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Le CCFA défend le diesel moderne Rédigé par le 11 Déc 2012 à 00:00 0 commentaires

Depuis sa déclaration en tant que « cancérigène certain » pour l’homme par l’OMS en juin dernier (voir actu précédente), le Diesel fait largement débat dans l’actualité. En France, où il représente 70 % à 75 % des immatriculations, le CCFA (Comité des Constructeurs Français Automobile) a souhaité défendre cette motorisation et remet en question l’étude de l’OMS.

Jean-Paul Morin, chargé de Recherche à l’INSERM (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale) qui est ainsi intervenu lors d’une conférence de presse du CCFA organisée le 3 décembre dernier pour défendre les progrès des motorisations diesel moderne et « La réalité de l’impact du diesel dans les particules atmosphériques ».

Le scientifique se base sur une série de relevés dans différentes régions de France pour démontrer que le trafic automobile ne constitue pas la principale source d’émissions de particules PM10 ou PM2,5. Ainsi, les données relevées en 2009 à Rouen et à Lyon dans le cadre du programme CARA montrent que la combustion biomasse (habitat, industrie, tertiaire) constituerait la principale source d’émissions avec (32 % à Rouen et 35% à Lyon) tandis que le trafic automobile ne serait responsable que d’environ 10 % des émissions de particules.

JP Morin a également insisté par le progrès des motorisations diesel, notamment avec les différentes normes Euro, qui a amené à l’arrivée de nouveaux équipements pour les véhicules diesel : catalyseur, filtres à particules etc…

Les conclusions de l’OMS critiquées

La récente décision de l’OMS, classant le diesel parmi les « cancérigènes certains » a été également largement critiquée.

« L’étude a été réalisée en milieu professionnel confiné sur des mineurs américains avec des relevés entre 1950 et 1980. Il y avait beaucoup d’hydrocarbures imbrulés à cette époque. Cette décision de l’OMS qui a le malheur d’exister fait débat dans la littérature. Un certain nombre d’études montre très clairement que la toxicologie des années 80 n’est plus de mise » a souligné Jean-Paul Morin qui dénonce une une « décision politique » liée à la pression internationale.

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