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The Green Expedition : Sojasun, partenaire du périple en véhicules électriques pour l’Argentine Rédigé par Philippe Schwoerer le 23 Mar 2017 à 00:00 0 commentaires

En avril 2018, le raid pour l’Argentine en véhicules électriques organisé par Atypik Travel Organisation sera autant l’occasion pour les participants de vivre une belle aventure que d’aider les populations à 2 niveaux : don de matériel scolaire aux écoles rencontrées sur le tracé, soutien des projets d’implantation de panneaux solaires ou d’éoliennes dans les villages qui jalonnent le parcours. L’entreprise Sojasun est associée à cette expédition. Pour l’Avem, son dirigeant, Olivier Clanchin, livre sa vision de la mobilité électrique.

Bonjour Monsieur Clanchin. Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer le lien qui existe entre Atypik Travel Organisation et Sojasun ?

Olivier Clanchin : Anciennement Le Raid des Baroudeurs, Atypik Travel Organisation, basée dans la Sarthe, à Sillé-le-Guillaume, a repris en 2010 l’activité « Raids » de la société Triballat/Sojasun. En 1990, l’entreprise avait en effet créé un département spécialisé dans les rallyes automobiles, en proposant des destinations aussi variées que le Maroc, l’Amérique du Sud ou la Chine. Ainsi avec le Trophée Paris-Pékin, le Raid des Andes, et le Raid Indochine.

Comment est née l’idée de la Green Expédition 2018 ?

OC : La société Triballat, notamment à travers sa marque Sojasun, a dès le début encouragé l’organisation de raids utilisant des véhicules « low profil », les moins impactants possibles pour l’environnement. C’est donc tout naturellement que, dans les années 1990/2000, la majeure partie des rallyes étaient effectués en 2 CV, un modèle de voitures qui avait, et qui a toujours, un fort capital sympathie auprès des populations rencontrées. Dans une logique de grandir ensemble, ATO et Sojasun se tournent désormais vers des véhicules encore moins polluants et plus respectueux de l’environnement : les véhicules électriques.

Avec quels objectifs ?

OC : Avec, aujourd’hui, 25% de son chiffre d’affaires à l’international, la société Triballat entend bien augmenter la proximité qui existe avec ATO pour réaliser des études de marché sur les pays traversés par ces raids du bout du monde. En termes de visibilité, il est important également de faire connaître le végétal, ses applications dans le domaine alimentaire, et donc de développer la notoriété de Sojasun auprès des populations locales. En l’occurrence, avec la Green Expédition : en Argentine et en Amérique latine.

Participerez-vous personnellement à la Green Expédition ?

OC : Oui, nous allons y participer avec ma Tesla Model S 85.

Qu’espérez-vous transmettre aux participants à travers ce raid ?

OC : Cultiver l’esprit d’aventure, faire rêver en Amérique du Sud mais aussi en France : voici également les objectifs de Sojasun en accompagnant ATO sur ce raid.

Quel est votre rapport à la mobilité électrique ?

OC : Françoise Clanchin, créatrice en 1988 avec Jean Clanchin de la marque Sojasun, roule depuis plus de 20 ans en véhicule électrique. Nous comptons dans notre flotte professionnelle 3 Nissan Leaf, 2 Bolloré Bluecar, 2 Opel Ampera, 1 Tesla Model S, 1 Smart ED, 1 Nissan e-NV200, et 1 Citroën Berlingo électrique, auxquels s’ajoutent une vingtaine de voitures hybrides. Nous avons installé des bornes de recharge sur nos parkings disponibles à nos collaborateurs. Tout est fait chez nous afin d’encourager l’utilisation des véhicules électriques. En outre, notre entreprise est pleinement engagée dans une démarche RSE qui favorise l’utilisation des biocarburants pour ses camions et incite son personnel à l’eco-conduite. Et puis, n’oublions pas que cette politique pro-environnementale se retrouve également dans nos produits avec la création de la marque bio « Vrai » en 1975 et la marque « Sojasun », associée au végétal, en 1988. Avec un leitmotiv désormais connu en France : « Nourrir sainement de la Terre à l’assiette » !

Comment percevez-vous le déploiement actuel des bornes de recharge ?

OC : Etant moi-même conducteur de véhicule électrique, j’ai remarqué le manque de couverture dans l’Ouest de la France qui contraste beaucoup avec le maillage bien plus important de l’Allemagne. Plus généralement, je parlerais d’une différence marquée entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud.

Et le développement des véhicules électriques en Europe ?

OC : Nous pouvons dire que Tesla a réalisé un tour de force. Je m’explique : Grâce à la créativité de la marque et à sa capacité à faire bouger les lignes, d’autres constructeurs ont remarqué qu’il était possible avec des véhicules électriques d’associer performances, qualité et autonomie. Désormais, rouler en électrique n’est plus une utopie mais une réalité : c’est en cela que Tesla a réalisé un grand coup. Je souhaiterais souligner qu’avant Tesla, une autre marque, – celle-ci française-, était, il y a une vingtaine d’années, très en avance sur le sujet des véhicules électriques. Je parle bien entendu de la marque Citroën. Il est fort dommage que le programme de Citroën ait été avorté et que l’avance prise par le constructeur à l’époque ait aujourd’hui disparu.

Que pensez-vous de la politique gouvernementale pour le développement des véhicules électriques ?

OC : Tout ce qui pourra être fait pour favoriser le développement du véhicule électrique et toutes les démarches qui permettront d’accompagner les bonnes pratiques seront vertueuses. Les freins sont connus : manque d’infrastructures (bornes de recharge), acte d’achat plus élevé qu’avec un modèle thermique, retour sur investissement dans la durée… Au gouvernement de trouver les solutions pour qu’un maximum d’automobilistes accèdent à cette technologie « green friendly ». Mais les bonnes pratiques ne s’arrêtent pas là : Il faut également une agriculture plus respectueuse de l’environnement, faire isoler les bâtiments pour éviter le gaspillage énergétique, etc. Toute démarche environnementale est à soutenir, avec, par exemple, une politique fiscale avantageuse.

Pour rappel : Ouverte aux professionnels comme aux particuliers, la Green Expedition programmée en avril 2018 est un périple de plus de 5.000 kilomètres qui suit la mythique Route 40 reliant la Terre de Feu à la Bolivie. Ce parcours inoubliable, composé de chemins, pistes et autres voies quasi désertes longeant la Cordillère des Andes, accueillera 10 à 15 équipages qui seront plongés dans un environnement sauvage qu’une assistance sans faille sera chargée de soutenir. Notre prochain article portera sur cette dernière.

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5, Rue de Mayenne

72140 SILLE LE GUILLAUME


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