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Scooter électrique E-max 90s : présentation et essai Rédigé par le 04 Juin 2008 à 00:00 0 commentaires

Les deux premiers modèles de scooters électriques e-max viennent de débarquer sur le marché français et l’AVEM vous invite à découvrir l’e-max 90s à travers quelques tours d’essai.

Rappel des caractéristiques de l’engin

Equivalent 50cm3, le 90s est le modèle d’entrée de gamme du nouveau catalogue e-max. Equipé de batteries au plomb (4x12V/40Ah) garanties 1 an ou 10000km, son autonomie est annoncée entre 45 et 60 km (sur trajet plat et passager de 75 kg). Capable d’atteindre les 45 km/h, l’e-max dispose d’un moteur de 4000W ce qui fait de lui l’équivalent 50cm3 le plus puissant sur le marché.

Nos tests vont donc consister à vérifier les performances annoncées ci-dessus et à vous faire partager nos premières impressions sur cet engin.

Présentation du tableau de bord

Le tableau de bord de l’e-max reprend les éléments principaux des scooters électriques classiques : compteur de vitesse, clignotants, feux… et un bouton boost qui permet de délivrer toute la puissance du moteur.

L’affichage de la jauge d’énergie et du kilométrage sont électroniques. Un autre voyant permet d’indiquer la consommation instantanée.

On regrettera tout de même le manque de visibilité des voyants lumineux sur le tableau de bord lorsqu’ils sont actifs.

Premier test – Trajet plat

Pour ce premier essai, j’ai effectué un parcours urbain constitué essentiellement de plats et de légers faux plats. Le scooter a été utilisé en mode normal (2,2 Kw) sans avoir recours au boost (4Kw).
Au niveau de la conduite, le scooter est très agréable et on apprécie toujours autant le silence de la motorisation électrique. En utilisation, le scooter ne dépasse vraiment pas les 45 km/h afin d’être conforme à la législation en vigueur. Par ailleurs, le scooter dispose d’un excellent système de freinage à disque à l’avant et à l’arrière et les suspensions sont assez souples. Par contre, carton rouge pour le confort de la selle… vraiment très dure et je commence à le sentir sérieusement au bout de 20 km parcourus.

Au niveau du guidon et des « grands gabarits », je fais 1m86 et il y a largement la place pour les genoux.

Au bout de 40 km (tout pile !) parcourus et des fesses en compote, l’affichage digital m’indique « low battery recharge » et, surprise, le scooter se bride pour conserver l’énergie restante. Dans ce mode que j’appelerai « Eco », le scooter accélère beaucoup moins fort et ne dépasse pas les 30 km/h. J’ai tout de même pu parcourir nos trois derniers kilomètres sans trop de difficultés pour recharger.

Pour conclure pour ce premier test, le mode normal n’est pas du tout handicapant et permet d’évoluer sans danger dans la circulation. 43 km parcourus, je suis presque dans la fourchette 45-60 annoncée par e-max (sur trajet plat avec utilisateur de 75kg) sachant que le trajet n’était pas constamment plat et que je suis plus proche des 90 kg que des 75 😉

Première mise en charge

La prise de recharge du scooter se trouve sous la selle. Comme vous pouvez le constater sur la photo, c’est vraiment pas top : cette prise aurait vraiment pu être mieux intégrée…

La charge du scooter s’effectue grâce à un chargeur externe assez compact et vraiment très silencieux. 4 diodes sur le chargeur nous permettent d’apprécier la progression de la charge. Là aussi, on regrette que le scooter ne dispose pas d’un chargeur intégré d’autant qu’il y avait la place suffisante sous la selle.

Il nous a fallu environ 5 heures pour effectuer une charge complète ce qui correspond aux chiffres annoncés par le constructeur.

A noter une idée originale : Il y a sous la selle une petite trousse à outil fournie avec le scooter afin de dépanner l’utilisateur en cas de pépin.

Deuxième test – le mode boost

Cela me démangeait de l’essayer ce fameux mode boost qui permet de faire passer la puissance du scooter de 2,15 à 3,85 Kw (données e-max)

Et bien me voilà parti pour un trajet cette fois ci beaucoup plus vallonnée que pour mon premier test.

L’accélération du mode boost est vraiment très agréable et me permet d’accélérer aussi fort qu’un scoot thermique 50cm3 non trafiqué. Ceci dit ce mode a quelque chose d’un peu blasant puisque le scooter arrive rapidement à 45 km/h et je sens le bridage intervenir alors que le moteur, lui, peut encore envoyer beaucoup plus… satané législation ! D’ailleurs, à vitesse max, il ne sert à rien de s’acharner sur le mode boost qui n’aura aucun effet.

A noter également que ce mode n’est pas vraiment nécessaire sur trajet plat si ce n’est pour s’insérer plus facilement dans la circulation ou s’amuser à faire le kéké au feu rouge :-p.

C’est dans les côtes que le mode boost montre toute son efficacité et permet de les franchir à une vitesse beaucoup plus rapide. C’est d’ailleurs instantané. En mode normal, le scooter commence à ralentir sur les côtes marquées et, dès la mise en route du mode boost le scooter reprend un second souffle et accélère progressivement pour atteindre une vitesse de 35/45 km/h selon l’inclinaison de la pente.

Petit regret : il est dommage qu’il n’y ai pas un petit voyant sur le tableau de bord qui nous indique la mise en marche du mode boost…

Pour finir, j’ai pu parcourir 31 km avant de passer en mode « Eco » et de faire 3 km supplémentaires. Petite précision d’ailleurs sur ce mode « Eco » : autant le scooter avancera sur un trajet plat au relief peu marqué, autant il faudra descendre et pousser l’engin (en accélérant) pour franchir des côtes plus sérieuses. Mieux vaut donc bien anticiper le passage du scooter en mode Eco grâce à l’indicateur de charge pour éviter de petits désagréments…

A noter que nous avons profité aussi de ce test pour vérifier le compteur kilométrique grâce à un GPS : il est juste !

Franchissement en côte

Pour ce test ultime, j’ai choisi une côte assez prononcée, de l’ordre de 10/12 % afin d’évaluer le franchissement du scooter avec départ au milieu de la côte.

En mode normal, le scooter peine à démarrer mais franchit la côte à 20 km/h.
En mode boost, le scooter démarre beaucoup mieux (ce n’est pas fulgurant non plus) et accélère progressivement tout au long de la côte pour atteindre les 35/40 km/h.

Donc, en terme de franchissement, l’e-max est capable de franchir la plupart des côtes mais je rappelle que ce genre d’utilisation nuit gravement à l’autonomie.

Pour conclure

Nous avons beaucoup apprecié l’essai de l’e-max 90s. Le scooter est très agréable à conduire et dispose d’un design vraiment original qui ne passe pas inaperçu.

En terme d’autonomie, il n’y a pas de miracles ! Le scooter est plus lourd et plus puissant que ses concurrents mais dispose de capacités similaires voire moindres. Les chiffres de ce test ne nous étonnent donc pas et nous paraissent tout à fait respectables : 43 km sur trajet plat et 34 km sur trajets vallonnés avec mode boost. Pour optimiser l’autonomie, il faudra bien sûr utiliser le mode boost à bon escient mais aussi faire un peu d’éco-conduite en évitant d’accélérer toujours à fond ou de freiner au dernier moment. A noter aussi que le rodage des batteries, mon scooter n’avait que 250 km au compteur, on peut espérer pouvoir parcourir quelques kilomètres supplémentaires.

Et pour ceux qui veulent plus d’autonomie, sachez que l’e-max 110s, le modèle au dessus, dispose de batteries de meilleures capacités pour un surcoût de 240 €. Sinon, il vous faudra attendre les e-max lithium qui devraient arriver sur le marché en fin d’année mais avec un prix de vente beaucoup plus élevé.

Aujourd’hui Sweet’Elec annonce avoir 100 e-max dans son carnet de commandes. Au niveau du SAV, Sweet’Elec nous assure une bonne réactivité grâce à un stock de pièces détachées stockées en région parisienne.

Je tiens bien sûr à remercier Sweet’elec, importateur de l’e-max en France, et Clean Energy Planet, représentant e-max sur la région PACA, de nous avoir permis de réaliser ces essais.

Chers lecteurs, j’espère avoir pu vous aider à mieux l’e-max 90s. Si vous avez des remarques, qu’elles soient positives ou négatives, ou des questions complémentaires, n’hésitez pas à poster un petit commentaire.

Dans tous les cas, mon test ne remplacera jamais votre propre avis. C’est pourquoi je vous conseille de réaliser un test de l’engin avant toute décision d’achat…

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