← Revenir aux actualités

Peugeot Retail Business Nanterre : donner envie de rouler en électrique Rédigé par Philippe Schwoerer le 22 Jan 2016 à 00:00 0 commentaires

Depuis quelques mois, les chiffres mensuels des ventes en véhicules électriques, particuliers et utilitaires, témoignent que, désormais, il faut compter aussi avec les iOn et Partner sur les marchés des engins branchés. Frédéric Templer, directeur de la concession Peugeot Retail Business de Nanterre (92), est de ceux qui s’activent pour donner à sa clientèle de professionnels l’envie de rouler « avec plus de sérénité ».

Une philosophie de conduite différente

Depuis 18 mois environ et sa concession francilienne, Frédéric Templer a, parmi ses différentes missions, celle de développer l’usage des véhicules électriques auprès des entreprises. « Rouler électrique, c’est plus qu’un changement d’énergie, c’est toute une philosophie de conduite qui change : sérénité, moins de stress mais une bonne nervosité du véhicule, pas de vitesses à passer régulièrement, un entretien réduit, plus de propreté en n’ayant pas à manipuler un pistolet de remplissage gras… », explique notre interviewé pour nous indiquer comment il perçoit les avantages de la mobilité électrique.

Un véritable intérêt…

Le directeur de la concession Peugeot Retail Business de Nanterre a constaté un véritable intérêt pour l’électromobilité de la part des professionnels qui fréquentent sa concession. Dans son secteur, la volonté de la mairie de Paris de limiter la pollution de l’air et les émissions de CO2 est une réalité à laquelle les commerçants et artisans vont devoir se conformer de plus en plus, sous peine de ne plus pouvoir accéder à certaines zones. « Plus vous serez propre dans vos déplacements, plus vous serez en phase avec l’action menée par la mairie de Paris », traduit Frédéric Templer. Autant le faire dès maintenant, pourrait-on ajouter ! « Mais l’intérêt des professionnels aujourd’hui pour la mobilité électrique ne se traduit pas obligatoirement par l’achat d’un Partner ou d’une iOn », déplore-t-il. Et le coût d’investissement n’est pas le seul en cause.

…et un véritable blocage

Frédéric Templer a identifié un véritable blocage qui empêche sa clientèle de passer aux véhicules branchés : l’autonomie. « ‘Est-ce que je vais pouvoir rentrer chez moi ?’ Telle est la crainte principale qui grève l’action d’achat », témoigne-t-il. « Pour y répondre, soit on augmente la capacité des batteries, et donc le poids des véhicules, soit on facilite l’accès aux bornes », analyse-t-il. Au premier blocage s’en ajoute un autre : ‘Est-ce que je vais pouvoir recharger la voiture de chez moi le soir ?’. Globalement, la solution pour les deux problèmes mis régulièrement en avant par la clientèle passe « par une multiplication des possibilités de recharge », commente le directeur de la concession. Voilà déjà pourquoi des bornes Lafon vont être installées dans la concession. Et aussi pourquoi Frédéric Templer s’intéresse à tout ce qui peut aller dans le sens d’une amélioration des possibilités de recharge, et en particulier au programme Park’n Plug de développement des prises dans les parkings souterrains et habitats collectifs.

Park’n Plug

La solution proposée par Park’n Plug s’appuie sur un scénario en 6 actes : feu vert donné par l’assemblée générale de l’immeuble pour la mise à disposition d’un système de recharge dédié aux véhicules électriques et hybrides rechargeables ; installation d’une box (Nemo) a proximité du compteur électrique de l’immeuble ; raccordement des prises et bornes au dispositif ; enregistrement quotidien des consommations par utilisateur ; répartition périodique des coûts de recharge pour chacun d’eux ; Park’n Plug retourne ensuite à la copropriété la valeur des consommations perçues. « Grâce à un partenariat avec Nexans, Park’n Plug fait installer un câble qui longe toutes les places du parking. Il ne reste plus qu’à disposer une prise et un boîtier de facturation au niveau de celles à partir desquelles une voiture électrique sera à charger régulièrement », complète Frédéric Templer, qui rappelle qu’actuellement 4 sites, avec subvention du Conseil général, sont en phase de tests pour valider ce type d’architecture.

Convertir les syndics

Si Frédéric Templer s’intéresse de près aux actions de Park’n Plug, c’est parce que cette PME cherche à convertir les syndics à l’installation de dispositifs qui permettront, à la demande, de connecter une place de parking. Pour lui dont le territoire de prospection est d’une densité de population importante, le paradoxe à faire sauter est composé de 2 certitudes qui s’opposent : la voiture électrique est particulièrement adaptée aux besoins en roulage dans la région parisienne, mais leurs utilisateurs potentiels rencontreraient le plus souvent des difficultés pour en recharger les batteries de chez eux.

Location-essai

« Le prêt pendant 24 heures d’un véhicule électrique n’est pas suffisant pour qu’un professionnel puisse estimer s’il est intéressant pour son activité », pose Frédéric Templer. « Voilà pourquoi nous allons lancer lundi 8 février 2016 une offre de location d’une durée comprise entre 2 et 5 semaines », révèle-t-il. Une proposition particulièrement bien ficelée ! D’abord parce que l’activité de la plupart des professionnels varie selon un cycle mensuel : plus chargée dans les premiers jours et beaucoup moins au milieu, par exemple. Ensuite, parce que la Peugeot iOn ou le Partner « prêté » sera fourni avec un badge pour exploiter la recharge Autolib’. Ainsi, il sera possible pour les artisans et commerçants de tester le véhicule dans leurs propres conditions d’utilisation potentielles. « Un plombier pourra gagner du temps sur la recherche d’une place de stationnement en se garant à une station Autolib’, récupérant gratuitement de l’énergie pour ses futurs déplacements », illustre notre interviewé qui évoque pour son offre « une marche entre l’essai simple et la location longue durée ».

Economie de temps

Cette économie sur le temps d’ordinaire perdu à rechercher une place libre pour stationner n’a rien d’anecdotique. A Paris et dans la petite couronne, il faut parfois tourner longtemps autour de l’adresse d’un rendez-vous avant de trouver à se garer. Une difficulté que les commerciaux de la concession ont résolu en utilisant une iOn pour les besoins inhérents à leur activité. Quoi de mieux, finalement, pour convaincre la clientèle, que de remarquer que ceux qui leur proposent d’acheter une voiture électrique en emploient une d’une manière convaincue ! « Le temps du roulage électrique punition est révolu ! », affirme Frédéric Templer. « Place au roulage électrique plaisir ! », lance-t-il aussitôt.

10 iOn et 2 Partner

Les 2 Peugeot Partner et 10 iOn pour la location-essai sont déjà arrivés dans la concession de Nanterre. Ils vont être personnalisés avec des stickers qui mentionneront ses coordonnées, afin d’inciter les personnes qui les rencontreront sur leurs passages à venir les découvrir. En cas de succès, cette flotte sera amenée à grandir. Dès le 8 février, un Partner frigo fera partie du lot. Une aberration ? Que non ! Déjà parce que la concession a Rungis et ses fameuses halles sur son territoire. Nombre de professionnels les fréquentent quasi quotidiennement en ayant besoin de conserver au frais leurs marchandises souvent composées de viandes, poissons, fleurs coupées, fruits et légumes, etc. Ensuite, parce que les stations Belib’ dont le déploiement a été officiellement lancé le 12 de ce mois de janvier 2016 intègreront justement une prise pensée pour les cellules frigorifiques.

49 euros la semaine pour une Peugeot iOn

A 49 euros la semaine pour une Peugeot iOn, badge d’accès à Autolib’ compris, le coût de la location est parfaitement accessible à tous les professionnels et revêt avant tout une valeur symbolique. Quant au Partner, son tarif de location-essai n’est pas encore tout à fait fixé. D’une vingtaine de véhicules électriques vendus par an dans la concession Retail Business de Nanterre, Frédéric Templer a posé le chiffre d’une centaine pour 2016. Il le sait parfaitement « fictif », estimant que « lorsque la bascule aura lieu en faveur de la mobilité électrique, on pourra le remarquer à ses résultats spectaculaires et imprévisibles ». Pour cela, « il faut un mélange d’incitations réglementaires, d’envie d’écologie et la connaissance du plaisir que procure le roulage en VE », estime-t-il. Si son établissement s’adresse plus particulièrement aux professionnels, Frédéric Templer reçoit aussi les particuliers qui s’y présentent.

partager cette actualité sur :

Commentaires

Laisser un commentaire

Veuillez noter s'il vous plaît

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Rejoindre le réseau AVEM

Vidéos

Toutes les vidéos
Newsletter