Traditionnellement, le mois d’août n’est guère propice aux immatriculations de véhicules. Ainsi, seulement 87.850 véhicules particuliers neufs ont été immatriculés le mois dernier contre 116.376 en juillet. Néanmoins, petit signe encourageant, le marché automobile dans son ensemble enregistre un gain de 2% par rapport à août 2024. Un résultat qu’il doit essentiellement aux immatriculations de véhicules électriques qui progressent de 29,3%. Un bond spectaculaire qui repose principalement sur la demande des flottes (+57%). Dans ce contexte, la Renault 5 E-Tech electric conforte son leadership en devançant de nouveau largement la concurrence. Derrière, la Model Y retrouve un certain standing même si le bilan de Tesla demeure très mitigé. Encore sur le podium, le BMW iX1 confirme son attrait, en particulier auprès des entreprises. Par contre, la mauvaise passe continue pour le groupe Stellantis qui ne place qu’un seul modèle dans le Top 10.
Avec 1.412 immatriculations en août, la Renault 5 E-Tech electric conforte son leadership sur le marché français des véhicules électriques. Tout comme en juillet, elle devance nettement la concurrence et accentue sa domination sur les huit premiers mois de l’année. Renault peut également se réjouir des bons résultats du Scénic (5ème avec 630 immatriculations). La nouvelle R4 E-Tech electric commence aussi à pointer le bout de son nez. Elle figure juste aux portes du Top 10, en 11ème position avec 444 exemplaires mis en circulation. Petit déception par contre pour la Mégane qui sort du Top 10 avec 403 immatriculations. Par contre, Renault Group peut se féliciter du retour en forme de la Dacia Spring. La citadine low-cost se hisse même en quatrième position avec 642 unités.
Après un début 2025 très difficile, la Tesla Model Y a redressé la situation lors des trois derniers mois. En juin, elle avait même repris la tête du classement des immatriculations de véhicules électriques. Un retour en force lié à des livraisons massives alors que la Model Y redevenait éligible au bonus écologique. Logiquement, la Model Y rentra dans le rang en juillet, mais finit tout de même sur le podium. Elle gagne encore une place en août avec 957 immatriculations. Un score honorable, mais en recul de 27% par rapport à 2024. La Tesla est également deuxième sur le cumul 2025, mais l’écart se creuse avec la Renault 5. Cette dernière la devance très nettement avec 19.197 mises en circulation contre 10.822 pour la Model Y. Enfin, même si elle gagne quelques places au classement, la Model 3 est encore à la peine avec 369 immatriculations.
La troisième place du BMW iX1 illustre l’engouement suscité par ce SUV qui avait créé la surprise en juillet. Il prenait alors la seconde place du classement en dépassant la barre des 1.000 immatriculations. En août, il fait un peu moins bien mais demeure sur le podium avec 743 exemplaires mis en circulation. Visiblement, le BMW iX1 plait beaucoup aux entreprises qui ont passé de nombreuses commandes pour verdir leurs flottes. Deux autres SUV ont également performé en ce mois d’août. En premier lieu, le Skoda Elroq confirme son bon démarrage en se hissant en sixième position avec 556 immatriculations. Autre bon départ pour l’Audi Q6 e-tron qui prend la septième place avec 511 exemplaires. Enfin, Hyundai place deux modèles dans le Top 10 : le Kona et l’Inster avec respectivement 506 et 448 immatriculations.
Si Renault Group a tiré son épingle du jeu en août, la mauvaise passe continue pour le groupe Stellantis. Celui-ci n’a plus qu’un seul modèle dans le Top 10 où la Peugeot e-208 occupe la peu reluisante neuvième place. Avec 463 unités, elle est bien loin des scores qui la propulsaient jadis au sommet des immatriculations de véhicules électriques. L’autre grosse déception provient de la Citroën ë.C3, encore en tête du classement en mai. En août, elle sort du Top 10 avec seulement 422 exemplaires mis en circulation. Les Peugeot E-3008 et E-2008 sont eux relégués dans les profondeurs du Top 20. Un classement où n’apparaît aucun modèle des marques étrangères du groupe, Fiat 500 en tête. Reste à espérer pour Stellantis que le retour au 30 septembre du leasing social le relance complètement. Rappelons qu’en 2024, il avait été le grand bénéficiaire de ce dispositif.
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