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Triporteur frigorifique à assistance électrique Petit Forestier Rédigé par Philippe Schwoerer le 10 Juin 2015 à 00:00 0 commentaires

Disponible à la location dès juillet prochain, le triporteur frigorifique à assistance électrique proposé en exclusivité par Petit Forestier s’inscrit dans les solutions en utilitaires qui répondent à la problématique de la livraison du dernier kilomètre en agglomération, aussi bien pour un usage courant que pour les besoins des manifestations ponctuelles.

Loueur de froid

Petit Forestier se positionne comme leader européen de la location de matériel frigorifique. Il manquait un engin très léger à son offre. Avec le triporteur à assistance électrique capable d’assurer la livraison et le maintien au frais dans des zones urbaines difficiles d’accès et de circulation, le manque est comblé par un utilitaire qui sera d’autant plus visible que le caisson aura revêtu une signalétique efficace. Produisant du froid à température négative ou positive, il est conçu pour transporter « des produits et denrées périssables dans les meilleures conditions de sécurité et d’hygiène ».

Assistance adaptée

Techniquement, le tricycle est particulièrement abouti. Le concept d’assistance électrique a été adapté aux besoins très spécifiques d’un engin qui devra traîner dans les côtes une masse relativement importante, mais aussi la freiner en redescendant. Pour cela, le dispositif tient compte du poids de la charge et du pourcentage de la déclivité de la route pour moduler l’aide du moteur. Cet appareil 24 V DC, d’une puissance de 400 W, bénéficie d’un couple maximum de 120 Nm. Lors des descentes, l’énergie produite en retenant le triporteur régénère la batterie 100 A – 24 V de technologie lithium fer phosphate. Celle-ci accepterait 2.500 cycles de charge/décharge, pour 80.000 kilomètres de tranquillité. Avec une capacité descendue à 20%, il faut compter 5 heures pour retrouver les 100% depuis une prise domestique classique 16 A – 220 V.

Vitesse limitée selon le contexte

D’une apparence robuste, le triporteur, couvert pour abriter un minimum son pilote, dispose d’une autonomie de 40 à 50 kilomètres sur le plat, acceptant de s’engager sur des routes en inclinaison jusqu’à 10%. Si la vitesse de coupure d’assistance est le classique 25 km/h des VAE, elle chute à 6 km/h dans les fortes pentes pour éviter l’emballement du véhicule, et peut même être paramétrée au besoin à 3 km/h pour circuler « en toute légalité sur le trottoir ». Cette allure sert également à effectuer des manœuvres, en marches avant et arrière. Les freins hydrauliques sont équipés de disques Beringer, à double piston, de 5,2 mm d’épaisseur, résistant à la chaleur et à la déformation. Le fluide est acheminé jusqu’à eux par des tuyaux inox.

Vélo utilitaire

Petit utilitaire classé dans la catégorie « Vélo », utilisable sans permis de conduire ni immatriculation, le triporteur de Petit Forestier embarque une caisse frigorifique qui répond « intégralement aux normes du transport de denrées périssables sous température dirigée ». Disposant d’une charge utile de 350 à 450 kilos selon équipement, pour un PTAC de 650 kilos, il peut circuler, sauf indications contraires, sur les pistes cyclables et les couloirs d’autobus et de taxis. Aux heures de pointes, il lui sera ainsi plus facile de s’extraire des difficultés de la circulation que tout autre engin frigorifique.

Des questions en suspens

On ne connaît pas encore les conditions de location du triporteur frigorifique proposé en exclusivité par Petit Forestier. Ni même la teneur de l’offre de découverte sur une semaine qui sera lancée prochainement à destination de la clientèle. Le service Communication de l’entreprise nous a indiqué que ces informations sont encore tenues confidentielles pour l’instant. En revanche, le dossier de presse officiel comporte quelques imprécisions pour lesquelles nous attendons des réponses. Ainsi, sur une page du document, la charge utile est limitée à 250 kilos, et sur une autre, il est mentionné « 350 à 450 kilos selon équipement ». Idem pour la vitesse maximum donnée ici à 15 km/h, et là à 25. L’argumentaire indique une autonomie comprise entre 7 et 9 heures. De quoi s’agit-il : du temps de conservation des produits dans le caisson frigorifique sans alimentation en électricité, du temps pendant lequel un système indépendant continue à produire du froid, ou du roulage de l’engin ? Comment le froid est-il produit et éventuellement entretenu ? A l’heure de mettre en ligne notre article, nous restons en attente de ces précisions que nous reporterons dans les commentaires à sa suite.

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