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Entretien avec Bruno Vaslin – Les ambitions de SPIE dans l’univers du véhicule électrique Rédigé par - le 01 Mar 2012 à 00:00 0 commentaires

Sponsor Bronze des 1ères Assises des Infrastructures de Charge, SPIE revient sur son rôle d’installateur dans le domaine des bornes de charge et évoque son positionnement dans l’univers du véhicule électrique à travers cette rencontre avec Bruno Vaslin, Responsable du Marketing et du Développement des Energies Renouvelables au sein de SPIE Ouest Centre…

Le métier de SPIE, c’est le transport de l’énergie, quel est votre positionnement par rapport aux infrastructures de charge ? Jouez-vous principalement un rôle de conseil ?

Effectivement, SPIE c’est les métiers de l’énergie pour les collectivités, pour les grands opérateurs d’énergie sur tout le territoire français, voire européen.

Nous sommes dans la continuité de notre métier pour mettre en place des infrastructures de charge pour les VE. Notre offre va du conseil jusqu’à l’exploitation de bornes pour le compte des clients.v

Quels sont vos principaux clients ?

Cela va aujourd’hui de la collectivité qui souhaite recharger ses véhicules à des clients privés : supermarchés, quelques industriels qui voudraient installer quelques infrastructures.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans de l’installation des bornes ?

Il n’y a pas de difficultés majeures dans l’installation de bornes c’est plutôt la peur des clients des évolutions de demain sur les normes, les technologies de raccordement… Nous essayons de les conseiller au mieux pour faire en sorte que leurs installations durent longtemps.

Pour répondre à certains besoins, nous avons été jusqu’à mettre en place un système locatif des bornes ce qui évite que les clients investissent avec le risque, s’il y a des changements de normes ou de constructeurs, que les bornes ne soient plus compatibles.

Cette non-standardisation des normes pose un véritable problème ? On peut s’attendre à une évolution positive dans ce domaine ?

Oui, tout va se standardiser. Nous sommes sur un marché en train d’émerger avec peu de voitures qui circulent.

L’année 2012 est vraiment celle du démarrage de la mise en place des voitures sur les routes avec derrière la construction des infrastructures.

Tout cela va bouger, il ne faut pas avoir peur et dédramatiser ! Les clients sont un peu perdus et c’est à nous de les aider et de faire quelque chose qui soit cohérent et qui tienne dans le temps.

L’utilisation de cartes sans contact pour payer l’accès à ces bornes pose aussi des problèmes de standardisation ?

Oui, chaque constructeur a choisi son protocole et c’est un peu une difficulté du monde du VE pour l’utilisateur que nous serons demain. Mais encore une fois, nous sommes sur un monde naissant qui va évoluer et se standardiser dans les années à venir.

Pour les entreprises qui disposent de flottes de véhicules électriques, c’est difficile d’estimer le cout de l’utilisation de l’énergie ?

S’il n’y a pas d’outils permettant de superviser convenablement le fonctionnement de la recharge cela peu effectivement être difficile.

Maintenant, le coût de l’énergie injectée dans la batterie n’est pas très élevé. La voiture va avoir de plus en plus d’équipements pour donner ces renseignements. Une fois encore, nous sommes dans un monde qui va énormément bouger dans les mois et années à venir et ce ne sera pas une grande difficulté pour les gestionnaires de flotte de savoir la consommation des voitures et connaitre la rentabilité de ces voitures qui semblent plus chères à l’achat.

Chez les particuliers, l’usage des bornes pose t-il parfois un problème de sécurité ? Peut-on vraiment ce connecter sur une prise « normale » ?

C’est le grand dilemme ! Je pense qu’il faut être raisonnable. Il n’y a pas dans une maison d’installation qui consommera 3 kW aussi longtemps, cela n’existe pas.

Il faudra donc être très prudent et cela a été dit lors des conférences des Assises. Cela nécessite un branchement particulier dédié à la voiture électrique.

C’est un grand message à faire passer à la population qui aura demain une voiture électrique !

Au terme de ces deux jours d’Assises, quel bilan tirez-vous de cette manifestation ?

C’est une première avec une réussite formidable. Des intervenants reconnus, des intervenants qui ont abordé les sujets en dédramatisant, en présentant sur le fond tous les sujets sans faire peur.

Je pense qu’il faut reconduire la manifestation, l’agrandir et la faire tripler ou quadrupler en terme de population pour faire comprendre que tout cela doit se mettre en place naturellement… C’est inéluctable.

Tout ce la en espérant que, dans le même temps, l’essor du VE soit plein et entier ?

Oui mais je ne suis pas trop inquiet. Lorsqu’on regarde le kilométrage moyen d’une voiture, globalement la voilure électrique d’aujourd’hui correspond tout à fait aux besoins.

Après, je pense que ce sera d’abord la deuxième voiture dans une famille. Puis, petit à petit, les infrastructures vont se mettre en place et le monde changera…

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