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A Londres, Nissan teste la voiture autonome Rédigé par Emmanuel Maumon le 21 Fév 2022 à 06:00 0 commentaires

Nissan est partenaire du projet ServCity sur les véhicules autonomes. Ce projet doit permettre de déterminer si ces derniers peuvent constituer une solution d’avenir pour les déplacements en ville. ServCity vient d’entrer dans une phase décisive avec le début des essais dans les rues de Londres. Basé sur une Nissan Leaf, le véhicule autonome ServCity y est mis à l’épreuve dans un environnement urbain complexe. Les résultats de ce test permettront de déterminer les conditions les plus favorables au développement de services de mobilité autonome. Des services qui disposent du potentiel pour rendre les déplacements dans nos villes plus sûrs, moins encombrés et plus efficaces.

Les objectifs du projet ServCity

Le projet ServCity vise à déployer une technologie de véhicule autonome de pointe dans des environnements urbains complexes. L’objectif est d’aider les villes à comprendre comment exploiter cette technologie et l’intégrer avec succès dans leur environnement. ServCity s’appuie pour cela sur une combinaison de simulations, de recherches sur l’expérience utilisateur et d’essais dans le monde réel. Il tirera également parti des capacités de cette Leaf autonome et des installations de surveillance du Smart Mobility Living Lab. Ceci en utilisant sa puissance de traitement et des capteurs positionnés en bord de route. De quoi créer un environnement d’infrastructure favorable à l’acquisition de connaissance. L’ambition est de répondre à la question de savoir comment les véhicules autonomes peuvent-ils devenir une expérience quotidienne, pour tous. Une expérience utilisateur qui soit aussi intuitive, inclusive et engageante que possible.

Les six partenaires du projet

Financé à hauteur de près de 120 millions d’euros par le gouvernement et l’industrie britannique, ServCity rassemble six partenaires. Outre Nissan, ce projet de recherche s’appuie d’abord sur Connected Places Catapult. Un centre   d’innovation sur la mobilité intelligente qui développe des technologies pour améliorer la circulation des personnes et des marchandises. Hitachi apporte sa contribution à la résolution des défis complexes liés à la conduite autonome dans les environnements urbains encombrés. En utilisant ses installations de surveillance, TRL évalue les performances et  les avantages des services de mobilité autonome. De son côté, l’université de Nottingham apporte son expertise dans les interactions Homme-Machine. Son rôle consiste à générer des modèles de services de mobilité en veillant à ce qu’ils soient centrés sur l’utilisateur. Enfin, SBD Automotive doit prototyper l’application smartphone  permettant aux utilisateurs de trouver, réserver et utiliser les véhicules autonomes.

Place aux tests en ville

D’une durée globale de trois ans, le projet ServCity a démarré depuis quelques temps déjà. Après des mois de simulation et de tests sur des pistes d’essais privés, il entre désormais dans une période décisive. Une phase durant laquelle le véhicule autonome basé sur la Nissan Leaf est testé dans les rues de Londres. Responsable du projet chez Nissan, Bob Bateman a hâte de voir le véhicule d’essai de ce programme mis à l’épreuve. Un programme qui entre parfaitement dans le cadre de la stratégie Nissan Intelligent Mobility. Cette stratégie vise en effet à créer un avenir fait d’une mobilité plus électrique, plus autonome et plus connectée. Un avenir impliquant de repenser la façon dont les voitures sont conduites, mais aussi comment elles s’intègrent dans la société. Des dimensions prises en compte par le projet ServCity.

Les conditions du succès d’un service de mobilité autonome

Le programme de recherche ServCity a pour ambition d’aller au-delà de la simple technologie en s’attachant à l’ensemble du parcours. Ceci en se concentrant sur trois domaines : la technologie, les personnes et l’évolution des services de mobilité autonome. Les recherches sur la technologie viseront particulièrement à surmonter les complexités de la conduite autonome dans les environnements urbains denses. Elles exploreront également comment l’infrastructure, par exemple en installant des capteurs et des caméras sur les lampadaires, peut prendre en charge la technologie embarquée et réduire le coût global. L’étude cherchera aussi à comprendre ce dont les gens ont besoin et ce qu’ils attendent des futurs services de transport. ServCity veut enfin déterminer comment faire évoluer les services de mobilité autonome afin de les rendre économiquement et techniquement viables. De quoi construire de nouveaux modèles commerciaux pour faire de ces services un succès.

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