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Mission Africa – Le véhicule électrique de Venturi termine sa traversée de l’Afrique Rédigé par le 18 Juin 2012 à 00:00 0 commentaires

A deux jours de l’ouverture de la conférence des Nations Unies sur le développement durable à Rio au Brésil, Xavier Chevrin est arrivé aujourd’hui, lundi 18 juin, à Johannesburg (Afrique du Sud) à bord du Citroën Berlingo électrique « Powered by Venturi » au terme d’un périple de 38 jours à travers l’Afrique.

Parti le 11 mai de Nairobi au Kenya, depuis le siège de l’UNEP, Xavien Chevrin et son VE sont passés par les routes et les pistes de la Tanzanie, de la Zambie, du Zimbabwe, du Botswana et de l’Afrique du Sud. 5800 kilomètres parcourus pour une formidable aventure humaine et technologique au service du développement durable qui vient de s’achever ce 18 juin à l’Université de Johannesburg.

Prouver le savoir-faire technologique de Venturi

L’objectif de cette « Mission Africa », intégrée aux « Venturi Global Challenges », était de prouver le savoir-faire technologique de Venturi. Durant les 38 jours de traversée, les différents composants électriques ont été mis à rude épreuve (chaleur, poussière, humidité, pluies violentes, variabilité de l’intensité des courants disponibles) sans jamais faillir.

« …ce quatrième opus est un défi pour Venturi qui a la particularité d’unir l’esprit pionnier à lʼaventure humaine, au contact de populations qui pour la première fois ont découvert un véhicule électrique et toute la magie qui entoure cette propulsion silencieuse. Cette aventure vient aussi incarner notre volonté de démontrer que le véhicule électrique constitue partout dans le monde une alternative au véhicule thermique, de Shanghai à Paris, de Nairobi à Johannesburg et demain en Antarctique » commente Gildo Pallanca Pastor, Président de Venturi Automobiles.

Une aventure humaine fabuleuse

La « Mission Africa » était également une fabuleuse aventure humaine puisque c’est au grès des rencontres avec la population que Xavier Chevrin a pu recharger son véhicule.

« Réussir un tel périple ne se joue pas seulement sur les incroyables performances d’une machine, mais aussi surles rencontres faites tout au long du chemin. Sans point de chute précis, sans assistance, il faut s’en remettre au hasard des rencontres, pour espérer progresser, chaque jour, d’une étape à la suivante » commente le pilote de 45 ans, professeur dʼAnglais en poste sur lʼIle de la Réunion, devenu au fil des années le spécialiste des grandes traversées en véhicule électrique avec notamment le Shanghai Paris en 2010.

La « Mission Africa » avait également une dimension pédagogique grâce aux conférences et rencontres organisées tout au long du voyage autour des thèmes du développement durable, du véhicule électrique et des technologies propres auprès des populations et d’associations pour la protection de l’environnement et le développement durable.

Une autonomie boostée à 500 km par Venturi

Identique à ceux utilisés quotidiennement en France et à Monaco par La Poste depuis 2010 ou encore mis en libre service à Nice depuis 2011 dans le cadre dʼAuto Bleue, le véhicule électrique utilisé pour la « Mission Africa » a néanmoins été équipé de deux batteries supplémentaires permettant de porter son autonomie à 500 km.

Ne disposant d’aucune assistance technique sur place, Xavier Chevrin bénéficiait tout de même d’une liaison quotidienne avec deux ingénieurs qui ont suivi à distance, depuis le siège de Venturi à Monaco, toutes les évolutions du véhicule pendant les 38 jours de traversée. A travers une liste de données transmises chaque soir, ils ont ainsi pu analyser le comportement du véhicule électrique et les réactions des différents composants électroniques du moteur et des batteries aux conditions inédites auxquelles ils étaient confrontés.

La différence d’intensité des courants utilisés fut la principale difficulté rencontrée lors du périple. En effet, la recharge des trois batteries du VE de Xavier Chevrin s’opère de façon optimale à 220 volts or l’amplitude du courant observée lors de la traversée s’échelonnait entre 125 et 380 volts avec des effets sur les chargeurs ou créant parfois des anomalies dans les systèmes.

« Avec ce type d’utilisation hors norme, On essaie de voir ce qui se produit lorsqu’on passe au delà des limites du projet initial pour des conditions de fonctionnement standard ici en Europe » précise l’un des deux ingénieurs chargé du suivi du véhicule. « Un moyen d’améliorer les performances du système. »

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