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SPIE – Une offre globale en matière de bornes de recharge – Entretien avec Daniel Boscari Rédigé par le 12 Mar 2013 à 00:00 0 commentaires

Partenaire Gold des 2èmes Assises Nationales des Infrastructures de Charge, SPIE se positionne comme un acteur majeur dans l’installation et le déploiement des infrastructures de recharge en France.

Entretien avec Daniel Boscari, Responsable financement projets et Directeur Développement Collectivités au sein de la Direction Générale de SPIE.

Le groupe SPIE est devenu un acteur majeur dans l’électromobilité, tout d’abord en faisant l’acquisition pour sa flotte d’un nombre important de véhicules électriques ?

Effectivement, SPIE s’est engagé dans le cadre de l’accord UGAP avec La Poste pour d’ici 2015 s’équiper environ 700 véhicules.

Outre cette acquisition de véhicules, vous proposez à des partenaires une offre globale en matière de bornes de recharge ?

Aujourd’hui, nous sommes capables d’avoir une approche globale pour des partenaires publics voire privés de l’aménagement des bornes de recharge en termes de moyens de conception, de construction, etc.

Une offre globale, mais des solutions modulaires qui s’adaptent aux souhaits des clients ?

SPIE en toute logique est toujours capable d’adapter ses solutions à ses clients.

Typiquement, chaque cas est un peu particulier. Nous ne sommes pas dans une solution systématique, nous évaluons les propres besoins des clients pour adapter « au mieux » l’équipement à l’installation, à la puissance etc… C’est le genre de propositions que nous faisons.

Lors du dernier Mondial de l’automobile, vous avez présenté une solution en location. Pourquoi ce choix ?
Une borne électrique est un mobilier en soi. C’est donc quelque chose qui peut être financé.
Si certains veulent amortir l’investissement, la solution locative reste une option. C’était simplement dans la gamme des solutions que SPIE peut apporter de leur proposer une solution locative. C’est un matériel qui peut se louer au même titre qu’un autre.

Le montant de l’investissement dans ce domaine est-il un frein ?

iJe ne pense pas. C’était simplement le concept de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, ou de l’œuf ou de la poule.

Parfois, ils hésitaient en se disant qu’investir n’était pas une priorité, donc le fait de louer permet d’amortir la charge dans le temps, ainsi d’être plus dans la logique du temps que d’être gêné par le montant.
La location permet de s’affranchir des contraintes de l’évolution technologique dans ce domaine ?
On ne peut pas le dire ainsi.

La solution locative peut permettre d’accompagner le besoin du client en termes d’évolution de son infrastructure. De plus, l’évolution des véhicules voire de la normalisation conduira de fait à l’évolution des bornes installées ce que permet la location.

Quels sont vos clients ?

Nous avons des clients de tous types.

Nous sommes d’abord notre propre client puisque nous installons nous-mêmes nos propres besoins. Nous sommes en train d’équiper nos installations en bornes électriques.

Ensuite, nous avons des clients privés et publics de tous types : constructeurs automobiles, grandes surfaces, collectivités locales. Nous discutons avec l’ensemble des acteurs intéressés par les points de recharge électrique.

Vous misez également sur le développement de partenariats publics/privés (PPP) ?

Nous nous étions inspirés du Livre vert qui comportait un modèle qui pourrait être réalisé. Nous expliquons à nos clients que nous sommes plus dans une logique d’approche globale. SPIE est installé dans de nombreuses régions, et dans certains cas, l’infrastructure peut être globalisée.

Le PPP n’est qu’un moyen mais nous voulions surtout mettre en avant, ce qui avait été relevé dans le Livre vert du Sénateur Nègre, le fait d’avoir une globalisation et quelqu’un capable de gérer un réseau dans son intégralité.

Ce sont des choses que nous réalisons déjà aujourd’hui dans des domaines d’aménagement urbain en termes d’éclairage public.

Aujourd’hui, quel est votre sentiment sur le rythme de croissance du véhicule électrique dans les prochaines années ?

C’est un rythme qui est encore un peu lent, mais on sent que tous les ingrédients sont présents pour que le décollage se fasse peut-être plus rapidement.

Nous sommes encore un peu dans l’attente, mais les outils sont là. Je sens que le développement de la voiture électrique prendra peut-être plus de temps qu’on l’envisageait il y a deux ans, mais c’est en train de prendre.

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