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Poisson d’avril 2016. Un utilitaire chez Tesla en 2017 ? Rédigé par Philippe Schwoerer le 01 Avr 2016 à 00:00 0 commentaires

Alors qu’Elon Musk vient de lever ce matin le rideau sur la Model 3, l’Avem fait le choix de communiquer un scoop dont le secret sera plus largement dévoilé ce week-end. Tesla travaille aussi actuellement au lancement d’un utilitaire pour 2017, avec des scénarios qui devraient lui assurer une visibilité maximale dès le début de sa commercialisation.

Des infos inédites

Les informations que nous vous transmettons aujourd’hui nous ont été communiquées par un membre de l’Avem qui s’est rendu à Las Vegas (Etats-Unis), en janvier dernier, pour visiter le salon international des technologies, le fameux Consumer Electronic Show (CES). En marge de l’événement, notre contact avait pris soin de fixer quelques rendez-vous professionnels avec des acteurs importants de la Silicon Valley. Parmi eux, quelques Français installés depuis quelques années dans les parages de Palo Alto. L’un d’eux, entre compatriotes, a révélé le contexte très particulier dans lequel Tesla lancerait son utilitaire électrique en 2017. Nous attendions un feu vert pour divulguer l’affaire courant avril et pensions plutôt produire un article sur la Model 3 aujourd’hui. L’imminence de la publication d’une interview en rapport, dans une certaine presse française plus généraliste, nous pousse à diffuser le scoop dès maintenant.

Un lancement adossé au cinéma

Elon Musk surferait sur la sortie d’un film comique signé Gus Van Sant, qu’on n’attend pas forcément dans ce registre. Le « Papa » de « Will Hunting » prépare actuellement une sorte de parodie déjantée, aux visées environnementales, de la série américaine des années 1980 : « L’Agence tous risques ». Le célèbre GMC noir serait remplacé par le Tesla utilitaire dont nous ne connaissons pas encore le nom. Le scénario prévoit de confronter l’équipe à différents scandales écologiques en rapport, entre autres, avec le pétrole, le gaz de schiste, et le piégeage du gaz carbonique dans d’anciens puits taris. De leurs relations amicales déjà anciennes, le constructeur et le cinéaste ont naturellement eu l’idée de s’aider mutuellement à promouvoir le lancement respectif de leurs derniers-nés. Une dizaine d’utilitaires Tesla devraient être fournis à la production cinématographique, pour les besoins du tournage.

Un casting étonnant

Selon nos sources, le casting serait très surprenant, visant à créer des situations rocambolesques à faire pâlir les productions burlesques d’Alain Chabat. L’équipe de l’agence serait composée de Richard Dean Anderson qui retrouverait ses habitudes de MacGyver, Matt Damon et Ben Affleck qui ont déjà croisé Gus Van Sant avec « Will Hunting », et un sosie de Larry Hagman pour figurer le rôle d’un pétrolier douteux repenti. Qui, à la tête de cette nouvelle agence ? George Peppard lui-même avec son fameux cigare aux lèvres ? Non, car, comme l’acteur qui a donné vie à JR Ewing, celui qui a incarné Hannibal Smith est décédé depuis des années.

Une Française à la tête de l’agence

C’est une Mayennaise d’environ 35 ans et de grande taille qui devrait coiffer l’agence d’un nouveau genre. Pour l’anecdote, Gus Van Sant aurait remarqué cette femme lors d’un déplacement en France, alors qu’il cherchait d’urgence des produits de parapharmacie. A sa caisse dans un supermarché, Sandra subissait la mauvaise humeur d’une cliente visiblement éméchée. Le cinéaste a été séduit par la répartie de la jeune femme qui s’exprimerait avec un accent bien marqué par son terroir. Une rapide audition aurait permis à Gus Van Sant d’imaginer tout le comique de situation qu’il pourrait tirer d’une identité régionale aussi franche, croisée avec un texte aux allants américains bien trempés. Aussi charmeuse que le légendaire Hannibal Smith, la Française, dans son script, ridiculise tout au long du film Richard Dean Anderson en trouvant des solutions encore plus faciles et logiques que le pseudo MacGyver.

25.000 utilitaires Tesla en 2017

L’exhibition du « Model U » au cinéma est censée propulser l’engin dès sa première année de commercialisation. Ce seraient 25.000 exemplaires qui devraient être écoulés aux Etats-Unis en 2017. Sur ce chiffre, environ 15.000 unités seraient placées de façon discrète auprès d’entreprises majeures, afin d’inonder d’un seul coup, avec l’utilitaire branché, les rues des principales villes des Etats-Unis. Les professionnels concernés, dont la chaîne « Fish & Keb’s », bénéficieront de conditions exceptionnelles pour intégrer le véhicule en nombre à leurs flottes actuelles, jusqu’à une simple mise à disposition gratuite. Les moyens financiers mis en œuvre du côté de Palo Alto pour lancer le nouvel engin survolté semblent considérables. Une nouvelle fois, Elon Musk a choisi de marquer les esprits.

Model U ?

Sur l’utilitaire de Tesla, on ne connaît pas encore grand chose, même pas un nom de code. L’illustration de notre article a été réalisée par nous-mêmes, à partir d’une photo du Peugeot Traveller. Notre contact a choisi ce modèle qui lui a paru se rapprocher le plus de la maquette et des dessins qui lui ont été montrés sur photos en début d’année. C’est lui qui nous a guidés pour effectuer les modifications. Plusieurs versions de l’engin ont été prévues, afin d’être visibles en service dans des rôles susceptibles de frapper d’une manière ou d’une autre l’opinion publique américaine. Les simulations au trait vues par notre adhérent figuraient des corbillards, frigorifiques, glaciers, food trucks, et des fourgons de transferts de prisonniers, transport en messagerie express, acheminement d’organes, etc.

350 km d’autonomie

La plupart des autres informations auxquelles nous avons eu accès concernent la recharge de l’utilitaire et son autonomie. Comme pour la Model 3, le rayon d’action serait d’environ 350 kilomètres, qu’il serait possible de retrouver quasi immédiatement, sur option, par changement « quick drop » des batteries. Ces dernières, parfaitement intégrées au plancher, façon Nissan e-NV200, n’altéreraient aucunement les capacités de chargement du véhicule. Un rack de « robots-serpents » serait proposé pour des flottes importantes, automatisant entièrement l’opération de recharge des accumulateurs. Sauf action du gestionnaire, les fourgons laissés dans la cour de l’entreprise s’y dirigeraient en toute autonomie à une certaine heure programmée. Tesla pourrait alors devenir le premier constructeur automobile à activer un tel scénario, qui plus est dans un environnement professionnel.

Quelques petites précisions demain

Comme expliqué dans le 6e commentaire en réaction à ce texte, il s’agissait bien d’un poisson d’avril, comme plusieurs de nos lecteurs l’ont suspecté. Ce qui n’enlève rien au fait qu’on lit à différents endroits du Net qu’un utilitaire Tesla serait le bienvenu. La calandre redimensionnée de la Model 3 sied plutôt bien à une fourgonnette !

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