Dévoilé au salon de l’auto de Bruxelles il y a un an, le SUV électrique de segment B Urban Cruiser rejoint le catalogue de Toyota dans trois configurations.
Avec une longueur de 4,29 mètres pour une largeur de 1,80 m et une hauteur de 1,64 m, le nouveau SUV électrique Urban Cruiser de Toyota joue dans la même cour que le Kia EV3 (4,30 x 1,85 x 1,56 m), c’est-à-dire celle des SUV urbains de segment B. Dans le programme du constructeur japonais pour une mobilité branchée, cet engin arrive après le nouveau bZ4X, mais maintient la voie ouverte pour les prochains C-HR+, bZ4X Touring et Hilux BEV annoncés pour 2026.
Quelle que soit la motorisation, la chimie de la batterie est de type LFP (lithium fer phosphate). Toyota justifie ce choix par « une durabilité accrue et des avantages économiques ».
Grâce au programme Toyota Battery Care et à la gestion thermique qui permet de maintenir les cellules à une température optimale lors de l’usage du véhicule, la capacité énergétique disponible serait encore d’au moins 70 % au bout de 10 ans ou un million de kilomètres. Toutefois la marque conditionne son engagement à un contrôle annuel de son état. A noter que l’Urban Cruiser peut tracter une remorque freinée jusque 750 kg.
En entrée de gamme, ce SUV urbain électrique embarque un pack lithium comprenant 96 cellules, avec une capacité énergétique de 49 kWh. Pour une autonomie WLTP en cycle mixte de 344 km, il alimente un moteur d’une puissance de 106 kW (144 ch), avec un couple maximal de 193 Nm. Dans cette configuration, l’exercice de 0 à 100 km/h est réalisé en 9,6 secondes.
Toujours avec un entraînement par les roues avant, le modèle qui suit fait un peu mieux avec 8,7 s. Cette amélioration est due à un bloc 128 kW (174 ch) qui conserve le même couple. En revanche, la capacité de la batterie passe à 61 kWh grâce à 120 cellules, pour une autonomie de 426 km.
Elle redescend à 395 km pour la dotation supérieure à motricité intégrale qui adopte la même batterie. Les performances du moteur sont nettement améliorée avec elle : couple et puissance respectivement relevés à 307 Nm et 135 kW (184 ch). Il ne faut alors plus que 7,4 s pour abattre le 0 à 100 km/h.
Sur une borne en courant continu, le niveau d’énergie dans la batterie peut, au mieux, passer en 45 minutes de 10 à 80 %. Sur une borne AC, la puissance du flux sera au maximum de 11 kW en triphasé, mais de 7 kW en monophasé. Afin de favoriser aussi bien l’autonomie que l’espace à bord, Toyota propose son Urban Cruiser avec une pompe à chaleur de série et a particulièrement étudié l’aérodynamisme, y compris au niveau du soubassement.
Comme bien d’autres constructeurs le font depuis des années, cette voiture repose sur une plateforme dédiée à l’électrique. Protégée des dommages causés par les collisions par un cadre extérieur et des supports latéraux absorbant l’énergie, la batterie est logée sous le plancher, permettant de gagner en espace dans l’habitacle, mais aussi de filtrer les bruits provenant de la route.
Egalement avec l’idée de privilégier le confort des occupants, c’est directement au niveau des essieux que sont regroupés le moteur, le réducteur et le convertisseur. Avec la banquette coulissante, il est possible de privilégier le volume du coffre pouvant passer de 244 à 310 litres (566 l avec les dossiers 40/20/40 inclinables rabattus) ou l’espace aux jambes pour les passagers assis à l’arrière.
En fonction du dynamisme souhaité, trois modes de conduite (Eco, Normal, Sport) sont classiquement proposés, auxquels s’ajoute, uniquement sur les versions en traction, un quatrième spécifique aux routes glissantes. Pour la déclinaison à motricité intégrale, il est possible de laisser l’Urban Cruiser gérer automatiquement la conduite en fonction de l’état de la route.
Si l’on préfère piloter un peu plus finement par soi-même le véhicule, il faudra alors choisir le mode Trail qui évitera tout de même de se laisser piéger, grâce à un différentiel à glissement limité. Son rôle est de freiner la roue qui perdrait de l’adhérence en transférant le couple moteur à la roue opposée. Dans tous les cas, la tenue de route est améliorée en gommant le phénomène de sous-virage.
Les suspensions participent à l’impression de sécurité en apportant à la fois stabilité et confort pour les occupants. N’oublions pas que la puissance du freinage régénératif se règle selon trois niveaux sur ce SUV branché. De série, il embarque une liste déjà bien longue d’assistances à la conduite : assistance au freinage avec détection des risques de collision avec véhicules et piétons, régulateur de vitesse adaptatif avec maintien dans la voie, détection de la fatigue du conducteur, etc.
Face au conducteur, l’écran numérique 10,25 pouces est prolongé au centre du tableau de bord par la dalle 10,1 du système d’infodivertissement. Ce dernier est compatible sans fil aux systèmes Apple CarPlay et Android Auto. En s’appuyant sur le cloud, le planificateur d’itinéraires peut prendre en compte les infos les plus récentes en matière de circulation.
Avec l’application MyToyota, le conducteur peut gérer à distance la recharge de la batterie, l’ouverture et la fermeture des portes, ainsi que le chauffage ou la climatisation.
Avec la dotation supérieure, l’équipement se complète d’une caméra à 360 degrés et de divers systèmes chauffants (volant, sièges avant, air chaud amené à l’arrière, rétroviseurs extérieurs, pare-brise dégivrant).
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