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Transports – L’Europe dévoile sa feuille de route 2050 Rédigé par le 05 Avr 2011 à 00:00 0 commentaires

À l’heure actuelle, le transport dépend à 96 % du pétrole pour ses besoins énergétiques. La feuille de route “Transports 2050”, publiée fin mars, vise à rompre avec la dépendance actuelle des transports à l’égard du pétrole et à permettre à la mobilité de se développer.

“Transports 2050” appelle à réduire de 60 % au moins les émissions de CO2 des transports d’ici 2050. Cette stratégie est centrée sur le passage massif, dans les villes, des véhicules à moteur conventionnel aux véhicules à moteur électrique.

Elle contient des mesures destinées à encourager les investissements dans les infrastructures et une mutation des modes de transport des passagers et du fret, afin de créer des emplois et de renforcer la compétitivité de l’économie.

La stratégie, qui comprend des objectifs à réaliser à l’horizon 2050, est axée sur les déplacements urbains, interurbains et sur grande distance. Elle prévoit notamment:

de faire progressivement disparaître des villes les véhicules à carburant traditionnel;
de réorienter 50 % du transport routier de passagers et de marchandises, sur les distances de plus de 300 km, vers le transport ferroviaire ou fluvial;
de porter à 40 % la part des carburants durables à faible teneur en carbone dans l’aviation;
de réduire de 40 % les émissions de carbone dues au transport maritime.

Siim Kallas, vice-président de la Commission en charge des transports, a présenté cette stratégie dans les termes suivants: «La stratégie « Transports 2050 » constitue une feuille de route pour la mise en place d’un secteur des transports compétitif qui permette une plus grande mobilité tout en produisant moins d’émissions. Nous pouvons et devons réaliser simultanément ces deux objectifs. L’idée, largement répandue, que la lutte contre le changement climatique impose de réduire les déplacements est tout simplement fausse. L’Europe a absolument besoin de systèmes de transport compétitifs pour pouvoir affronter la concurrence au niveau mondial, soutenir sa croissance économique, créer des emplois et assurer la qualité de vie au quotidien de sa population. Freiner la mobilité n’est pas une option, pas plus que le statu quo. Nous pouvons réduire la dépendance de notre système de transport à l’égard du pétrole sans sacrifier son efficacité ni compromettre la mobilité. Tout le monde y gagnera.»

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