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Lyon, Paris et Rouen élues villes de la mobilité 2019 Rédigé par Philippe Schwoerer le 26 Mar 2019 à 00:00 0 commentaires

C’est auprès des 75 villes les plus peuplées de France (plus de 65.000 habitants) que le groupe de réflexion « Les clés de la mobilité » a enquêté au moyen d’un questionnaire (85 questions) adressé aux instances municipales et à celles chargées des transports. Une première phase suivie d’une vérification, sur le terrain, des retours. Lancée par Athlon, spécialiste de la LLD de véhicules et gestionnaire de flotte, cette démarche a permis de réaliser un classement pour 50 de ces villes, plus engagées a priori que les 25 autres dans la mobilité durable.

Inégalité dans la mobilité électrique

Plus de 80 points ont été analysés concernant la qualité des réseaux de transport en commun, l’utilisation du vélo, le stationnement, les nouvelles mobilités, les programme d’expérimentation ses solutions du futur, etc. Au sujet de ceux qui intéressent plus particulièrement l’activité de l’Avem, seulement 3 des 50 villes classées aident à l’achat des voitures électriques : Paris (2e marche), Marseille (10e) et Grenoble (15e). Mais 38% des communes de plus de 65.000 habitants retenues octroient des enveloppes allant de 200 à 400 euros maximum pour favoriser l’acquisition de vélos à assistance électrique.

Ravitaillement en énergie

Quatre des 50 villes distinguées subventionnent l’installation d’une borne de recharge : Paris, Saint-Etienne (16e), Tourcoing (36e) et Reims (37e). Sans s’arrêter aux 86% des villes qui prévoient l’installation de telles infrastructures dans l’espace public, 38% en compte actuellement moins de 15 sur leur territoire. La mobilité électrique à hydrogène, quant à elle, est déjà activement attendue à Lyon, Paris, Rouen, Caen (9e), Nantes (11e) et Clermont-Ferrand (29e) où des infrastructures d’avitaillement sont en service, et même parfois des lignes régulières de transports en commun H2.

Lyon sur la première marche du podium

Si la ville de Lyon est accueillie sur la première marche du podium par le groupe de réflexion « Les clés de la mobilité », c’est tout simplement parce que c’est celle qui « a accompli le plus d’efforts pour mettre à disposition de ses habitants et entreprises une offre multiple, diversifiée et accessible de transports (bus, métro, tramway), de solutions de mobilité (vélos en libre-service et free-floating, trottinettes, autopartage, etc.), avec des objectifs environnementaux clairement affirmés ». Les enquêteurs soulignent que la métropole du Grand Lyon poursuit sa stratégie « Métropole intelligente » qui vise « à inventer la ville de demain pour améliorer le quotidien de ses habitants ». La commune anime également des PDIE (Plans de déplacements interentreprises) dans une bonne quinzaine de ses zones d’activité, en particulier pour organiser le covoiturage des salariés de ces espaces. Lyon n’hésite pas à explorer différentes pistes pour la mobilité du futur, telles les voitures autonomes et les voies solaires.

Paris à la suite

Concernant Paris qui se place au 2e rang du classement des 50 villes de plus de 65.000 habitants les plus impliquées dans une démarche de mobilité durable et diversifiée, les rédacteurs du bilan plaident : « En dépit de ses difficultés dans la gestion du trafic automobile, la ville est un véritable laboratoire pour toutes les nouvelles solutions de mobilité : explosion des services d’autopartage et de free-floating, développement de nouvelles voies de circulation pour les deux-roues, accroissement des zones facilitant la circulation piétonne, horaires étendus de service des transports en commun et accroissement significatif des bus hybrides, études réalisées autour d’éventuels futurs développements de la circulation des habitants sur la Seine, parc impressionnant de bornes de recharge électriques ». Les enquêteurs ont souligné la refonte du réseau de bus qui passe par la création de 5 nouvelles lignes et la mise en circulation de 100 véhicules supplémentaires.

Rouen en numéro 3

La ville de Rouen se distingue également par une volonté d’explorer de futures et nouvelles solutions de mobilité. Elle est « l’une des rares à posséder une borne de recharge pour véhicules hydrogène depuis plusieurs années avec une volonté d’en développer le parc », cite en exemple le groupe de réflexion. Rouen est aussi la première ville française, et même européenne, à tester grandeur nature et sur routes ouvertes le partage de véhicules autonomes à travers le programme « Rouen Normandy Autonomous Lab ». Une expérimentation qui se déroule actuellement au technopôle du Madrillet, avec l’objectif d’inclure dès 2020 ce service aux offres de mobilités partagées du territoire. Cette ville de Seine-Maritime est par ailleurs très active pour inciter les professionnels implantées dans son secteur à améliorer la mobilité des salariés via la mise en œuvre de plans de déplacements d’entreprise (PDE).

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