A la demande d’EDF, l’institut CECOP a réalisé un sondage auprès de 1.057 personnes représentatif de la population française afin de sonder leurs attentes à l’égard des voitures propres et de la mobilité électrique.
Les résultats de cette étude – déjà menée en 2007 et 2009 – révèlent une certaine impatience chez les Français qui après beaucoup d’effets d’annonce au cours des derniers mois, ont du mal à appréhender la réalité de la mobilité électrique.
La mobilité du futur passera par la mobilité électrique et hybride
Pour les personnes sondées, l’hybride et l’électrique constituent des alternatives possibles aux véhicules essence et diesel pour respectivement 33% et 32% des personnes interrogées. Ces modes de propulsion arrivent loin devant les biocarburants (11%), le GPL et le gaz naturel (11%).
20% de l’échantillon se dit tout à fait tenté d’acheter une voiture hybride ou électrique, et ceci même à un prix d’achat de 10 à 20% plus élevé que celui d’un véhicule thermique. Deux personnes sur cinq pensent en effet que sur la durée, ces véhicules reviennent moins cher à kilométrage identique. En revanche, 32% considèrent que l’incertitude sur le prix des voitures électriques et leur coût de fonctionnement constituent un frein à leur développement.
Les conducteurs occasionnels (26%), les jeunes (19%), les plus âgés (24% des 50 à 64 ans et 22% des 65 ans et plus) et les retraités (25%) sont les plus séduits par la mobilité électrique. Depuis 2007, première édition de l’enquête, ces catégories sont également celles qui ont le plus évolué en sa faveur.
L’enquête révèle aussi une certaine impatience des Français. Beaucoup d’annonces, de communications, d’expérimentations, ont braqué les projecteurs sur la mobilité électrique, aiguisant la curiosité et l’envie de nos concitoyens. 40% pensent que les véhicules électriques sont déjà au point techniquement (ou le seront très bientôt)…sans pour autant les voir dans les rues ou chez les concessionnaires.
L’importance du réseau d’infrastructures de charge
La question du réseau de bornes de charge est aussi un sujet d’attentes fortes. Les Français souhaitent voir se réaliser l’installation d’infrastructures de charge car ils considèrent comme une condition importante pour assurer le développement de la mobilité électrique (38% jugent leur absence comme un handicap) et une preuve concrète de son entrée dans les faits.
Les sondés favorables au libre-service et à l’auto-partage
Les personnes interrogées, enfin, croient possible et souhaitable le développement de systèmes de mobilité partagée.
52% pensent que le vélo électrique partagé est déjà (ou le sera dans moins de 2 ans) disponible, 45% pensent de même pour l’auto-partage de véhicules électriques et 44% pour les bus électriques.
Source : EDF – Direction de la Mobilité Electrique
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EDF – Direction de la Mobilité Electrique
Immeuble Colisée
92419 COURBEVOIE
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