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Le réseau de recharge rapide inespéré de Kallista Energy Rédigé par Philippe Schwoerer le 03 Juil 2020 à 00:00 0 commentaires

A part le tarif qui pourra apparaître élevé (0,30 euro du kWh, soit 15 euros pour une Renault Zoé 50 ou une Peugeot e-208) à quelques élecromobiliens, mais finalement plutôt serré pour tendre à la rentabilisation du réseau et du service, le projet du producteur indépendant d’énergie a tout pour plaire : 80 stations évolutives selon la montée du trafic VE et équipées de 8 à 48 points de recharge (50 à 350 kW de puissance), présence des 2 standards Combo CCS et CHAdeMO (+ T2), implantation le long des autoroutes et autres voies principales, alimentation par des éoliennes qui pourront être couplées par la suite avec des unités de stockage. On a tellement hâte de voir un tel maillage couvrir la France, qu’il en deviendrait presque insupportable de devoir attendre 2024 pour faire le plein en énergie dans les premiers établissements.

A soutenir sans faille !

Messieurs les constructeurs, responsables du gouvernement et des collectivités régionales, et autres décideurs : voilà un programme à soutenir et dynamiser ! Quitte à le garantir par quelques garde-fous qui éviteront de retomber dans des écueils déjà connus. Car l’investissement sera conséquent (entre 600 millions et 1 milliard d’euros) pour une structure relativement modeste comme Kallista Energy, et le projet des plus stratégiques pour aider au développement serein d’une mobilité électrique capable de répondre aux besoins en longs déplacements. « Notre ambition est de proposer une recharge ultra-rapide à un tarif abordable à tous les automobilistes. Cela est possible car nous produisons nous-mêmes notre électricité grâce à l’énergie éolienne qui, en plus d’être compétitive, contribue aux objectifs environnementaux de notre pays », souligne Frédéric Roche, président de Kallista Energy.

Partenariat avec Enercon

A défaut de pouvoir se prévaloir de partenariats étroits et financiers avec des constructeurs de véhicules électriques (cf. Ionity), Kallista Energy marche avec Enercon. Ce dernier, acteur mondial des énergies renouvelables, reconnu pour la fiabilité de ses équipements (éoliennes et chargeurs de qualité allemande), apporte une caution nécessaire au projet de l’opérateur français qui exploite une vingtaine de parcs éoliens en France. Ce sont bien ces grandes brasseuses de vent qui devraient alimenter à plus de 80% du temps les chargeurs rapides. Le réseau électrique national jouerait alors le rôle de tampon, en recueillant le surplus de production par rapport aux besoins de recharge, et en procurant en retour de l’énergie quand nécessaire. Toutefois ce complément s’effectuera par le biais de fournisseurs affichant des offres basées à 100% sur les énergies renouvelables.

Démonstrateur en 2021

« Une station pilote sera installée fin 2021 pour éprouver le parcours utilisateur afin de garantir un service de qualité aux automobilistes dès la mise en service du réseau », assure le service de communication de Kallista Energy. Son ouverture sera l’occasion d’affiner le projet et, sans doute, de diffuser une communication plus précise autour de la feuille de route envisagée.

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