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Saintronic – « Nous avons livré plus de 6.000 bornes en deux ans » Rédigé par le 05 Mar 2013 à 00:00 0 commentaires

Partenaire Bronze des 2èmes Assises Nationales des Infrastructures de Charge, évènement organisé par l’AVEM les 14 & 15 février 2013 à Nice, Saintronic entend devenir l’un des leaders du secteur des infrastructures de charge.

Entretien avec Francis Chastanet, Responsable des Infrastructures de Charge au sein de Saintronic.

Saintronic, qui était connu du grand public pour les bornes d’appel de secours sur les aires d’autoroutes, a choisi de se diversifier dans les infrastructures de charge. Un secteur où vous entendez – si ce n’est déjà fait – devenir un acteur incontournable ?

C’est exact, un des chromosomes de Saintronic porte sur les bornes d’appel d’urgence des réseaux autoroutiers.

Saintronic a mis tout son savoir-faire dans la production de bornes de qualité à destination de différents donneurs d’ordres, qui nous ont confié la production de leurs bornes, soit sous marque blanche, soit en propre pour Saintronic.

Donc, aujourd’hui, nous sommes l’un des principaux acteurs européens. Nous pouvons avouer avoir produit et livré plus de 6.000 bornes ces deux dernières années.

Quels sont les atouts qui font la différence de vos bornes ?

Tous les installateurs apprécient nos matériels, car ils sont construits avec les plus hauts standards de qualité et de performances qui puissent exister sur le marché.

Nos bornes sont plug-and-play (prêtes à fonctionner), il n’y a qu’à les brancher, et c’est la raison principale qui nous place dans les short-lists des installateurs et des clients finaux.

Elles ont peut-être ce côté un peu abruptes en termes de design, produit industriel, mais qui plait. Aujourd’hui, on s’oriente vers des bornes avec un design plus moderne et plus actuel, mais il y a fort à parier que nous conservions, au moins pendant un certain temps, deux gammes. Ce sont des produits qui de par leur qualité de fabrication sont toujours extrêmement plébiscités par les installateurs.

Vous êtes le fournisseur des Centres Leclerc qui ont des grands projets en matière d’installation de bornes ?

Effectivement, nous sommes aussi très flattés d’être parmi les quelques acteurs retenus par le réseau des Centres Leclerc pour les aider à vraiment mettre en place une politique très volontariste de déploiement d’infrastructures.

Nous en faisons un des axes majeurs de développement, nous investirons énormément à leurs côtés sur la réussite de ce déploiement qui va notamment accueillir Zoe.

Les centres commerciaux sont vraiment des centres de vie, inévitablement des noeuds de communication et la visibilité de l’électromobilité va s’y faire essentiellement. Cela peut être les centres ville mais aussi les centres commerciaux.

Vous venez de parler de Zoe, Renault vient de vous certifier vos produits ?

Nous faisons partie aujourd’hui des rares acteurs certifiés qui se comptent à date sur les doigts d’une main.

C’est une grande fierté pour l’ensemble de notre entreprise d’avoir atteint ce très haut niveau de reconnaissance, corrélé à un niveau de qualité de nos produits ; c’est un challenge quotidien. Il est hors de question que nos produits ne puissent pas marcher convenablement, et ne soient pas sécurisés et sûrs. Ce sont vraiment des prérequis incontournables chez Saintronic.

Nous ne sommes pas un acteur « low cost », nos produits se situent plutôt dans la gamme haute du marché actuel et c’est totalement revendiqué.

Nos clients ne s’y trompent pas, notamment les Aéroports de Paris qui ont choisi notre matériel dans un environnement exigeant, tant en termes de géographie, de météorologie que d’utilisateurs finaux (voir actualité précédente).

Vous souhaitez associer des services à vos bornes, de quels types ?

De mon point de vue, il y a plus de chromosomes communs entre une voiture électrique et un iPad, qu’il y en a entre une voiture électrique et une voiture thermique, si ce n’est qu’elle a quatre roues et une carrosserie.

Réellement, la voiture va devenir un centre de communication, c’est une voiture connectée, branchée.

Les services que devront proposer les infrastructures devront se faire écho des services proposés par la voiture et communiquer également avec un environnement.

Quel est votre sentiment sur les échanges qui ont eu lieu au cours de ces Assises ?

Comme l’an passé, les échanges sont de très bon niveau. C’est un lieu absolument privilégié pour se rencontrer, se parler entre acteurs, et essayer vraiment d’associer nos convictions.

Nous sommes absolument convaincus que l’on ne réussira pas les uns sans les autres, qu’il faut raisonner filière électromobilité et promouvoir l’ensemble de l’écosystème électromobilité, adressé à des populations plus jeunes. On sort de 130 ans de voiture thermique, c’est un véhicule de rupture et des habitudes en rupture.

Aujourd’hui, tout le monde a trouvé de nouveaux usages, notamment via le téléphone portable. On s’est tous approprié un nouvel outil qui fait partie de notre quotidien. Il n’y a pas de raison que l’on ne s’approprie pas également le véhicule électrique de la même manière, et notamment les jeunes générations qui ont un rapport beaucoup plus distancié que leurs aînés à l’automobile et eux sont très connectés.

Si la voiture leur propose une continuité de leurs outils de connexion, qui les connecte à leur réseau, pour en faire une véritable communauté : on aura tous réussi lorsque cela va devenir très branché de rouler électrique.

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