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Bus électriques : Keolis engrange un nouveau succès Rédigé par EMMANUEL MAUMON le 20 Avr 2020 à 00:00 0 commentaires

Le groupe Keolis vient de remporter un contrat d’un montant de plus de 100 millions d’euros portant sur l’exploitation et la maintenance de 47 bus, dont 32 électriques, desservant les cinq grandes villes de la région du Grand Copenhague, l’île la plus étendue et la plus peuplée du pays avec ses 2,5 millions d’habitants. Attribué par Movia, l’autorité organisatrice de mobilité de l’Est du Danemark, ce contrat porte sur une durée de 10 ans et prendra effet en juin 2021. Détenu à 70% par la SNCF et à 30% par la Caisse de Dépôt et Placement du Québec, Keolis renforce ainsi sa présence au Danemark où il emploie déjà 1 500 personnes et exploite environ 500 bus dans neuf villes.
Ce nouveau contrat illustre également l’engagement du Groupe auprès des autorités organisatrices de transports désireuses d’accélérer leur transition énergétique. Une stratégie à laquelle Keolis apporte sa contribution aussi bien à l’étranger, notamment en Scandinavie, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis et au Canada, qu’en France où le Groupe est partie prenante de plusieurs lancements de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) électriques, mais aussi du BHNS hydrogène de Pau.

Un acteur majeur de la transition énergétique à l’international

Outre le Danemark où Keolis exploite également un réseau de tramway à Aarhus et va en inaugurer un autre à Odense en 2021, Keolis a aussi remporté des contrats de bus 100% décarbonés en Suède à Göteborg, ainsi qu’en Norvège à Bergen avec l’exploitation d’une flotte de 140 bus majoritairement électriques. A Bergen, il s’agit de bus Yutong E12, dotés de batterie d’une capacité énergétique de 422 kWh, dont la mise en service est prévue à l’automne 2020. Aux Pays-Bas, Keolis a choisi cette fois BYD comme constructeur à qui il a commandé, en décembre dernier, 259 bus électriques pour desservir les provinces d’Overijssel, de Flevoland et de Gelderland. Des bus destinés, d’ici la fin de l’année, à transporter près de 17 millions de passagers par an.
Keolis mène également en Amérique du Nord plusieurs projets en faveur de l’électromobilité. Aux Etats-Unis, le Groupe sera bientôt à la tête de la 2ème plus grande flotte de bus électriques de la Côte Est. Opérateur des bus de Greensboro en Caroline du Nord, il a lancé l’an dernier la première ligne de bus zéro émission de l’Etat et projette à terme de convertir à l’électrique l’ensemble de la flotte de bus de la ville. Une conversion que Keolis a aussi entamée dans le Comté de Los Angeles à Foothill Transit, ainsi qu’à Reno dans le Nevada. Au Canada, son action se concentre sur les bus scolaires, avec l’acquisition de 12 nouveaux bus de type C (le modèle standard en Amérique d’u Nord, d’une capacité de 72 places) 100% électriques.

Un exploitant de mobilités électriques en France

Keolis œuvre également au développement en France de la mobilité électrique dans les transports en commun. Ainsi, depuis le mois de mai dernier, le Groupe exploite pour le compte d’Amiens Métropole 43 bus 100% électriques (sur les 136 véhicules de la flotte totale) qui circulent sur 3 des 4 nouvelles lignes du BHNS desservant les grands pôles de l’agglomération. En septembre, Keolis a aussi inauguré au Pays Basque une ligne de Tram’bus 100% électrique, longue de 12 kilomètres, reliant Bayonne à Biarritz en passant par le centre-ville d’Anglet. Pour cette ligne, le groupe a fait appel à des véhicules de 18 mètres offrant 150 places, construits par le fabricant espagnol Irizar.
Enfin, Keolis est impliqué dans l’exploitation de Fébus, le premier BHNS 100% hydrogène qui dessert les principaux points d’activités de la ville de Pau. Un BHNS utilisant des bus articulés de 18 mètres qui produisent leur électricité à bord grâce à une pile à hydrogène. Une mobilité 100% propre avec des bus ne rejetant que de la vapeur d’eau. L’hydrogène autorise par ailleurs une exploitation performante et souple, sans infrastructure en ligne additionnelle et ne nécessitant pas d’arrêts intempestifs pour les recharges. De plus, à Pau, le cercle est totalement vertueux puisque la production d’hydrogène se fait sur place, au dépôt de bus, grâce à un électrolyseur alimenté par des panneaux solaires.

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