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Les taxis vont-ils se mettre à l’électrique ? Rédigé par Emmanuel Maumon le 15 Avr 2015 à 00:00 0 commentaires

Même s’il sera probablement difficile d’atteindre l’objectif énoncé récemment par Ségolène Royal de voir 100% de taxis électriques d’ici 5 ans, ce qui dépasse nettement celui de 10% à l’horizon 2020 fixé par la Loi sur la transition énergétique actuellement en cours d’examen au parlement, l’utilisation d’un véhicule électrique par les taxis n’est plus une utopie et l’idée commence à gagner beaucoup de terrain, en France grâce à la Tesla Model S et à l’étranger grâce au NV200 de Nissan.

Les atouts de la Tesla

A Paris, mais également en province, de plus en plus de taxis et de VTC se laissent séduire par la Tesla Model S qui, avec son autonomie de plus de 400 km, leur permet de faire sans problème une journée complète puisqu’ils parcourent en moyenne 250 km/jour. Agréable à conduire et silencieuse, capable également d’accélérations surprenantes en pouvant passer de 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes, la Tesla dispose de beaucoup d’arguments pour séduire les chauffeurs, mais aussi leurs clients souvent charmés par sa robe ciselée comme une Jaguar, par son intérieur en cuir et son tableau de bord 100% tactile, de la taille de deux tablettes 17 pouces.

Un investissement onéreux, mais qui génère des économies

Avec un prix de base de l’ordre de 70 000 euros et la quasi impossibilité d’obtenir des rabais substantiels même pour d’importantes commandes groupées, la Tesla Model S représente un investissement important, même s’il faut aussi le comparer à celui pour des berlines allemandes, qui est également très onéreux. Mais pour la Tesla, c’est un investissement qui génère des économies importantes sur le carburant, estimées à près de 10 000 euros/an par des chauffeurs qui l’ont déjà adoptée. Pas étonnant dès lors, qu’après avoir fait une percée à l’étranger comme aux Pays-Bas où 167 Tesla Model S sont en service à l’Aéroport de Schiphol d’Amsterdam, la voiture phénomène conçue dans la Silicon Valley intéresse de plus en plus les grandes compagnies parisiennes de taxis. Si sa présence dans leurs flottes est encore limitée aujourd’hui, ce ne devait pas être le cas demain à l’image des Taxis Bleus qui, par la voix de leur Directeur général Yann Ricordel, affiche un objectif d’acquisition de 1 000 taxis électriques d’ici à 2017.

L’alternative Nissan NV200

Si la Tesla Model S semble particulièrement bien adaptée au profil des taxis français, ce n’est pas vraiment le cas du Nissan NV200 qui pourtant fait lui aussi une percée remarquable dans l’univers des taxis. Une percée effectuée à l’étranger, en particulier à New-York, Londres et Barcelone. A New-York, le Nissan NV200 a remporté en 2011 l’appel d’offre pour remplacer à terme, comme modèle unique, les 13 000 taxis jaunes de la ville. Si un recours en justice de certains chauffeurs a pour l’instant freiné son implantation, 700 d’entre eux sillonnent déjà tout de même aujourd’hui les rues de Big Apple. Retravaillé et avec une robe noire pour en faire un « Black Cab », il s’apprête également à envahir les rues de Londres. Si, tout comme à New-York, les premiers modèles livrés n’étaient pas électriques, il y a désormais fort à parier que c’est sa version électrique, l’e-NV200, qui deviendra le taxi de demain dans ces deux cités, tout comme il le sera également à Barcelone qui a noué un partenariat particulier avec Nissan pour la promotion de ce modèle qui est assemblé en Catalogne.

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