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Vendée énergie Tour : Un Défi 300 km apprécié par Anne-Sophie Descamps Rédigé par Philippe Schwoerer le 07 Juil 2017 à 00:00 0 commentaires

Figure bien connue du Leaf France Café et de nombre d’électromobiliens, Anne-Sophie Descamps comptait parmi les 19 équipages engagés au tout premier Défi 300 km inscrit au programme du Vendée énergie Tour. Elle témoigne.

Une première au VET

Le Défi 300 km est en quelque sorte le résultat de l’évolution de la mobilité électrique, comme une sorte de baromètre de la progression de l’autonomie. S’il existe encore des modèles dotés d’un rayon d’action à peine plus important que la centaine de kilomètres, désormais, il faut compter avec ceux qui accrochent les 300 km et plus. Les organisateurs d’événements en rapport avec la mobilité électrique surfent donc sur cette tendance, que ce soit, par exemple, Jean-François Villeret dans la réalisation des divers rallyes proposés par son entreprise Tour véhicules électriques, ou Pascal Houssard, directeur du SyDEV, à l’origine de l’idée d’un parcours plus important pour le Vendée énergie Tour. Ce dernier s’était associé à 2 membres de l’ACOze, Jean-Noël Delion et Hervé Lorioux, pour imaginer un tracé enthousiasmant, depuis Poiré-sur-Vie jusqu’à La Roche-sur-Yon. L’événement se veut d’abord être une bonne nouvelle pour les Vendéens : Parmi les voitures électriques actuellement sur le marché, de plus en plus sont capables de parcourir 300 kilomètres sans recharge intermédiaire… ou presque.

Nissan Leaf 30 kWh

Initialement, la condition selon laquelle les véhicules engagés au Défi 300 km devraient être capables d’avaler cette distance sans recharge intermédiaire était stricte. Les équipages étaient inscrits après réponse à une invitation du SyDEV en tenant compte. Autant dire que les modèles courants de véhicules électriques susceptibles de réaliser le parcours se comptaient sur les doigts d’une main : Tesla Model S et Model X, Renault Zoé 40 et BMW i3 avec prolongateur d’autonomie. Un assouplissement de la règle a permis d’accueillir aussi les Nissan Leaf 30 kW, Kia Soul EV et précédentes générations de Zoé. Pour la plus grande joie d’Anne-Sophie Descamps qui, pour sa troisième participation au VET espérait pouvoir étrenner cette nouvelle épreuve aux visées touristiques et vertus pédagogiques avec sa Leaf bénéficiant de la meilleure autonomie, reçue fin mars dernier. « Lors de ma première participation, en 2015, j’étais dans les 5 équipages qui avaient choisi de relever le Défi 200 km », plaide-t-elle. « Il y avait aussi Bob66, Jean-Noël Delion et Hervé Lorioux », se souvient-elle.

2 bornes rapides à proximité du parcours

« Nous le savions dès le départ, concernant la recharge intermédiaire, nous devions nous débrouiller par nous-mêmes », rappelle Anne-Sophie Descamps. « Avec le parcours en main, nous avions repéré 2 bornes rapides plus ou moins proches de notre passage, dont celle de Sainte-Florence, avec un détour aller-retour d’une trentaine de kilomètres pour cette dernière », détaille-t-elle. « Le recours à une borne rapide a été nécessaire, car la recharge 7 kW que nous avions prévue à L’Hermenault, au moment du repas, n’a pas pu être mise en place », poursuit-elle. Mark Nitters, conseiller technique de l’Avem, avait fourni du matériel à Anne-Sophie Descamps, pour que l’opération soit possible via une prise 32 A. « En dépit d’un échange de photos entre l’organisation et Hervé Lorioux, nous sommes tombés sur une sortie 63 A », commente-t-elle. « Alors que nous pensions récupérer sur le temps du déjeuner entre 20 et 30% de la capacité de la batterie, nous n’avons pu recharger qu’à 3 kW, ce qui nous a valu de galérer un peu l’après-midi », se remémore-t-elle. « Finalement, à la fin, on légèrement bidouillé pour arriver à 18 heures, comme convenu, place Napoléon, à La Roche-sur-Yon, après 296 kilomètres parcourus », avoue-t-elle.

Très joli parcours

Anne-Sophie Descamps fait partie des engagés au Défi 300 km qui ont apprécié le tracé : « On nous avait dessiné un très joli parcours, très sympa, qui a commencé par la visite de la grotte en hommage à Marie, à Poiré-sur-Vie, un moment très calme et très doux », juge-t-elle. « Nous avons beaucoup aimé l’accueil de la Confrérie des vins de Mareuil qui nous a présenté les productions locales et a offert 2 bouteilles à chaque équipage », souligne-t-elle. « Des pauses vraiment très sympas avaient été organisées », tient-elle à préciser. « Dans la première partie du parcours, jusqu’aux Sables-d’Olonne, on se suivait plus ou moins tous, et j’ai noté qu’en dépit des côtes et descentes qui alternaient, on consommait à peine », témoigne-t-elle. « Pour le déjeuner, en plus des escargots, moules et anguilles du menu servi à l’extérieur, façon champêtre, une troupe nous a distraits avec une pièce de théâtre », raconte-t-elle, enthousiaste, reconnaissant : « Nous nous sommes un peu attardés pour bien apprécier cet arrêt ». Elle cite également, parmi les décors intéressants traversés : un champ d’éoliennes et une ferme solaire.

Un planning très chargé

Dans le bilan qu’il dressait pour nous du VET, Pascal Houssard indiquait, au sujet du Défi 300 kilomètres : « J’ai déjà reçu quelques demandes, dont certaines vont dans le sens de l’accentuation du côté touristique du rallye, avec des arrêts plus longs et plus nombreux, quitte à ce que le parcours se termine vers 21 heures ». Anne-Sophie Descamps est de cet avis : « Le road-book nous proposait pas mal de sites à découvrir dont beaucoup n’aurons pas reçu notre visite, car nous avions l’œil sur la montre dans l’esprit de boucler le parcours à 18 heures, comme prévu », se désole-t-elle. « A la limite, plutôt que de revenir à La Roche-sur-Yon, nous aurions pu prendre plus de temps pour faire du tourisme », imagine-t-elle. « En fait, 300 kilomètres, ça n’a l’air de rien en partant tôt le matin, mais avec nos voitures électriques, on roule quand même un peu moins vite, et le temps sur la route est forcément plus long », ressent-elle.

Speed mais détendu

C’est avec des mots apparemment opposés, « speed » et « détendu », qu’Anne-Sophie Descamps résume l’ambiance du Défi 300 km. « Ca fait plaisir de se retrouver entre électromobiliens connus pour relever des défis », apprécie-t-elle. Elle reconnaît cependant ne pas avoir goûté pleinement au rendez-vous des Essarts-en-Bocage : « Nous nous sentions trop fatigués pour participer à la balade nocturne ». Notre interlocutrice estime que la fatigue des concurrents aux différents rallyes du VET a pu jouer dans le nombre de véhicules présents aux Essarts-en-Bocage. « Arrivé à 18 heures, recharge, remise des prix pour nous ; attente assez importante pour les participants au rallye des ambassadeurs : pas facile de rassembler tout le monde », illustre-t-elle.

Actualité du Leaf France Café

Puisque nous tenions une figure du Leaf France Café, autant prendre des nouvelles de l’association. « En quelques chiffres : 1.200 personnes suivent notre page Facebook, et nous comptons à ce jour environ 75 adhérents », rapporte Anne-Sophie Descamps. « L’association est particulièrement dynamique dans l’Est de la France, avec des animations proposées très régulièrement chaque mois », souligne-t-elle. « Nous serons présents au salon de Val d’Isère du 13 au 16 juillet, et participerons du 9 au 13 octobre au France électrique Tour avec une moto ainsi qu’au Nouvelle Aquitaine électrique Tour organisé auparavant, du 20 au 22 septembre », détaille-t-elle. Notre interlocutrice tient à saluer le soutien de Nissan au Leaf France Café.

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Leaf France Café

41 rue Alfred Poizat

38550 LE PEAGE DE ROUSSILLON


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