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Smart Grid – Bouygues Energies & Services présente Eco2Charge Rédigé par Isabelle RIVIERE - Michaël TORREGROSSA le 23 Sep 2014 à 00:00 0 commentaires

Jeudi 18 septembre, l’AVEM a répondu présente à l’invitation présente à l’invitation de son adhérent Bouygues Energies & Services pour la présentation du programme Eco2Charge.

Les partenaires Eco2Charge communiquent

L’objectif R&D – Accélérer le déploiement de bornes de recharge sans impacter le réseau

« Ce choix a été effectué il y a trois ans. Nous ne sommes pas trompés ni sur le choix du sujet, ni sur celui des partenaires » a souligné Jean-Michel Guery, Directeur Général adjoint de Bouygues Energies & Services

Un écosystème énergétique qui fait appel à une gestion intelligente de l’énergie et à un système de stockage local reposant sur la réutilisation de batteries dites « seconde vie ». « Une approche qui s’inscrit dans la logique de la proposition de loi sur la transition énergétique » précise Isabelle Rivière.

Coordonné par Bouygues Energies & Services, le programme Eco2Charge rassemble Actility, Alstom, le CEA, EMBIX, Nexans, Renault et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines à travers une expérimentation initiée en mars 2013 pour trois ans.

L’Etat a investi dans l’alliance industrielle

De l’intervention de Bruno Le Boullenger, Direction Générale des Entreprises (ex DGCIS) à Bercy, nous avons retenu qu’avec Eco2Charge, l’Etat a investi dans l’alliance industrielle, avec pour objectif d’accélérer la mobilité électrique.

Doté d’un budget de 13.2 millions d’euros, Eco2Charge bénéficie du soutien du programme « Véhicule du Futur » opéré par l’ADEME pour le compte de l’Etat.

L’enjeu de la gestion énergétique

Si la recharge d’un ou deux véhicules électriques a aujourd’hui peu d’impact sur la consommation d’un bâtiment, une recharge complète et simultanée de 100 véhicules électriques nécessiterait de doubler la puissance totale pour un bâtiment tertiaire. Conséquences : un coût d’abonnement plus important et un impact lourd sur le réseau électrique.

Eco2Charge vise ainsi à développer de véritables écosystèmes énergétiques, lissant en permanence la consommation électrique grâce à une distribution intelligente de l’énergie tenant compte des besoins des utilisateurs.

Un système de pilotage assure l’optimisation énergétique de l’ensemble des bornes, communicantes, en adéquation avec les besoins en consommation des bâtiments qui peuvent intégrer une production locale d’énergies renouvelables.

« Seconde vie », vers une diminution du coût des batteries

Reprenant le principe du « vase communicant », Eco2Charge s’appuie sur le stockage local grâce à un système de « batteries tampons » issues de la réutilisation des batteries des véhicules électriques après leur usage automobile.

Partenaire du projet, Renault assure la fourniture de ces batteries « de seconde vie ». « C’est une solution à la fois abordable et plug & play qui ne nécessite pas de réadaptation » souligne Thomas Orsini, directeur du développement des véhicules électriques chez Renault.

« Si à ce jour, la majorité des batteries ne sont pas encore de « secondes vies », elles sont néanmoins bridées à 11 kWh pour une simulation au réel » a précisé l’un des partenaires.

Un système qui peut également « être élargi aux batteries d’autres constructeurs » a précisé l’un des partenaires du projet à notre présidente présente.

Exit le génie civil !

Extensible, la solution repose sur une architecture modulaire permettant facilement l’ajout de points de charge à moindre coût, sans génie civil supplémentaire.

« A partir de 5-6 bornes, c’est intéressant. Toutefois, l’atout principal, c’est que notre système a été construit sur des briques et elles peuvent être dissociables » précise Servan Lacire directeur innovation chez Bouygues Énergies & Services.

« Ce n’est pas un produit figé, c’est à prendre en élément unitaire » ajoute Jean-Michel Guery. « Il peut donc y avoir des secondes vies, sans ENR etc… » précise Isabelle Rivière, Présidente de l’AVEM.

Une solution commercialisable en 2016

Deux sites expérimentent actuellement le système : le Technocentre de Renault et le siège social de Bouygues Construction, situés tous deux à proximité de Saint Quentin en Yvelines.

D’ici à la commercialisation, en 2016, les données recueillies permettront d’ajuster les modes de recharge et les services offerts aux utilisateurs (compte client, réservation, facturation etc…).

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