par JERA, la plus grande compagnie d’électricité du Japon. Toyota avait alors indiqué que son architecture exploite des packs provenant de voitures hybrides rechargeables ou non et d’électriques y compris les déclinaisons à pile hydrogène comme la Mirai.

Avec une capacité installée de 1 260 kWh pour une puissance de 485 kW, le site devait donc composer avec des batteries lithium-ion et NiMH (nickel-hydrure métallique) mais aussi plomb acide. Selon le constructeur, sa solution va dans le sens de la promotion des véhicules électrifiés, du soutien aux énergies renouvelables, et du recyclage des ressources pour aller vers la neutralité carbone.

 

Régulation avec des énergies renouvelables intermittentes

Aucun chiffre n’a pour l’instant été communiqué par Mazda et Toyota concernant l’unité de stockage de l’usine de Hiroshima, lieu du siège social de la marque à la MX-30. C’est sans doute parce que les essais viennent de commencer avec un dimensionnement pas forcément déjà figé. On ne sait pas non plus si les packs récupérés et assemblés dans un conteneur proviennent des voitures électrifiées des deux partenaires, voire même plus largement.

Système de stockage d'énergie Sweep de Toyota expérimenté par Mazda

Ce qui est révélé pour l’instant, c’est que l’expérimentation doit déjà permettre « de vérifier la stabilité, la qualité et l’efficacité des charges et décharges » afin de réguler à l’avenir l’offre et la demande d’électricité à partir d’énergies renouvelables intermittentes (solaire en particulier).

Ce programme entre dans le cadre d’un écosystème axé sur la réutilisation durable des batteries « afin de garantir un approvisionnement stable en ressources critiques et la construction d’une chaîne d’approvisionnement résiliente ». Il est précisé que le système est capable de fonctionner avec des batteries de capacités différentes et même des unités dégradées. Ce qui implique une gestion fine d’activation et désactivation à l’unité.

 

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