← Revenir aux actualités

Paris – La diésélisation du parc ralentie l’amélioration de la qualité de l’air Rédigé par le 08 Juil 2013 à 00:00 0 commentaires

Missionné par la Mairie de Paris, Airparif vient de publier un nouveau rapport évaluant l’évolution de la qualité de l’air dans la capitale entre 2002 et 2012. Selon l’association, la tendance générale est à la baisse mais est ralentie par la diésélisation du parc automobile…

Même si la qualité générale de l’air à Paris s’est améliorée depuis dix ans, « les niveaux de pollution restent supérieurs à la réglementation, notamment le long du trafic » révèle Airparis, soulignant que « de 22% à 97% des Parisiens sont toujours exposés à un air dont la qualité ne respecte pas les normes annuelles » pour les particules et le dioxyde d’azote. Selon Airparif, ces deux polluants toucheraient 2 à 4 millions d’habitants chaque année en Ile-de-France.

L’effet bénéfique des normes euros

Les nouvelles normes euros, limitant les émissions de certains polluants des véhicules neufs, ont eu un effet positif sur la qualité de l’air et, selon AirParif ont permis « à 26 % de Parisiens de ne plus être exposés au-delà de l’objectif de qualité ».

Pour les particules, 78 % des Parisiens exposés à un dépassement de l’objectif de qualité en 2002 ne l’étaient plus en 2012. Un chiffre en progression mais qu’il convient de nuancer car « l’objectif de qualité français est une fois et demie supérieur à la recommandation de l’OMS » confie l’étude.

Mauvais point pour le dioxyde d’azote

En revanche, le rapport note une « légère dégradation » pour le dioxyde d’azote pour 1 % des Parisiens.

« Les normes euros ont essentiellement permis de faire baisser les oxydes d’azote et les particules, mais pas le dioxyde d’azote qui n’est pas pris en compte dans ces normes d’émission et dont la part est plus importante pour les véhicules diesel » souligne Airparif qui associe cette augmentation à la hausse du parc de véhicules diesel dont la part est passée de 41 % en 2002 à 63 % en 2012. Les véhicules de livraisons, aujourd’hui majoritairement diesel, sont également pointés du doigt par l’association.

Une baisse plus importante sans diésélisation du parc automobile

Selon Airparif, la baisse des émissions polluantes à Paris, sur 10 ans, a été d’une trentaine de pourcents pour les oxydes d’azote et les particules.

L’association souligne néanmoins que la baisse « aurait été plus importante sans la diésélisation du parc automobile »

partager cette actualité sur :

Commentaires

Laisser un commentaire

Veuillez noter s'il vous plaît

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Rejoindre le réseau AVEM

Vidéos

Toutes les vidéos
Newsletter