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Autolib’ – On progresse ! Rédigé par le 28 Juil 2009 à 00:00 0 commentaires

Après plusieurs semaines d’absence dans les médias, le projet de mise en place de voitures électriques dans la capitale et sa proche banlieue, Autolib’, reprend du poil de la bête.

En effet, la Mairie de Paris vient d’annoncer que le préfet a donné son feu vert pour la création du syndicat mixte «Autolib’». Cette structure s’avère indispensable pour que le projet ne soit pas confiné à Paris intra-muros.

Une première réunion a été fixée à la rentrée afin d¹installer officiellement le bureau, d’élire les vice-présidents et le président et d’établir un calendrier de travail pour les prochains mois.

Selon le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le syndicat a déjà enregistré l’adhésion de plusieurs villes telles que Créteil, Alfortville, Limeil-Brévannes, Boulogne-Billancourt, Sèvres, Arcueil, Bagnolet, Le Bourget, Cachan, Charenton, La Garenne-Colombes, Les Lilas, Montrouge, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Pantin, Saint-Mandé, Saint-Maurice, Sceaux et Villeneuve-la-Garenne. La région Ile-de-France devrait elle aussi rejoindre le syndicat.

En tout, ce sont 1.400 stations «Autolib’» qui devraient être construites, dont 700 dans Paris (500 en surface et 200 souterraines). Le lancement est prévu en septembre 2010. Ce calendrier suppose que l’appel d’offres soit publié à l’automne, que les candidats déposent leurs dossiers en février et que la mairie de Paris décide avant l’été 2010 pour un démarrage à la fin de l’année prochaine. Autant dire qu’il y a de grandes chances pour qu’il y ait du retard…

Principes de fonctionnement

Le principe d’Autolib’ est simple et est semblable à celui du Velib’ : le titulaire d’un abonnement prend un véhicule dans une station de son choix et le restitue dans une autre, également de son choix.

Selon les premières estimations de la mairie de Paris, l’abonnement devrait être facturé 15 à 20 euros par mois et l’utilisation 4 à 5 euros par demi-heure. «On étudie également la possibilité de forfaits dégressifs à la journée», explique Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris pour les transports.

Les utilisateurs pourraient avoir le choix entre deux véhicules : l’un à deux places pour les sorties et les déplacements professionnels, et l’autre à quatre places avec un coffre.

Les candidats

Autolib’ ne manque pas d’intéresser bon nombre d’entreprises pour sa gestion et pour l’heure trois candidats se distinguent :

– un groupement constitué par la SNCF, la RATP, Vinci Parc et Avis.

– Veolia Environnement, par l’intermédiaire de sa filiale de transport

– Transdev, filiale de transports publics de la Caisse des dépôts

Néanmoins, le récent mariage entre Transdev et Véolia Transport laisse supposer qu’un seul d’entre eux répondra finalement à l’appel d’offre.

Selon le journal Le Figaro, les sociétés Hertz et Daimler pourraient également se présenter.

Les véhicules

Ici aussi, certains constructeurs ne cachent leur intérêt pour le projet :

– Heuliez et sa Friendly. Le constructeur est d’ailleurs en partenariat avec Véolia (voir news précédente),

– Think et son modèle City,

– Daimler et sa Smart électrique,

– Fam Automobile avec son modèle F-City conçu spécialement pour des applications libre-service.

Nuls doutes que beaucoup d’autres constructeurs vont prochainement se positionner sur le projet, encore faut-il qu’ils soient capables de fournir les 3000 à 4000 voitures électriques nécessaires au projet.

Bref, le projet Autolib’ n’est pas mort malgré de longues semaines d’absence et continue d’avancer même si sa mise en place, initialement prévue pour 2009, a tendance à prendre légitimement du retard en vue de la complexité du dossier. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des prochains évènements.

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