Hier, lundi 14 septembre,
Barbara Pompili et
Jean-Baptiste Djebbari, respectivement ministre de la Transition écologique, et ministre délégué chargé des Transports, ont annoncé 200 millions d’euros supplémentaires en faveur du
vélo dans le plan
France Relance, dont l’augmentation de 20 millions d’euros de l’enveloppe attribuée au dispositif
Coup de pouce vélo.
« Tous les leviers sont activés pour installer durablement cette culture vélo : sécurisation des pistes, lutte contre le vol, soutien à la réparation et à l’acquisition. Les montants alloués au vélo par France Relance envoient un signal clair : l’aventure vélo ne fait que commencer », a commenté
Barbara Pompili.
Coup de pouce vélo
Depuis son lancement le 11 mai dernier, en action de promotion des mobilités douces post-confinement, environ 620.000
vélos ont pu réparés ou rafraîchis grâce à l’opération
Coup de pouce vélo. Face à ce succès, le gouvernement a décidé de mettre 20 millions supplémentaires sur la table, ce qui porte à 80 millions au total le budget débloqué pour ce dispositif. A son terme programmé au 31 décembre 2020, plus d’un million de cyclistes auront bénéficié de cette mesure qui ravit les 3.200 professionnels déjà concernés. De nouveaux réparateurs seront formés (250 en 2020, 500 pour chaque année suivante).
« Les montants dédiés au vélo sont historiques puisque jamais autant d’investissement n’a été disponible pour cette mobilité douce. Ils sont le témoin d’une réelle opportunité pour promouvoir l’usage du vélo en France et ainsi bâtir une véritable Nation du Vélo », s’est enthousiasmé
Jean-Baptiste Djebbari.
2 ans de Plan Vélo et mobilités actives
L’objectif de ce programme est de tripler d’ici 2024 l’utilisation du
vélo pour les déplacements du quotidien. Selon l’association
Vélo & Territoires, la fréquentation des pistes cyclables en France a progressé de 29% depuis la fin du confinement par rapport à la même période l’an dernier. Cette évolution est de +34 % en milieu urbain, +20 % dans les zones périurbaines, et +18 % en milieu rural. Pour précipiter le mouvement, 200 millions d’euros vont être mobilisés afin
« d’accompagner le développement d’infrastructures cyclables, telles que des pistes et des stationnements sécurisés ». Le bonus de 200 euros distribué par l’Etat, en complément de la prime à l’achat d’un
vélo à assistance
électrique accordée par plusieurs collectivités, est maintenue.
AAP du Fonds mobilités actives
L’enveloppe de 350 millions d’euros consacrée, au titre du Fonds mobilités actives, au cofinancement par l’Etat, avec les collectivités locales, d’infrastructures cyclables après sélection par appel à projets, est complétée de 100 millions d’euros. L’édition 2019 recense
186 projets lauréats qui, sur 127 territoires, bénéficieront d’une aide totale de 70 millions d’euros de subventions. Cette manne servira à réaliser des projets d’aménagements cyclables dont l’investissement total s’élève à 425 millions d’euros. Pour 2020,
l’AAP a été lancé en juillet dernier, invitant les candidats à déposer leur(s) projet(s) pour le 30 octobre prochain.
Posté le 15-09-2020 à 15:16:09 par Christophe
Et évidemment rien pour les piétons.
Pourtant la part modale de la marche est en tête dans les centre-villes et très au-dessus du vélo dans les agglomérations françaises.
https://positivr.fr/mobilite-24-des-francais-declarent-vouloir-marcher-davantage/
"La marche, grande gagnante des mobilités post-confinement"
Et cela progresse encore depuis le déconfinement du fait que se fut pendant le confinement l’une des seules possibilités d’exercices.
Pourtant si il y a à faire pour les vélos, il y a encore plus à faire pour les piétons au rang desquels on compte les PMR et les mal-voyants.
Concernant la pérennisation des aménagements cyclables temporaires, j’espère que cela ne sera pas le cas pour ceux faits au détriment des piétons (suppression d’îlots par exemple ce qui pose problème aux piétons en cas de bouchons mais encore plus aux PMR et aux mal-voyants) et des TC (suppression de voies réservées et réduction de la vitesse par exemple - ce qui au demeurant est aussi au détriment des piétons et plus particulièrement les PMR et les mal-voyants).
Pendant le confinement mais aussi après jusqu’à la rentrée scolaire, je n’ai éprouvé aucun problème à circuler en vélo (ou assimilé) et même si il n’y avait pas d’infrastructure dédiée. Pire il était souvent plus rapide de ne pas les emprunter parce que si elles sécurisent les vélos vis-à-vis du trafic automobile, leurs configurations est souvent dangereuse quand on veut y rouler à 25 km/h (la vitesse maxi. d’assistance d’un VAE et autorisée d’une trottinette, avec leurs changements de direction incessants et les nombreux ressauts (dont racines). A ce titre, vous ne voyez jamais dessus un bon cycliste (type un coureur cycliste).
On n’a toujours pas mis en place ce qu’imposait la loi handicap de 2005 en matière de déplacements qu’on discrimine une nouvelle fois les handicapés avec des infrastructures qu’ils ne peuvent pas utiliser (un aveugle sur un vélo on oublie comme un aveugle au volant d’une voiture on oublie).